Le coffre-fort sanglant
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Description

Sur la route le menant chez son ami Rackers, en pleine nuit, John Strobbins a un accident avec sa moto et est projeté dans les fourrés.


Une voiture approche au loin.


Blessé à la cheville, il n’a pas le temps de l’intercepter et la voit passer devant lui. Mais, à ce moment, un bri de verre retentit et il aperçoit, à l’intérieur du véhicule, un homme en menaçant un autre d’un couteau.


Voulant se convaincre qu’il n’a pas eu d’hallucination, il fouille les alentours et découvre bien des vestiges de la vitre... mais également une vieille montre en nickel.


Arrivé péniblement jusqu'à une auberge, il y loue une chambre et, une fois enfermé, inspecte la tocante. À l'intérieur, un mystérieux plan a été gravé sur le métal...


Le lendemain, John Strobbins se fait conduire en voiture chez son ami Rackers, mais il apprend que celui-ci a été la victime d’un gang qui a déjà enlevé plusieurs personnalités de la région...




John Strobbins, c’est un peu le fils caché de Fantomas et d’Arsène Lupin. C’est un cambrioleur, aventurier, justicier, possédant des moyens démesurés, sachant se déguiser à la perfection, ayant à ses ordres un gang complet avec des ramifications dans le monde entier et aimant narguer l’autorité et, plus précisément, le chef de la police de San Francisco, James Mollescott – tout comme Fantomas le faisait avec l’Inspecteur Juve. Plus cambrioleur et aventurier que détective, John Strobbins surfe sur les succès de l’époque et navigue plus dans un monde fait d’aventures, de déguisements et de poursuites que celui plus purement policier que pouvait proposer un « Sherlock Holmes », par exemple. Situé, certes, du mauvais côté de la barrière, John Strobbins n’en est pas moins mû par une éthique professionnelle et un code moral. Voleur ! Oui, mais pas tueur et, surtout, s’il déleste des personnes de leurs biens, il choisit toujours des hommes riches, détestables et à l’honnêteté discutable. En parallèle, dès qu’il le pourra, il rendra justice sans oublier, au passage, de se garnir les poches.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791070032985
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

John STROBBINS
LE COFFRE-FORT SANGLANT
Roman policier

par José MOSELLI
AVANT-PROPOS
Dans la littérature populaire française, il est des auteurs encore plus cultes que les plus cultes des auteurs populaires.
Ainsi, s’il est indéniable que Georges Simenon, Frédéric Dard, Léo Malet... sont parvenus à des sommets dans l’esprit des lecteurs, d’autres écrivains qui, parce qu’ils sont demeurés inconnus aux yeux du grand public actuel alors que leurs textes émerveillent encore l’esprit des lecteurs d’antan et de trop rares passionnés d’aujourd’hui, ont réussi à supplanter, dans la tête de ceux-ci, leurs célèbres pairs susnommés.
Car, là où certains ont atteint la postérité grâce à une édition systématique de leur production sous le format pérenne du roman « classique », d’autres ont échoué dans la quête d’« immortalité littéraire » malgré quelques livres gravés de leurs noms – Rodolphe Bringer, Gustave Gailhard, Jean-Toussaint Samat…, par exemple.
Mais, qu’en est-il des écrivains dont les textes n’ont jamais inondé les pages d’un « vrai » bouquin qui dure, qui se prête, se revend et s’échange ?
Un auteur, en particulier, connaît la réponse puisque son surnom de « écrivain sans livre » explique, à lui seul, pourquoi il demeure inconnu de la plupart des lecteurs de notre époque.
Pourtant, son immense production, les genres dans lesquels il a œuvré, les personnages qu’il a animés, écrasent toute concurrence.
Son nom : Joseph Théophile Maurice MOSELLI alias José MOSELLI .
José MOSELLI est né le 28 août 1882 à Paris et est mort le 21 juillet 1941 au Cannet.
Parlez de José MOSELLI à un passionné de littérature populaire et vous êtes assurés de voir ses yeux clignoter de plaisir. Évoquez-le devant un lecteur lambda et vous constaterez immédiatement que ce nom ne lui évoque rien.
L’auteur est devenu tellement « Culte » auprès des aficionados de littérature populaire, autant par son parcours que par sa production, que l’on peut encore croiser des lecteurs dont les pères ou grands-pères leur contaient, enfants, leurs souvenirs de feuilletons désormais introuvables dont l’écrivain a inondé les journaux de l’époque.
Son parcours est celui d’un enfant de famille aisée qui, avide d’aventures, fugue à treize ans pour s’engager comme mousse sur un navire. Les années suivantes furent un gage de souvenirs d’évènements, de personnages et de lieux qui nourriront sa plume par la suite.
Brimé, maltraité, le gamin s’offre corps et âme à son boulot. Mais son esprit voyageur en fait un déserteur malgré lui. Alors, il continue à naviguer et à découvrir le monde avant de rentrer en France pour être traduit en « conseil de discipline ». Les juges furent cléments et organisèrent l’éducation du jeune homme qui devint Officier de la Marine marchande. Ses aventures se poursuivirent, mais, lassé, José MOSELLI chercha à se stabiliser en acceptant un poste de journaliste en charge de la rubrique « L’actualité maritime ».
En parallèle, il écrit des contes et des nouvelles et entrera en contact avec les Éditions Offenstadt pour lesquelles il produira un nombre incalculable de feuilletons pour divers journaux et magazines.
Parmi ces séries, on pourra citer l’une de ses premières si ce n’est la première : « W... vert » édité dans le magazine « L’Intrépide » de 1910. Mais, également : « Les aventures fantastiques d’un jeune policier », « Le roi des boxeurs », « Le baron Stromboli », « Les champs d’or de l’Urubu », « Les naufrageurs de l’air », « La prison de glace », « Iko Teruka », « Browning & Cie », « Triplix l’insaisissable »... et des dizaines d’autres qui s’étalaient sur des centaines d’épisodes à travers des années et des années.
Parmi ces feuilletons, certains sont devenus « cultissimes » et plusieurs fois réédités et d’autres sont comme le Saint Graal, tout le monde en parle, tout le monde les cherche, mais personne n’a réussi à mettre la main dessus – du moins, plus grand monde de vivant.
Si, certains de ses feuilletons d’anticipation, comme « La fin d’Illa », « Le messager de la planète » ou « La guerre des océans » ont eu le privilège d’être réédités à la fin du siècle dernier, toute la partie « policière » de l’œuvre de José MOSELLI a lentement disparu avec ses supports papier vieux de plus de 80 ans.
« John Strobbins, détective-cambrioleur » est à considérer comme la toute première série policière de José MOSELLI , même si la série « Les aventures fantastiques d’un jeune policier » lui est antérieure de peu.
Les aventures de John Strobbins débutèrent le 22 juin 1911 dans le n° 168 du magazine « L’Épatant » pour s’achever, dans un premier temps, dans le n° 1294 du 18 mai 1933, soit, 22 années plus tard.
Bien évidemment, la parution du feuilleton connaît des interruptions momentanées plus ou moins longues durant des années, mais c’est, au final, 73 épisodes qui sont proposés aux lecteurs du magazine.
Les premiers épisodes seront, par la suite, regroupés en recueils dans la « Collection d’Aventures » des Éditions Offenstadt – déjà éditeur du magazine « L’Épatant ». Quatre titres sortiront en 1916, puis deux autres en 1926.
En 1930 et 1931, les Éditions Offenstadt publieront 61 nouvelles aventures de John Strobbins et 4 rééditions de titres publiés dans le magazine « L’Épatant ».
Depuis, José MOSELLI est retombé dans l’anonymat qui sied si peu à son talent et à son œuvre.
Depuis, John Strobbins a disparu de l’imaginaire des lecteurs faute de réédition.
Mais ça, c’était avant…
Si l’on peut admettre, en commençant la lecture des aventures de John Strobbins, que l’on ne pourra jamais se délecter du moindre épisode – à moins de posséder tous les numéros du magazine originel sur de nombreuses années –, il serait pourtant dommage de ne pas découvrir ce personnage et cet auteur.
John Strobbins, c’est un peu le fils caché de Fantomas et d’Arsène Lupin. C’est un cambrioleur, aventurier, justicier, possédant des moyens démesurés, sachant se déguiser à la perfection, ayant à ses ordres un gang complet avec des ramifications dans le monde entier et aimant narguer l’autorité et, plus précisément, le chef de la police de San Francisco, James Mollescott – tout comme Fantomas le faisait avec l’Inspecteur Juve.
Plus cambrioleur et aventurier que détective, John Strobbins surfe sur les succès de l’époque et navigue plus dans un monde fait d’aventures, de déguisements et de poursuites que celui plus purement policier que pouvait proposer un « Sherlock Holmes », par exemple.
Situé, certes, du mauvais côté de la barrière, John Strobbins n’en est pas moins mû par une éthique professionnelle et un code moral. Voleur ! Oui, mais pas tueur et, surtout, s’il déleste des personnes de leurs biens, il choisit toujours des hommes riches, détestables et à l’honnêteté discutable. En parallèle, dès qu’il le pourra, il rendra justice sans oublier, au passage, de se garnir les poches.
Probablement, comme ses confrères devant produire énormément en peu de temps, José MOSELLI usait-il d’une plume automatique – tout comme Norbert Souvestre et Marcel Allain avec Fantomas ou Jean Ray avec Harry Dickson... Cette contrainte, si elle peut élimer une plume et atténuer un style, bien maîtrisée, elle parvient à insuffler un élan et une fluidité qui se marient à merveille avec le genre « aventures ».
Lorsque, en plus, l’auteur est talentueux, qu’il bénéficie d’une forte imagination, alors, le lecteur a toutes les chances de se délecter de savoureuses péripéties.
Mais, plus encore que les atouts déjà cités, la série « John Strobbins » est portée par des épisodes qui s’enchaînent et se suivent sans se suivre et s’enchaîner et de longueurs très hétérogènes. De quelques pages à plusieurs dizaines, les intrigues tiennent le lecteur en haleine et lui donnent envie d’en découvrir d’autres... et d’autres... et d’autre

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