La Conspiration du scorpion - Tome 2
134 pages
Français

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La Conspiration du scorpion - Tome 2 , livre ebook

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Description

Ex-reporter de guerre, Chris, actuellement journaliste en province, est kidnappé par deux mystérieux hommes en noir qui le somment de retrouver « l’objet sacré ». Il doit impérativement accepter cette étrange mission car ils le considèrent comme l’« Élu » et menacent de tuer sa famille en cas de refus.
Cette affaire précipite Chris en plein cœur de Paris. Aurait-elle un lien avec la découverte récente de cadavres retrouvés totalement nus, mains liées derrière le dos, à proximité de bouches de métro ? Chris offre un peu malgré lui son aide au charismatique commandant Stanaer et au commissaire Rosen pour stopper le carnage. Où va le conduire la recherche de la vérité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414313501
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-31351-8

© Edilivre, 2019
Exergue


Quand on n’a pas d’imagination, mourir c’est peu de chose ;
Quand on en a, mourir c’est trop.
Louis-Ferdinand Céline
Cette histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai inventée d’un bout à l’autre.
Boris Vian
La logique vous mènera d’un point A à un point B, l’imagination vous mènera partout.
Albert Einstein
Remerciements
A ma maman qui par amour de mère, a fait preuve de beaucoup d’indulgence et de patience pour apprécier, lire et relire ce roman et le corriger
A mon frère de Nouvelle-Calédonie, Thierry qui a conçu les couvertures pour donner vie et sens à ce roman en une « couv »
A mon parrain et oncle, Bernard, professeur de français qui sans indulgence sur la tournure, le verbe et la syntaxe mais non sans humour a corrigé aussi l’ouvrage
A ma sœur, Fabienne qui me stimule lors de joutes poétiques
Enfin… et non des moindres, à mes premiers lecteurs pour leur soutien, Virginie et mes enfants, Mélanie, Baptiste et Alexandre à qui je veux laisser une trace de mon passage
Et à Thierry, un autre, avec qui je partage le pain, qui a suivi les circonvolutions de mon imagination chapitre par chapitre chaque soir pensant à chaque instant pouvoir trouver à dire…
A mon éditeur qui a donné corps et vie à Chris né de mon imagination
Prologue
Chris tourna le coin de la rue et se dirigea le pas vif vers le domicile d’Elsa où elle habitait avec ses deux enfants depuis peu. Elle avait obtenu la garde à la suite d’une altercation avec lui un soir où il rentrait ivre d’une soirée trop arrosée, la soirée de trop. Cet arrangement n’était toujours pas accepté par Chris mais il y avait « consenti » au moment de leur séparation. Depuis, cette décision récente avait fait l’objet de multiples disputes malheureusement comme dans beaucoup de couples où chacun utilise les enfants pour faire payer l’autre. Finalement, revenant à de meilleurs sentiments, Chris avait fini par accepter.
Il se remémorait les derniers instants qu’il venait de vivre et les images de son rêve revenaient par flashs. Il était traversé par un tremblement à chaque nouvelle image. Il avait compris dans leurs grandes lignes, les messages délivrés par son rêve. J’ai changé, pensait Chris, à moi de lui démontrer. Il lui serait facile de manifester tout l’amour qu’il avait pour Elsa et ses enfants. Prouver qu’il pourrait balayer quelques quinze années de vie commune où il n’avait pas été à la hauteur comme mari et père idéal.
Il passait devant le centre commercial « E. Leclerc » de Buxerolles pour apercevoir quelques centaines de mètres plus loin, l’immeuble bas. Il donnait quasiment en face d’une place. Au rez-de-chaussée se trouvait un coiffeur pour dames.
En approchant, Chris avait le cœur serré. Il revenait de loin, il fallait qu’il lui raconte, elle comprendrait et lui tendrait la main.
Il sonna à l’interphone, et n’attendit que quelques minutes seulement avant qu’une voix féminine, claire et accueillante ne réponde. Une voix au ton assuré mais cordial lança à travers l’interphone :
– Que puis-je pour vous ?
– C’est moi, Elsa, ouvre, s’il te plaît ! il faut que je te raconte. J’ai compris beaucoup de choses. Il m’est arrivé un truc dingue ! dit-il, enjoué prêt à lui montrer combien il avait mûri, combien il regrettait ces années de galère. Ces années, où il n’avait pas compris le sens des mots être à deux puis le sens de fonder une famille. Pourquoi avait-il mis tant de temps à réagir ?
La réponse ne se fit pas attendre. Elle claqua comme la foudre qui s’abat sur l’arbre de la vie.
– Encore une de tes tentatives, Chris ! dit-elle d’une voix montrant son désarroi et surtout son exaspération. Un lourd silence se fit puis elle reprit :
– Laisse-nous, tu as encore trop bu ! Nous sommes usés par tes belles paroles. J’ai ma vie maintenant. Tu ne peux pas sans cesse débouler et déverser ta solitude et ton mal-être. Ce n’est pas vivable pour nous, pour les enfants ! Pour moi, tu comprends ?! Elle raccrocha le combiné de l’interphone.
Chris venait de prendre une claque magistrale. Il se recroquevilla lentement sur ses talons, le dos contre la porte vitrée de l’entrée. Il sanglotait à présent comme un gamin que l’on délaisse.
– Je t’aime, Elsa ! souffla-t-il en hoquetant, comment te le prouver ? Comment te prouver que j’ai changé ? pensa-t-il en quittant les lieux.
