La partie de jeu criminelle
101 pages
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La partie de jeu criminelle , livre ebook

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Description

La finalité dans la vie, n’est pas toujours de vivre ou d’être simplement heureux, comme la plupart des citoyens le souhaitent. Pour certains, la vie n’est que l’excuse de planifier des horreurs et d’en vouloir à la terre entière. Pour ces personnes, la manière de la voir est comme un jeu d’échec. Maitriser le crime et sacrifier autrui pour gagner. Pour obtenir entière satisfaction, l’auteur de cette partie devait la mener jusqu’à son terme. Terroriser et malmener les êtres humains ne lui suffisait plus. Il se devait d’assouvir sa vengeance et les éliminer. Son terrain de jeu devenait Paris.
Kate était placée au centre de cette partie sans le vouloir. Était-ce la seule personne qui avait les capacités pour l’intercepter ? Capitaine à la fameuse NYPD, elle se voyait priée de gagner Paris, afin d’aider Brousse et son service, à élucider, puis à appréhender un meurtrier récidiviste.
Une certitude en découlait, l’enquête révélerait une très grande barbarie !!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 octobre 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312084848
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La partie de jeu criminelle
José De Barros
La partie de jeu criminelle
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Cette histoire est une fiction, une œuvre issue de l’imagination de son auteur. Toutes ressemblances avec des personnages existants ne seraient que fortuites.
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08484-8
La finalité dans la vie, n’est pas toujours de vivre ou d’être simplement heureux, comme la plupart des citoyens le souhaite. Pour certains, la vie n’est que l’excuse de planifier des horreurs et d’en vouloir à la terre entière. Pour ces personnes, la manière de la voir est comme un jeu d’échec. Maitriser le crime et sacrifier autrui pour gagner. Pour obtenir entière satisfaction, l’auteur de cette partie devait la mener jusqu’à son terme. Terroriser et malmener les êtres humains ne lui suffisait plus. Il se devait d’assouvir sa vengeance et les éliminer. Son terrain de jeu devenait Paris .
Kate était placée au centre de cette partie sans le vouloir. Était-ce la seule personne qui avait les capacités pour l’intercepter ? Capitaine à la fameuse NYPD, elle se voyait priée de gagner Paris, afin d’aider Brousse et son service, à élucider, puis à appréhender un meurtrier récidiviste.
Une certitude en découlait, l’enquête révélerait une très grande barbarie !!
Dans les dernières heures de la nuit, les badauds allaient et venaient d’une rue à une autre en courant.
Les sirènes et les cris se mélangeaient pour ne faire qu’un.
La lumière du jour n’avait pas encore pointé le bout de son nez, qu’un vacarme infernal emplissait les rues de la ville. C’est dans ces heures où se mélangent la nuit et le jour, que les âmes sensibles aperçoivent des chroniques macabres. A les entendre, elles ont l’air bien réelles, mais à les voir, cela paraît encore plus horrifiant.
Le camion d’intervention des pompiers était déjà sur les lieux depuis environ dix minutes dans l’attente du médecin du SAMU. Mais était-ce vraiment nécessaire ?
Le corps mutilé de la jeune femme, ne laissait présager aucun miracle. Ses membres supérieurs étaient placés à cinq mètres de la tête, qui elle-même se tenait à plus de dix mètres du corps déchiqueté.
Deux, trois passants avaient déjà piétiné ses entrailles au sol, en sortant des bars de nuit avoisinants. Des témoins hurlaient d’horreur et de dégoût. La vue des ossements sanguinolents ainsi exposés venait de faire vomir Clarisse, jeune infirmière du SAMU, affectée depuis seulement un mois à Paris. Le ventre de la victime était tailladé et découpé. Le trou béant laissait apparaître ses organes internes.
La mort et les meurtres sont assez communs dans cette grande ville. Mais autant d’horreur arrivait rarement. Était-ce l’œuvre de l’homme, ou était-ce l’œuvre d’une machine ? L’horrible destin arrivé à cette femme était de toute façon effroyable.
Clarisse venait de vomir une nouvelle fois. Elle regardait les morceaux de corps gisant sur le sol avec un tel dégoût qu’elle en était toute blanche. Elle se demandait parfois si la vie finirait ainsi pour tout le monde, à savoir, dans une mort atroce et dans de telles souffrances. Pour le moment, elle n’était habituée qu’à de toutes petites interventions sur la voie publique. Son secteur d’intervention étant le premier arrondissement, peu de choses se passaient la journée. Étant amenée à être décalée, et commençant plus-tôt ce jour-là, jamais elle n’aurait pu s’attendre à une telle vision. Ce n’était pas faute d’avoir été avertie par ses collègues plus anciennes qu’elle dans le service. Avant cette intervention, cette jeune fille rigolait des histoires macabres et lugubres qu’elles lui racontaient.
