Le mystère de la parcelle 311 Bnd
144 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le mystère de la parcelle 311 Bnd , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
144 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

À la recherche du champ perdu dans un hameau du Périgord


De nos jours, entre Périgord, région parisienne et Islande... Début de vacances mouvementé pour Vick, jeune femme flic venue retrouver sa grand-mère adorée dans son village du Périgord blanc. Alors qu’elle aspire à profiter d’une pause estivale bien méritée au cœur d’un paisible environnement champêtre, elle est confrontée, dès son arrivée, à une véritable épidémie de disparitions toutes plus mystérieuses et inquiétantes les unes que les autres... Tout de même surprenant dans un si petit hameau ! Que se trame-t-il derrière tout cela ?


Entre Pendard le voisin nanti et véreux par qui la sombre histoire a débuté, Nadia sa mère si distante qui semble avoir quitté sa terre islandaise de façon précipitée, son chéri qui vient de sortir de prison, Demaison l’inefficace responsable de l’enquête officielle et l’énigmatique Érick, lequel ou lesquels d’entre eux sèment donc la zizanie ? Qui pourrait élucider l’énigme mieux que Vick elle-même ?



Dans cette intrigue riche en
ressentiments,
l'auteure ne délaisse pour autant jamais sa plume poétique débordant d'humanité et d'amour...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 janvier 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368328897
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le mystère de la parcelle 311 Bnd
















Toutes ressemblances entre la réalité et cette fiction ne seraient que fortuites.
















La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Brigitte Bonidon




















Le mystère de la parcelle 311 Bnd




























Table des matières





Entre 9.1 et 2.4        9
Disparitions        53
Recherches        75
Paris Reykjavik        203
Retour à Lavaure        263
À la recherche du chemin de vérité        313
À la recherche de la paix        349




Entre 9.1 et 2.4


Il était presque 19 heures 45 lorsque je rentrai dans mon petit appartement qui me servait surtout de dortoir. Je fus aussitôt saisie par la chaleur suffocante et la quasi-obscurité qui y régnaient. Pourtant, je n’avais pas d’autre choix que de barricader ma pièce principale située plein sud, recevant le feu de l’astre solaire une bonne partie de la journée. Nous étions mi-juillet, cette configuration ne représentait donc rien d’anormal. Aussitôt les volets montés et la clarté retrouvée, j’appuyai sur le bouton de mise en marche de mon ventilateur qui me permettrait de respirer à défaut de faire baisser la température ambiante.
La blancheur des murs irradiait sur l’ensemble de cette pièce empreinte de modernité qui faisait à la fois office de cuisine et de salon. Cette luminosité soudaine me permit ainsi de remarquer quelques boulettes de poussière qui commençaient à éclore sur le sol de mon lino grisâtre. Je n’appréciais pas cela, pourtant je n’avais pas le temps d’y remédier. De toute évidence pas ce soir-là   ! Je me désolais en pensant à ce maudit ménage que je n’avais pas effectué depuis un bon moment. Une semaine   ? Probablement davantage   ! Je culpabilisais tout en sachant que les tâches domestiques ou culinaires n’étaient point mon passe-temps favori. En dehors de mon métier qui me prenait la majeure partie de mon temps, je préférais me revigorer les jambes au grand air de la liberté ou bien me parfaire tonus et force mentale dans la salle de sport la plus proche de mon domicile.

En cette avant-veille de vacances, je ne manquais pas d’occupations entre rangement, préparation de valise, mise à jour de diverses paperasses administratives. En premier lieu, je commençai à mettre de l’ordre dans cette pièce principale que j’avais quelque peu délaissée ces derniers temps. Ensuite, je rangeai mes vêtements propres disposés sur mon séchoir tout en choisissant ceux que j’emporterai pour mes trois semaines de vacances en Périgord. Je tenais à terminer cette corvée avant de grignoter. Tout en pliant du mieux possible mes tee-shirts, pantalons, culottes, serviettes de toilette, mes pensées s’exilaient en Périgord, là où je séjournerai dans moins de 48 heures, dans mon espace de liberté verdoyant qui m’apaisait comme nul autre. J’y serai auprès de ma Mamounette, cette grand-mère chérie qui saurait comme à chaque fois apaiser mon corps détrempé et mon âme douloureuse…

Tenant une pile de tee-shirts propres que je venais de plier et que j’acheminais en direction de mon dressing, mon portable posé sur l’accoudoir de mon canapé en similicuir noir émit ses notes de musique Disco appartenant à une autre génération. Si la musique me convenait, la sonnerie de ce téléphone m’irritait de considérable façon   ! Je ne pus m’empêcher de jeter un œil curieux sur l’écran de mon portable. Lorsque je vis affiché le nom de la personne qui tentait de me joindre, j’abandonnai sur l’assise du canapé les fringues que je tenais entre les mains pour m’emparer de l’appareil avec nervosité. Ma chère grand-mère, celle qui m’avait élevée et faisait pour moi office tout à la fois de mère, de meilleure amie, de confidente, mon irremplaçable pilier qui me remontait le moral, sachant me rassurer comme personne, ma chère Mamounette qui m’avait déjà téléphoné quelques minutes auparavant, me rappelait. Ça devait être important, voire grave, car elle n’avait pas l’habitude de me déranger à cette heure-là pour me raconter des broutilles   ; je le savais trop bien   !

— Mamou c’est toi, qu’est-ce qu’il t’arrive   ?