Il balayait du regard les fenêtres de l’appartement pour voir si elle l’observait, dissimulée par les rideaux.
Chris venait d’avoir 40 ans, Elsa 34. Nous étions juste après les premières années d’euphorie suite à l’élection de Jacques Chirac. Nous abordions l’année 2004 deux ans après sa réélection et déjà les premiers déçus de la droite se faisaient entendre dans les rues.
Chris avait rencontré Elsa quelques années avant son départ comme reporter de guerre pour couvrir les évènements de la guerre du Golfe nous opposant à l’Irak de Saddam Hussein. Il avait alors tout juste la trentaine. Ce fut le coup de foudre réciproque. Sa mission, qui conduisit à la séparation pour quelques mois, fut vécue comme une véritable déchirure. A son retour, les rapports dans leur couple furent compliqués, Chris avait vécu des instants très durs moralement et physiquement. Elsa avait senti quant à elle de grands moments de solitude.
– Ce cap du middle life est dur à passer ! pensa-t-il, tandis qu’il s’essuyait les yeux avec le revers de sa manche.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsque son regard fut attiré par une voiture qui rentrait sur le parking du centre commercial à petite vitesse. Une berline bleu ciel ! À l’avant on pouvait reconnaître les deux hommes en noir.
– Bordel, mais cela ne finira jamais ! » hurla-t-il les poings serrés, marchant à vive allure dans leur direction.
Chapitre 1 La soumission
Au moment où Chris arrivait à la hauteur du véhicule, la portière avant droite s’ouvrit brusquement, un des hommes en noir vint à sa rencontre et lui dit d’un ton menaçant :
– Ne faîtes pas votre forte tête, vous avez compris que nous vous trouverons partout où vous irez. Nous savons que votre famille habite le bâtiment en face de la petite place. Montez à l’arrière sans faire d’histoire, nous allons parler.
– Attendez, donnez-moi une seule bonne raison pour que je vous suive ! répondit Chris d’un ton nerveux prêt à bondir.
– Vous et votre famille êtes en sursis, il suffit d’un seul appel et votre sort sera réglé. Exécutez-vous ! coupa d’un ton sec l’homme en noir en le sommant de monter dans la voiture.
Chris monta finalement à l’arrière en maugréant. Une fois la porte refermée, simultanément une vitre se baissa séparant en deux l’habitacle et les portières se verrouillèrent. Chris n’eut pas le temps d’apprécier la situation, d’évaluer le risque qu’il venait de prendre, qu’un gaz se diffusait dans la partie arrière du véhicule. Immédiatement, il porta son mouchoir à son nez tentant dans le même temps de briser la vitre mais rien n’y fit. En un quart de seconde, il fut plongé dans un profond sommeil.
Quelques heures plus tard, il entrouvrit les yeux. Il voyait tout trouble et devait fermer un œil pour distinguer quelques formes de son environnement.
Il était au centre d’une pièce vide, allongé nu sur un sommier, les murs aussi étaient nus, quelque peu lézardés et d’une teinte jaune « pisseux ». Sur l’un des pans, il pouvait apercevoir une glace sans tain enfin le supposait-il et à l’opposé, une porte en fer. Juste au-dessus de ses yeux, une ampoule pendait au bout d’un long fil d’au moins un bon mètre. Cela faisait penser au temps de la guerre froide où les interrogatoires de la Stasi se faisaient avec une telle mise en scène. Pour autant, Chris n’arrivait à se situer ni dans le temps ni dans l’espace.
Il faisait froid. Pieds et mains liés, il sentait les fils d’acier rentrer dans ses chairs à chaque tentative de mouvement. Au-delà de la douleur qu’il avait appris à maîtriser un peu, il pensa non sans humour :
– un coup à s’enrhumer cet endroit ! C’est étonnant, comme lorsqu’on est nu, on se sent impuissant, rabaissé, à la merci de l’Autre.
Cette situation était des plus inconfortables. Chris n’avait plus la notion du temps. Sa tête pourtant bouillonnait. Il fallait qu’il sache pourquoi il était là. Il se dit que s’il se mettait à crier quelqu’un viendrait certainement. Cette foutue porte finirait par s’ouvrir. Il voulait comprendre les intentions des kidnappeurs.
– Y a quelqu’un ?! hurla-t-il. Eh ho ! Putain de merde ! poursuivit-il exaspéré en se débattant de plus belle, les poignets en sang. Il se tut et attendit quelques minutes pour écouter le moindre signe de vie. Rien, rien que ce silence étourdissant. Il avait tout juste réussi à faire vaciller l’ampoule avec le souffle de ses hurlements. Ses multiples efforts n’avaient fait que l’affaiblir encore plus, il s’endormit sur le champ.
Il fut réveillé en sursaut par un jet de liquide froid sur sa figure. Entièrement trempé, il tremblait comme une feuille sous l’effet de la bise. Il avait maintenant un jet de lumière intensément blanche sur les yeux, qui l’éblouissait lui interdisant de voir l’auteur d’un tel supplice. Il détourna la tête, essayant de retrouver ses esprits. Qu’elles pouvaient être ce ou ces connards qui se permettaient de lui faire subir de telles tortures ?
– Bordel, arrêtez cette mascarade ! hurla-t-il.
– Calmez-vous ! fit une voix nasillarde provenant de derrière. Nous avons à vous parler, et vous ne nous écoutez pas !
– Qu’attendez-vous de moi ? répondit Chris maîtrisant sa voix. Pourquoi une telle mise en scène ?
– Vous êtes l’Elu, Vous…
– Ça suffit ! hurla-t-il en coupant sèchement la parole à la v

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