L Homme au manteau de neige
160 pages
Français

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L'Homme au manteau de neige , livre ebook

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Description

L’héroïne, Reine Lorentz, est accablée de douleur suite à la disparition de ses parents. Ils ont péri dans un accident d’avion. Il s’est écrasé la veille de Noël.
Suite à ce choc émotionnel elle va vivre de façon très étrange. Elle confie ses peines à un chien, Ben, arrivé dans sa vie comme un cheveu sur la soupe.

Auteure de romans, elle va décrire cette bizarre existence. Elle nommera son livre : L’Homme au manteau de neige.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414362677
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-36268-4

© Edilivre, 2019
Première partie
1 Ben
La nuit noire était impressionnante, pas le moindre rayon de lune et les lampadaires étaient en panne. C’était bien la première fois qu’il faisait aussi sombre dans cette rue.
Reine arrivait devant chez elle, tremblante elle ne parvenait pas à trouver le trou de la serrure. Soudain, un choc dans le dos et un halètement bizarre. Elle cria et le chien se mit à aboyer. Allait-il la mordre ? Non, il se frottait contre elle.
Elle ouvrit enfin la porte et appuya sur l’interrupteur de l’entrée. Le berger allemand se rua sur le canapé du salon. Il mit la tête sur ses pattes avant et fixait Reine sans animosité.
Elle avait du mal à croire ce qui venait de se passer. Elle vit son collier en cuir et l’étrange inscription : Je suis Ben, ne me chasse pas.
– Je ne vais pas te chasser Ben mais tu arrives comme un cheveu sur la soupe et je ne sais pas de quel endroit. Une famille doit te chercher. Que vais-je faire de toi ? Je vais déjà te donner à boire et trouver un petit quelque chose si tu as faim. Je ne suis pas bien riche en denrées alimentaires, la moitié d’une pizza cela te va pour ce soir ?
Voilà qu’elle parlait au chien ! La situation était risible ! Elle était en mode prosopopée !
Il apprécia la pizza et comme il semblait en redemander, elle lui donna sa part. Elle mangerait un yaourt devant la télé.
Il vint se mettre à ses pieds et ne bougea pas durant tout le film.
Quand elle se dirigea dans la chambre, il la suivit et s’allongea sur la descente de lit. Cette présence, au lieu d’importuner la jeune femme, la rassurait.
Elle vivait seule depuis que son amie Jane s’était mariée. Elle n’avait pas mis d’annonce pour une nouvelle locataire. La maison n’était pas grande, une cuisine américaine, un salon et deux chambres. Et maintenant… Il y avait Ben. Plus elle le regardait, plus elle se disait qu’il ne s’agissait pas d’un chien errant. Son pelage beige et noir soyeux indiquait que quelqu’un avait pris soin de lui.
S’était-il enfui de chez son propriétaire ou ce dernier l’avait-il abandonné pour aller aux sports d’hiver ? Peu importait, elle ne chercherait pas à savoir d’où il venait. Elle avait conscience que ce n’était pas bien mais tant pis, ce nouveau compagnon lui plaisait bien.
Une ombre étrange passa devant la lueur de la lampe de chevet. Ben aboya face à quelque chose d’invisible. Reine frissonna au passage d’un air glacé fugitif. Le chien se recoucha sur la carpette et le calme revint. Inquiète elle regarda par la fenêtre mais la rue était déserte. Elle ferma les volets puis vérifia que le signal de l’alarme était bien vert. Ben la suivait dans ses moindres mouvements, comme s’il veillait sur elle. Elle se coucha et tapota l’oreiller pour que Ben vienne près d’elle. Il ne se fit pas prier.
* * *
7 heures 30 : Il faisait encore nuit quand Reine se leva et prit sa douche. Ben descendit du lit et s’allongea près de la porte d’entrée. Elle comprit tout de suite qu’il voulait sortir. Elle enfila vite un survêtement et une doudoune mais au moment de sortir, elle n’avait pas de laisse ! A la guerre comme à la guerre, la ceinture de son peignoir ferait l’affaire ce matin. Elle en achètera une dans la journée.
Pendant qu’elle marchait sur le seul trottoir éclairé de la rue voisine, un homme l’accosta :
– Vous risquez d’étrangler votre chien avec cette laisse de fortune.
Curieusement Ben restait silencieux. Reine fixa celui qui parlait : un homme grand, cheveux brun et yeux verts, dans la force de l’âge, quarante-cinq ans ? Impossible à déterminer. Vêtu d’un jogging noir et blanc, il devait faire son footing du matin. Reine lui répondit :
– Je sais que ce n’est pas l’idéal J’investirai dans une laisse dans la matinée. En manque, j’ai improvisé.
L’homme sourit et reprit sa course.
Reine ne s’attarda pas car il faisait froid et quelques flocons commençaient à s’éparpiller sur la ville. Les fêtes de Noël approchaient et cette période était douloureuse pour elle depuis le décès de ses parents. Ils avaient péri dans un accident d’avion cinq ans plus tôt en venant la voir pour les fêtes. Depuis elle n’avait plus jamais fait de sapin ni décoré la maison malgré l’insistance de son amie Jane qu’elle avait hébergée quelques temps.
La sonnette de la porte d’entrée retentit pendant qu’elle prenait son petit-déjeuner. Elle s’adressa à Ben :
– Ne saute pas sur la personne qui se présente ok ?
Un livreur lui remit un paquet contre signature. Etait-ce vraiment pour elle ? Oui, Reine Lorentz, 8 rue Goethe à Metz. Et l’expéditeur ? Il n’y en avait pas. Quoi ? La poste demandait toujours de mettre un expéditeur ! Mais ce colis ne venait pas de la poste ! Le livreur refusa de continuer à répondre aux questions. Ce n’était pas son problème, il livrait, point barre !
Le paquet n’était pas très lourd mais le fait qu’il soit vierge de toute inscription l’inquiétait. Et si c’était une bombe ! Elle s’adressa à Ben :
– Tu aboierais si c’était dangereux n’est-ce pas ? Bon je vais ouvrir…
A l’intérieur du paquet surprise, elle trouva des boules bleues, argent et blanches et diverses autres décorations. Une lettre y était jointe :
Reine,
Il te faut décorer un arbre de Noël en commençant par installer les guirlandes puis les boules en verre pour ne pas risquer de les casser. La disposition sera à ta convenance.
Ne laisse pas les souvenirs douloureux éteindre la magie de Noël.
Au fond de ton cœur il y a tant d’amour, ne le blesse pas par d’inutiles regrets.
Le temps passe vite, il ne faut pas le gaspiller.
Joyeuses fêtes
L’homme au manteau de neige
Après cette lecture, Reine, abasourdie, ne savait que penser ! Elle s’adressa à Ben :
– Tu arrives à croire ce truc ! Je n’ai pas de sapin en plus ! Qui me fait une telle blague ?
Elle n’eut pas le temps de s’attarder sur le sujet, un nouveau coup de sonnette. Un immense sapin en pot arrivait en livraison spéciale ! Encore aucune explication de l’homme qui lui faisait signer un bon de livraison. Il l’aida à l’installer dans le salon.
Ben se frottait contre Reine et le livreur lui dit :
– Ce chien est une merveille. Pour un berger allemand il a un regard très doux. On voit qu’il est bien traité et qu’il vous aime. Bonnes fêtes de fin d’année mademoiselle Lorentz !
Après le départ du livreur, Reine fixa le chien, il tournait autour du sapin sans le toucher.
– Ok, ok, Ben, je garde tout sans plus me poser de question comme je l’ai fait pour toi. C’était une très bonne idée alors pourquoi pas une suite heureuse ?
La tristesse d’autrefois pendant les fêtes disparaissait peu à peu, comme par enchantement et laissait place à une euphorie étrange. Ben tirait sur les guirlandes un peu trop pendantes comme pour expliquer à Reine qu’elle devait mieux les accrocher. Il poussait du museau la rallonge électrique.
– Brave Ben, tu as raison, je dois vérifier que les lampes fonctionnent. Voilà, es-tu satisfait ?
En guise de réponse, il prit un coin du carton dans sa gueule et le tira devant le sapin.
J’ai compris, tu veux m’aider, alors allons-y !
Deux heures plus tard, elle admirait son œuvre. A vingt-cinq ans, elle retrouvait son âme d’enfant romantique devant le sapin illuminé. Elle donna une petite tape sur la tête de Ben en disant :
– Merci Ben d’être arrivé ainsi dans ma vie. Tu effaces beaucoup de choses négatives de mon existence. Tu m’as réconciliée avec les fêtes de Noël. Maintenant je vais continuer le roman que j’ai commencé et dont je n’ai pas la moindre idée pour le titre.
Elle tapotait sur le clavier et s’adressant toujours à Ben :
– Non, je vais tout recommencer et t’inclure dans le récit. Ta présence attise mon imagination. J’ai envie de faire autre chose.
2 Déception
Tout était bien qui finissait bien pensez-vous ? Mais non. Ce n’était que le début d’une étrange « aventure aux ombres blanches ».
* * *
Jane revenait des sports d’hiver avec son époux Harry et décidèrent de rendre visite à Reine. A leur sonnerie, Ben se précipita à la porte et se mit à aboyer très fort.
Harry demanda à sa femme :
– Savais-tu que ton ex-propriétaire avait un chien. Pas un petit apparemment !
– Bien sûr que non ! Nous ne serions pas ici si je l’avais su… Cela va compliquer les choses.
Comme Ben ne se calmait pas, Reine l’envoya dans la salle de bain et ensuite ouvrit la porte.
Quand elle vit le couple, elle s’excusa. Elle ne comprenait pas l’attitude de son chien d’habitude très agréable.
Jane dit tout de suite :
– Je n’aime pas beaucoup les chiens, ils me font peur…
– Pas grave – répondit Reine – il restera enfermé tant que vous serez là.
– C’est que… Notre maison n’est pas terminée et nous pensions te demander l’hospitalité jusqu’à la fin des travaux, environ une quinzaine de jours. Nous ne pouvons pas passer les fêtes sans chauffage. En plus je vois que tu as tout décoré, ce serait agréable de passer Noël et Nouvel an ensemble. Mais le chien…
Reine les écoutait avec attention et un malaise l’envahit.
– Je n’aurais rien contre le fait de vous héberger mais Ben ne quittera pas la maison et ne restera pas enfermé. C’est grâce à lui que vous voyez toutes ces décorations et ma bonne humeur.
Intrigué Harry demanda :
– Comment cela ?
Alors Reine raconta son histoire. A la fin Jane rétorqua :
– Et tu as gardé ce chien et tous les cadeaux ! Le propriétaire doit le chercher, ton attitude est illégale… Veux-tu que nous recherchions le maître du chien ?
Reine ne répondit pas tout de suite Ils commençaient à l’énerver ! Quand elle prit la parole sa décision était prise :
– Je suis désolée mais vous n’allez rien faire du tout ! Ben reste avec moi et appar

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