L’heure n’était plus à l’émotion. Le médecin du SAMU n’avait pas eu de mal à confirmer le décès de la personne. Même si cela était une évidence, et que le simple être humain se rendrait compte de la mort de cette femme, il fallut au médecin rédiger un acte de décès authentique. Il donnait l’autorisation de conduire le corps jusqu’à la morgue, pour permettre une circulation normale de la vie, dans les rues de la ville. Il n’avait pas pris la peine de mentionner sur ses observations, la présence d’une marque lacérée sur le côté droit de son ventre, en forme de lettre C.
Une fois le décès déclaré, la dizaine de pompiers s’affairait à ranger la tonne de matériel qui se trouvait toujours au sol près de la victime. Le corps médical faisait de même. Tous ces gestes se faisaient par habitude. Ils ne prêtaient pas attention aux badauds qui s’étaient rapprochés à la limite de la zone sécurisée par la police, pour assouvir leur curiosité et pouvoir raconter des histoires glauques à leur entourage.
Afin de réguler la petite masse de gens, et afin de remettre le flux de circulation à jour, les bras du fonctionnaire de la police nationale gesticulaient dans tous les sens.
Ses collègues pouvaient commencer à œuvrer sur place. Les talkies-walkies et les gyrophares étaient toujours en marche. Les demandes d’informations émanaient sans cesse de leur Direction. Les policiers ne pouvaient certainement pas déterminer l’origine de la mort, mais ce qu’ils savaient, c’est qu’ils en avaient encore pour quelques heures sur place, à attendre que chaque service d’enquête et que le service funéraire exerce leur travail.
Depuis près d’un quart d’heure, les effectifs de la police judiciaire emmagasinaient des témoignages et procédaient à des constatations dans les bâtiments et les entrées avoisinantes. Ce travail de fourmi était extrêmement important à ce moment-là. Allez savoir à quoi allaient bien servir tous ces renseignements : élucider cette enquête, servir à des rapprochements pour d’autres faits similaires, ou alors tout simplement finir aux oubliettes. Il est de règle que, sur une affaire de cette importance, la vingtaine de policiers se devait de faire le nécessaire afin de ne rien oublier. Les effectifs de l’identité judiciaire commençaient à se mettre au travail, ils en avaient au moins pour deux heures. La minutie accordée à ces gestes techniques amenait la plupart du temps à élucider des affaires improbables.
Au bout de deux heures, presque tous les badauds étaient partis. Le peu qui restait sur place, venait d’arriver depuis quelques minutes en passant d’une bouche de métro voisine à une autre, ou pour regagner leur bureau. Seule une personne était restée depuis le début. Cette personne discrète se tenait bien à l’écart, elle faisait tout pour ne pas se faire remarquer. Elle observait le ballet incessant des allers et venues des intervenants. Elle pouvait suivre du regard le corps mutilé de la victime enfermé dans un sac plastique, conduit dans le camion funéraire. Son regard se dirigea ensuite vers le véhicule médical assistant. Il arrêta sa vue sur le visage de Clarisse, qui était toujours aussi blanche par sa première expérience sérieuse.
La lumière du jour se levait sur les bâtiments haussmanniens de la rue de Rivoli. Les premiers rayons du soleil venaient effleurer les motifs dorés de certains balcons centenaires. Ces structures devaient en avoir connu, des histoires aussi glauques que romantiques ! Les siècles se succèdent, mais les hommes ne font que passer, laissant à ces lieux de nombreux souvenirs.
Kate venait de finir son chocolat chaud et son brownie, avant de reprendre sa réflexion. Elle avait senti le besoin de se requinquer auprès du take away le plus proche, avant de retourner dans la chambre de cet appartement new-yorkais. L’homme gisait sur son lit. Il était presque dévêtu. Seul son slip kangourou recouvrait ses parties intimes. Il portait au milieu du thorax une marque en forme de cercle, comme s’il avait été aspiré par un monstre assoiffé ou alors par une espèce de machine extra-terrestre. Les agents de police arrivés en premier sur les lieux ne voyaient pas les choses autrement.
Kate observa attentivement l’homme inanimé. Le cercle formé sur sa poitrine présentait des profondeurs cylindriques égales. Les sillons étaient rouges et du sang coagulé s’y était accumulé. Ce diamètre d’une quinzaine de centimètres, avait une forme parfaite.
Autour du lit, aucune trace de sang n’était visible sur la moquette jaunie par la saleté des lieux. Un morceau de plastique blanc se trouvait près de la table de chevet. Kate le prit soigneusement à l’aide de ses gants et le plaça dans un sac en papier après l’avoir observé pendant plus d’une minute. Elle le posa près de la mallette des prélèvements biologiques. Son regard fut attiré par la présence d’un aérosol posé sur la tablette de la chambre.
Un collègue revint du salon avec des papiers d’identité.
– James Blood, il s’appelle James Blood, capit

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