Le Document caché VII
206 pages
Français

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Le Document caché VII , livre ebook

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Description

Mission Altaï est un roman où se mêlent espionnage, amour, humour, suspense et action.
L’Altaïl est un joli nom qui évoque une région sibérienne à la limite de la Russie, de la Chine, du Kazakhstan et de la Mongolie, pour peu qu’on choisisse la géographie administrative ou physique. Mais c’est aussi une région surveillée par les services secrets du monde entier, dont la D.G.S.E. française, d’où ce roman de la série Le Document caché toujours basé sur la réalité.
Une belle histoire pour les soirées froides de l’hiver, ou douces du printemps face au soleil couchant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2019
Nombre de lectures 14
EAN13 9782414323463
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-32347-0

© Edilivre, 2019
Du même auteur
Du même auteur :
– Saint-Palais, commune saintongeaise en Blayais, d’aut’foé à aneut.
Chez l’auteur, Saint-Palais, 2002. Epuisé.
– Libre hors de mon corps , éd. Bénévent, Nice, 2007. Epuisé.
– L’enfant perdu de Mauvallon , éd. Le Croît vif, Saintes (17), 2010.
– Le document caché, hist. I et II, éd. Vents salés, Mérignac (33), 2011.
– Le document caché , hist. III et IV, éd. Edilivre.com, Saint-Denis (93), 2013.
– Le document caché, hist. V, éd. Paulo-Ramand, Nantes (44), 2014
– Le document caché, hist. VI, éd. Paulo-Ramand, Rezé (44), 2017
– J’ai failli mourir sur la route , éd. Edilivre.com, Saint-Denis, 2014.
Nicolas ROERICH a peint de très nombreux tableaux dont « Le Trésor de la Montagne » et « Le Trésor caché ».
Il s’agit bien sûr des trésors spirituels mis à la disposition de ceux qui ont la volonté de les déterrer.
Exergue