Pour toute réponse un silence pesant…

— C’est toi   ? Mamou c’est toi   ? Coucou, je t’écoute   ! Hou hou, je suis là   !

Pas de réponse… Puis plus rien… Je tentai de la rappeler, mais pour toute réponse, une sonnerie occupée, une fois, deux fois, trois fois… Que se passait-il   ? Debout, les sourcils froncés, la mine contrariée et surtout inquiète, je décidai d’attendre avant d’essayer à nouveau.
Je saisis le linge que j’avais délaissé, le repliai pour le placer sur mes étagères, je choisis d’autres tee-shirts plus légers, des shorts, une ou deux robes de saison que je ne portais jamais pour travailler, uniquement pour flâner en ville, le plus souvent lorsque je partais en vacances.

Ayant achevé cette besogne et commencé à préparer ma valise, je tentai de rappeler ma grand-mère. Sans succès. Je savais qu’elle ne gardait pas son téléphone en permanence avec elle. Elle le posait dans une pièce où il pouvait végéter pendant des heures sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle pouvait tout aussi bien le mettre dans son sac à main ou dans une poche de veste, le lui laisser, puis devoir se mettre à sa recherche pendant un long moment. Elle me confiait parfois qu’elle passait beaucoup de temps à fouiller sa maison pour retrouver cet «   engin   » comme elle le dénommait : cela l’exaspérait. Pour justifier de son étourderie, elle invoquait les difficultés d’adaptation qu’elle rencontrait en raison de son grand âge. Je lui répondais à chaque fois en riant qu’elle était encore jeune, ce à quoi elle répliquait : «   Tu verras quand tu auras mon âge   !   ». Nous nous comprenions si bien   !

Il était désormais grand temps que je me restaure, ensuite je la rappellerai. De toute façon, elle ne se couchait jamais avant 23 heures.
La moiteur ambiante commençait à m’oppresser, car malgré mon habitude de baigner au plus près de situations tendues, tout ce qui touchait à mon cœur et en particulier à la femme que je chérissais le plus au monde, me mettait dans un inexplicable état d’anxiété. Mes cheveux retenus en queue de cheval hirsute s’agitaient dans tous les sens, sortant de leur élastique sous mes tenaces mouvements de tête, mes trépignements aussi virulents que ceux d’une enfant gâtée qui souhaite obtenir une faveur de la part de ses parents. Mes yeux vert amande d’ordinaire empreints de sérénité avaient viré au gris vert acidulé synonyme de questionnement voire d’inquiétude.
J’imaginais que ma grand-mère avait oublié son téléphone sur son bureau ou sur la table basse de son salon. Je me rassurais ou du moins tentais de me rassurer comme je le pouvais. Seulement une dizaine de minutes auparavant, nous avions surtout conversé au sujet de l’heure à laquelle j’arriverai chez elle le surlendemain. Après réflexion, il est vrai que j’avais perçu une certaine inquiétude dans sa voix lorsqu’elle m’avait brièvement annoncé  : «   Tu sais, il me tarde que tu sois là pour qu’on puisse parler de ce morceau de terrain   !   ». Face à mon questionnement, elle n’avait pas souhaité en rajouter davantage : «   Tu sais bien cette fameuse parcelle…   ». Devant mon obstination à ne rien comprendre, elle m’avait réitéré que ce n’était pas la peine qu’elle me fasse perdre du temps avec cela, qu’on aurait le temps d’en discuter de vive voix durant mon séjour.
Ensuite, elle avait dû laisser son téléphone à l’endroit où elle se trouvait durant l’appel, à présent je l’imaginais en train de dîner, son esprit rêveur plongé dans son immuable journal télévisé du soir…
Elle avait aussi évoqué une importante cellule orageuse qui devait atteindre le Périgord dans la soirée ou dans la nuit. Elle avait même précisé qu’une vigilance orange avait été mise en place (ou bien allait l’être). Je dois avouer que je n’y avais pas vraiment prêté attention sur le moment, car des alertes il y en avait souvent sans que rien d’exceptionnel ne se produise   ! En me repassant la conversation, je réalisais que sa voix semblait hésitante, limite angoissée. Avait-elle peur que l’orage la prive de moyens de communication   ?
Il n’y avait plus grand monde dans son village. Privée d’électricité, de téléphone et d’Internet, cela pouvait s’apparenter à vivre quelques jours de galère comme ce fut le cas en décembre 1999… En espérant qu’aucun arbre ne s’abatte sur les routes. Sa maison, elle, ne risquait rien, du moins aucun arbre ne risquait endommager sa toiture, par contre le vent pouvait emporter quelques tuiles. De toute façon, dans une trentaine d’heures, je serai chez elle. J’essayais de m’apaiser en me représentant une multitude d’explications.

J’ouvris un paquet de chips que j’avalai avec gourmandise, puis je dénichai dans mon frigidaire quelques yaourts aux fruits dont la date de péremption était dépassée de quelques jours. Il fallait donc que je les termine à tout prix avant de partir. Pendant cette courte pause, mes pensées verdoyaient, se perdant entre deux chênes protecteurs qui offraient leur ombre bienvenue lors de mon footing matinal, une bonne séance de lecture ininterrompue du dernier polar de Maxime Chattam que j’affectionnais tant, une journée émotion en mode découverte d’un site que nous irions découvrir en duo avec ma Mamounette. Cette année, n

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents