Le cheveu blond
42 pages
Français

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Description

Monsieur Maindrelle a été assassiné à coup de matraque durant la soirée, pour lui voler les quelques billets qu’il gardait sur lui.


La suspicion se porte immédiatement sur son neveu, Lavarde, un peintre sans le sou. La veille, il était venu lui réclamer de l’argent et avait soupé avec lui.


Mais l’inspecteur Foulon, chargé de l’enquête, découvre un cheveu blond près du corps qui le pousse à envisager l’hypothèse d’un crime de hasard et, surtout, à trouver un autre coupable.


Heureusement pour Foulon, il va pouvoir s’appuyer sur les carnets anthropométriques D.K.V. de la police...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 janvier 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9782385011123
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

Derrière le pseudonyme de Jean NORMAND se cache l'écrivain Raoul Antoni LEMATTE.
Né à Cherbourg (Manche) le 9 février 1885 et mort à Corbeil-Essonnes (Essonne) le 28 juillet 1956, Raoul Antoni LEMATTE suit des études en Droit à la Faculté de Caen avant de bourlinguer sur les mers.
Après la Première Guerre mondiale, il se rend en Guyane où il exercera, entre autres, dans l'administration pénitentiaire.
Cette expérience l'inspirera pour son premier livre « Les mystères du bagne ou 4 ans chez les forçats » (1924).
Son amour pour la Guyane et sa connaissance approfondie de la région nourriront par la suite sa plume tout au long de sa carrière, notamment dans ses nombreux récits d'aventures :
– « Le trésor des Oyampis » (1927),
– « Les vengeurs du Soleil » (1928),
– « Les Longues Oreilles » (1929),
– …
Jusqu'à la série de 14 fascicules « Inspecteur Doublet à travers le monde » (1945).
Tous ces textes sont signés Jean NORMAND, mais Raoul Antoni LEMATTE usa aussi d'autres pseudonymes tels Fernand PETIT, Jacques LIENART ou, probablement, Maurice DUBREUIL.
Cette collection regroupera d'abord quelques récits purement policiers de Jean NORMAND avant de s'ouvrir au genre qui fit le succès de son auteur : le récit d'aventures…
Bonnes lectures.
Jean NORMAND

LE CHEVEU BLOND
Récit policier
I
PAROLES IMPRUDENTES
 
Il faisait une soirée d'été superbe, et les terrasses de Montparnasse regorgeaient de monde. Les habitués avaient délaissé le café crème rituel pour le demi mousseux, et, dans ce milieu sans façon, pas mal d'entre eux avaient « tombé la veste » pour discuter plus à l'aise.
Assis au bar d'un établissement du fameux boulevard, le peintre Lavarde et son ami Boussard discutaient métier.
Si le temps était beau, les temps, eux, étaient durs, et la peinture se vendait mal.
Ce n'était point que les amateurs fissent tellement défaut, mais tel qui s'était enthousiasmé devant une toile s'effarait aussitôt que le gérant du café où elle était exposée annonçait le prix. Et au peintre, mandé aussitôt, se proposaient des rabais catastrophiques.
— Moi, vois-tu, déclara Lavarde à son ami, si je pouvais attendre deux ou trois mois, je leur ferais voir à tous ce qu'est une exposition, et mes toiles ne partiraient pas pour une semaine de repas dans une gargote de Montparnasse.
— Attendre, oui, mais pour attendre, il faut de l'argent que nous n'avons pas. Nous en sommes tous là.
— Cinq à six mille francs, ce n'est pas le Pérou.
— Mais, ne m'as-tu pas dit que tu avais un oncle à son aise en Seine-et-Oise ? Un oncle, c'est la providence des neveux sans argent. J'ai lu ça dans des romans.
— On voit bien que tu ne connais pas le père Maindrelle, le frère de ma défunte mère. Il a passé sa vie à vendre de la toile derrière un comptoir, métier dans lequel il s'est acquis une honnête aisance, suivant le cliché consacré. Va lui parler peinture, à celui-là !
— Il est si dur que ça ?
— Dans ses jours de largesse, et ils sont rares, il se laisse aller d'un dîner et d'un billet de cent francs. Au cours du repas, il me répète que je suis son unique héritier et, qu'avant sa mort, il me faut apprendre des principes d'économie qui ne cadrent pas précisément avec l'exercice d'une profession comme la mienne.
— Moi, vois-tu, j'essaierais encore une fois. On ne sait jamais. Un coup de chance !
— Je veux bien, mais tu sais... J'irai voir le père Maindrelle dans son bled en fin d'après-midi, et aux cas bien improbable de l'invitation à dîner, je serai ici vers neuf heures.
— Je ne sais pas, mais j'ai comme un pressentiment que ton oncle pourrait bien se laisser faire.
— J'accepte ton pronostic, mon vieux, mais, pour moi, le résultat est couru d'avance.
Lavarde appela le garçon, réclama deux nouveaux demis puis passa à un autre sujet de conversation.
 
* * *
 
Le lendemain soir, il retrouvait Boussard au...

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