« Le renseignement est tout à la fois une info (le produit), une activité (la pratique) et une organisation, (le producteur). »
KENT, Professeur à Yale (U.S.A.)
L’ALTAÏ est une région située à la jonction de la Sibérie orientale russe, du nord-est du Kazakhstan, du nord-ouest de la Chine et de l’ouest de la Mongolie.
C’est une région stratégique car elle jouxte le Xin-Jiang, la grande province chinoise où se trouvent des minerais, du pétrole et des bases de lancement de missiles et de fusées.
Elle est également stratégique car y passent la nouvelle route de la soie et des oléoducs vers la Russie qui y fait passer son pétrole vers la Chine.
Mais un élément nouveau vient perturber fortement cet état géostratégique stable.
P’tit Jean, Vincent, Hélène, Amandine et Alexia, tous agents actifs du Service Action de la D.G.S.E., y sont envoyés.
Parviendront-ils à faire la lumière sur cet évènement extraordinaire qui risque entraîner un conflit nucléaire entre la Chine et la Russie, ce qui entraînerait probablement la fin du monde actuel ?
Rien n’est moins sûr.
France
Chapitre I
Une lune blanche éclaire la nuit douce de cette fin de mission de mars 2016, alors que les beaux jours du printemps commencent, comme souvent à cette saison dans la Saintonge girondine. Les fleurs du prunier tout proche embaument encore l’air.
Marie, jolie brune souriante aux beaux yeux marrons légèrement en amande, vient fermer les contrevents en bois depuis l’extérieur afin d’inhaler une bouffée de bon air parfumé de ce début de nuit. Ensuite elle fermera le loquet depuis l’intérieur avant de fermer les fenêtres à double vitrage qu’elle a fait poser pour les économies d’énergie en hiver.
Elle est enceinte de six semaines et en ressent un bonheur bouleversant fait d’une joie intense et d’une inquiétude quasi existentielle. Elle est folle amoureuse de son ami, jeune consultant international après avoir fait Sup de Co La Rochelle et avoir passé trois mois à Pékin et un an en Australie : un « galopeur de talent », comme elle aime l’appeler lorsqu’il la soûle un peu trop avec ses voyages et ses contacts internationaux parfois de haut niveau.
Bien sûr, elle pense qu’il la trompe de temps en temps, car les occasions doivent parfois être très belles, mais elle s’en moque ; pourvu qu’il aime aussi leur futur garçon, cela n’a pas d’importance. Elle sait bien que les hommes ont une partie du cerveau (une « grosse » partie, pense-t-elle) dans le pantalon, là où ils adorent qu’on les caresse, sans doute pour stimuler leur « intelligence ».
De la même façon, elle « sait » qu’elle attend un garçon. Elle le prénommera Jésus. Non qu’elle soit croyante, mais parce qu’elle trouve que cela sonne bien et puis, aujourd’hui, plus personne n’ose plus prénommer son fils ainsi. Au cas où ses camarades se moqueraient de lui à l’école, elle lui donnera un deuxième prénom, Nicolas, comme le Père Noël dans le Nord et dans l’Est. Un très joli prénom qui plaira certainement aux filles si belles dans leurs minirobes légères qui volent au vent et montrent leur culotte dans un élan de beauté offert à la nature.
Et puis, avec son prénom à elle, Marie, ce sera rigolo d’avoir un fils nommé Jésus. « Oui, en vérité, je vous le dis », ce sera comique se dit-elle en souriant à ce bel avenir heureux.
… Il est resté caché silencieusement derrière le gros arbuste, cet imposant laurier doré de trois bons mètres de haut et d’un mètre cinquante de diamètre (et il continue de croître).
Coiffé d’une cagoule noire, d’un sweat sombre à capuche relevée sur sa tête, avec un blue-jean bien propre mais un peu usagé et des baskets bleu foncé, il avance silencieusement vers la belle fermière (en réalité elle n’élève que trois poules afin d’avoir de bons œufs frais au « jaune » orange, contrairement à celui des œufs achetés en grande surface tout pâlichons comme apeurés de se retrouver dans une poêle.
Il n’est plus qu’à une cinquantaine de centimètres d’elle. Elle ne l’a toujours pas entendu, perdue dans ses pensées si douces et si belles.
Dans sa main droite, il serre un drôle de couteau, genre poignard de commando : une poignée noire avec des endroits arrondis pour positionner les doigts, un côté de la lame brillante en dents de scie et l’autre coupant comme un rasoir. C’est celui-ci qu’il va utiliser, ainsi le « travail » sera fait proprement comme celui d’un vrai pro qu’il est effectivement.
Au moment où elle l’entend, il est trop tard. Elle commence à tourner la tête vers la gauche mais n’a pas le temps de terminer son mouvement. Il est sur elle. Plaqué sur son dos, son sexe à hauteur de ses fesses, car il s’était baissé pour l’approcher, il lui met la main gauche sur la bouche, lui enfonce la lame dans le cou et lui tranche profondément la gorge de gauche à droite alors qu’il a une érection.
Le sang gicle partout sur les contrevents et, de part et d’autre, sur le mur blanc recrépi depuis peu, multiples taches noires sur un mur assombri par la nuit. « Nuances de noirs » dirait un certain peintre.
Aussitôt l’égorgement terminé, il se retire en marche arrière afin de ne pas être atteint par les projections de sang et s’enfuit aussi silencieusement qu’il est arrivé, laissant gésir sur le trottoir le corps enceint et gigotant de la petite Marie qui ne fera pas naître son enfant Jésus. En d’autres temps, cela eût pu changer notre histoire.
Le tueur est rapidement « récupéré » dans une Citroën noire discrètement garée, tous feux éteints, devant le portail. Aussitôt, mais sans accélération vive pour la discrétion, elle disparaît dans la nuit sur la route départementale 255 en direction de Mirambeau puis de l’autoroute A10 vers Paris.
Il vient alors à Marie une vision d’un corps allongé, le sien, gisant en bas, sur le trottoir. Elle comprend ce qui vient de lui arriver et voit s’enfuir son assassin dans un véhicule sombre… Et son bébé, son petit Jésus qu’elle vient de perdre ? Que va-t-il devenir ?
– Bon Dieu, « Ils m’ont retrouvée ! » pense-t-elle soudain. Elle s’est pourtant enfuie discrètement, exfiltrée in extrémis par ses collègues afin qu’elle puisse venir faire son rapport concernant une sorte de réveil, ou plutôt d’éveil, d’un islam radical au Kazakhstan dont les Russes et les Chinois semblent s’inquiéter, et pour relater un autre phénomène beaucoup plus inattendu…
Le lendemain matin, une voisine, qui était en train de devenir sa copine, vient lui rendre visite et découvre le spectacle hideux de Marie baignant dans son sang.
Contrairement à ce qui se passe dans les séries tv US souvent très répétitives « pour être aimable », elle ne lance pas un cri strident et ne s’enfuit pas en courant pour appeler les secours. Elle met sa main gauche devant sa bouche et étouffe un « merde ! putain, c’est dégueulasse ! ».
– Marie, murmure-t-elle, avec une forte envie de vomir qui vient de lui monter tout-à-coup à la gorge. Qu’est-ce qui s’est passé ? interroge-t-elle à voix haute, ses paroles portées par le vent d’est qui va assécher le sol et les gorges toute la journée et faire ainsi disparaître la promesse de beaux fruits déjà dévorés prématurément par les étourneaux et les moineaux.
Elle porte sa main gauche (elle est gauchère, « et gauchiste aussi », précise-t-elle lorsqu’on insiste dans le questionnement) vers la poche gauche de son jean où elle est censée avoir mis son portable avant de sortir de chez elle. Mais, comme souvent, elle l’a laissé sur le buffet, à portée de main. Son copain Daniel qui, lui, a les pieds sur terre, la nomme joliment, mais un peu méchamment aussi, « Colibri », c’est-à-dire joli (très joli même, en ce qui la concerne), mais tellement tête en l’air ! Mais il lui pardonne tout à cause de son joli minois aux yeux coquins, entouré d’une chevelure blonde.
Affolée, elle recule à petits pas contraints, ses jambes et ses cuisses étaient paralysées, engourdies, comme après une longue période où elle serait restée devant un bon bouquin à suspense ou bien d’aventure. Puis elle se tourne vers la gauche, regardant vers le sud le chemin qui poudroie, mais elle ne voit rien venir.
Elle repart alors chez elle récupérer son téléphone et appeler le « 15 ». Tout en commençant à courir, elle semble prendre conscience du drame sanglant et se demande si elle doit effectivement appeler le « 15 », le S.M.U.R., ou bien le « 18 » pour les pompiers. Les premiers vont envoyer une ambulance avec un médecin, qui s’arrêtera probablement sur la place, à Etauliers, par manque de temps, en attendant le véhicule des pompiers qui viendra les rejoindre. Quant aux pompiers, ils viendront directement chez Marie pour l’emmener à l’hôpital de la Haute-Gironde, à Blaye, mais sans médecin.
Essoufflée, elle arrive chez elle, environ cent ci

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