Le Syndrome de S.
280 pages
Français

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Description


Après une dernière enquête londonienne très éprouvante, l'inspecteur Franck Adams est de retour au pays, son Australie natale, afin de se ressourcer auprès des siens.



Cependant, c'est sans compter sur des évènements qui l'atteindront de plein fouet : la disparition de sa cousine Sarah.



Alors que tout semblait être planifié pour des vacances reposantes, voilà notre jeune inspecteur aux prises avec une nouvelle enquête remplie de rebondissements.



Meurtres crapuleux, disparitions inquiétantes, manipulations diverses, tout est ici résumé pour vivre une aventure policière palpitante où personne n'en sortira totalement indemne.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414187546
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-18752-2

© Edilivre, 2018
Préface
C’est toujours avec exaltation que je commence un nouveau récit.
Un peu comme lorsque l’on s’apprête à retrouver un ami de longue date, que le temps a quelque peu écarté de votre route et que l’on aime à retrouver au détour d’un chemin.
Les retrouvailles avec Franck Adams me tardaient et elles étaient immanquables.
Voilà chose faite.
A vous de jouer mon cher…
Cathy Marchand-van den Daële dite « Kate » (Deux Acren – Hainaut – Belgique)
Résumé
Lors d’une première rencontre avec notre héros (Venins) et son enquête londonienne très éprouvante, l’inspecteur Franck Adams est de retour au pays, son Australie natale, afin de se ressourcer auprès des siens.
C’est sans compter sur des évènements qui l’atteindront de plein fouet : la disparition de sa cousine Sarah.
Alors que tout semblait être planifié pour des vacances reposantes, voilà notre jeune inspecteur aux prises avec une nouvelle enquête remplie de rebondissements.
Meurtres crapuleux, disparitions inquiétantes, manipulations diverses, tout est ici résumé pour vivre une aventure policière palpitante où personne n’en sortira totalement indemne.
Remerciements


Merci à mes amours Christian, Léna et Jérôme, pour tout (ils sauront)
Merci à Bud, Popeye (ils sentiront)
Merci à Jean-Luc Demecheleer alias Dark pour son aide et sa patience…
Exergue


« Méfiez-vous des ombres tapies dans les recoins de votre âme.
Même enfuies après des années d’efforts à les faire taire, elles peuvent ressurgir du passé, plus cruelles que jadis, plus implacables que dans vos souvenirs. »
– Dicté, un soir de belle lune par un invisible visiteur… –
Chapitre 1
Ce fut un fait divers banal, retranscrit pourtant dans tous les journaux du coin et de la capitale.
Il ne se passait pas grand chose dans cette petite ville perdue au fin fond de cette Australie gigantesque.
Cependant, chacun se demanda ce jour-là, comment il était possible de commettre un tel acte sur un enfant.
Il existait tellement de moyens efficaces pour se protéger des grossesses non-voulues.
Chaque jour des associations prenaient vie partout dans le monde, décriant des faits de ce type.
Des émissions de télévision expliquaient aux jeunes, avec grand renfort d’images, de petits films, comment faire pour se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles, des programmes existaient pour expliquer aux jeunes femmes comment ne pas se retrouver avec une grossesse non désirée.
Alors, pourquoi, ce petit bout d’homme avait-il vu le jour pour la perdre quelques instants plus tard, noyé dans une baignoire ?
Infanticide ?
Cruelle réalité…
Gratuité de l’acte…
Mauvaise conjugaison du verbe « aimer »…
Quel avait été le poids de son désarroi pour pousser sa mère à lui ôter le souffle, alors qu’elle le lui avait donné un peu plus tôt ?
Les descriptions, les plus affreuses, les plus malheureuses aussi, fleurissaient dans des colonnes entières, imprimées à la hâte dans l’émoi du moment, le stress de l’édition de la première page.
Ce bébé, ce nouveau-né flottait dans l’eau, les yeux fixés pour l’éternité sur le plafond d’une salle d’eau crasseuse.
Petite parcelle d’étoile accrochée définitivement à un ciel sombre d’une existence débutante coupée court à son premier cri.
En avait-il eu le temps d’ailleurs ?
Comme si cela ne suffisait pas dans la description sordide des faits, les journaux précisèrent le sexe de l’enfant : un petit garçon.
Un fils…
Un fils, qui aurait pu faire le bonheur d’une autre femme, s’il lui avait été donné de le porter avec amour et espoir.
Mais non !
Quelqu’un, quelque part en avait décidé autrement et la bête qui résidait en elle, antique mémoire de son évolution de primate, l’avait aidée à mettre un terme, un point final, un non retour programmé.
Et ce nourrisson d’être découvert dans un motel mal famé, gris, défraichi, au milieu de l’eau rose d’un sang inconnu, à côté de draps ensanglantés jonchant le carrelage tanné de la salle de bain.
La femme l’avait mis au monde, avait accouché là, seule.
L’enquête l’avait démontré.
Elle avait du hurler, lutter contre la douleur pour l’expulser de ses entrailles.
Et pourtant, personne n’avait rien entendu, rien vu, rien signalé.
Un couple, dans l’autre chambre, était trop occupé à cuver leurs packs de bière bon marché, et dormait.
D’autres se disputaient.
Et l’homme avait cogné dur sur le visage blafard de sa femme, la laissant assommée quelques minutes sur le sol.
Non, personne n’avait rien entendu.
De toute façon, était-ce la meilleure solution que de s’occuper de la vie des autres, alors que la sienne était déjà si compliquée ?
En ces années quatre-vingt, le chômage sévissait, et il était bien difficile pour ces pauvres bougres de nouer les deux bouts, au terme d’un mois passé à se demander de quoi demain serait fait.
On avait fermé les usines, les unes après les autres, et les hommes s’étaient retrouvés à la rue, obligeant leurs épouses et leurs ribambelles d’enfants à jouer les apprentis sorciers pour survivre.
D’autres avaient décidé de quitter leur pays natal ou leur région pour des coins plus prospères, du moins le pensaient-ils.
La vie était rude.
Les gens cherchaient à gagner de l’argent par tous les moyens possibles.
Certains trouvèrent le coupable idéal de leur misère : le « système »…
Englobant tout, ce terme fut mis à contribution pour bénir toutes sortes de crimes : vols, braquages, meurtres, enlèvements,…
C’est dans ce contexte que naquit « l’enfant de la baignoire » , comme on surnomma l’affaire, quelques jours plus tard, après la découverte du petit corps.
Il y eut une enquête qui se voulut sérieuse, qui le fut peut-être, tant l’opinion publique était écœurée par ce crime.
Elle fut menée tambour battant avec trop de hâte à découvrir la coupable sans doute.
La pression de la rumeur populaire fit le reste et la presse se fit les choux gras de cette abomination.
La « Une » des journaux télévisés en parla un certain temps, gonflant l’affaire pour obtenir de l’audimat aux différents passages sur antenne, pour finalement tomber dans l’oubli, petit à petit au profit d’autres faits, sans doute, à leurs yeux, plus importants.
L’oubli s’installa.
Ce sentiment était la plus simple réponse à donner au mal-être que chaque citoyen ressentait.
La solution la plus simple que l’esprit des hommes trouve lorsqu’il rencontre une telle difficulté.
Aussi, malgré la bonne volonté démontrée par la Police, les choses se tassèrent, laissant, ça et là des éléments importants, flagrants.
Le temps effectua son implacable travail.
On oublia très vite « l’enfant de la baignoire ».
On classa l’affaire.
Plus de dix ans après, le dossier dormait dans sa boite de carton jauni, sous une couche de poussière grise, avec comme seule inscription, un numéro écrit au marqueur et des initiales.
Cela était sans compter sur la vengeance de la vie et le droit qu’a celle-ci à faire ressurgir un passé oublié et que l’on aurait aimé laisser dormir à jamais.
C’est également sans en savoir les effets, que deux décennies plus tard, l’arrivée de Franck Adams posant son pied sur l’asphalte brûlant de l’Aéroport d’Adélaïde Ville, allait provoquer, alors que lui-même ne se doutait de rien !
Chapitre 2
Bercé par le mouvement aérien du Boeing dans lequel il se trouvait, Franck Adams se réveilla seulement quand l’avion se posa sur la piste d’atterrissage.
Il avait mangé, lu, pris quelques notes dans son petit agenda de cuir noir logé comme à son habitude dans la poche de sa chemise, et puis il s’était laissé aller à une agréable somnolence, une bonne partie du voyage.
Malgré l’univers clos de la cabine de cet avion gigantesque qui le ramenait chez lui, il avait réussi à trouver le sommeil. Malgré le bruit des moteurs vrombissants, des allées et venues des hôtesses et des stewards poussant des chariots proposant des boissons, des collations de tous types, et surtout des cris de sioux poussés par le petit rouquin de cinq ans, assis juste sur le siège en face du sien !
Bref, il avait dormi, épuisé, mais surtout heureux, comblé, car dans quelques heures, il retrouverait sa patrie, sa famille et sa chambre au sein de la maison familiale.
Franck s’étira un peu malgré l’exiguïté de l’espace qui lui était imparti.
Il bailla, et c’est à ce moment qu’un minuscule projectile lui percuta la joue.
Son regard rencontra presque immédiatement, entre les deux sièges, celui du jeune garçon assis devant lui.
Ce dernier, ravi de sa prouesse, émit un petit ricanement à peine perceptible, mais que sa mère détecta pourtant :
– Lucas ! Voyons… Ne dérange pas le monsieur ! – dit-elle d’une voix plaintive et molle.
Puis, se retournant, elle aussi :
– Pardon, Monsieur, mais garder un enfant assis pendant aussi longtemps n’est pas facile !
Franck sourit d’un air compatissant mais ne dit rien.
Il les aurait volontiers étranglés tous les deux, mais sa bonne éducation, sa gentillesse naturelle et l’évolution millénaire de l’espèce humaine, sans doute, le retinrent d’assouvir sa vengeance.
Le fameux Lucas reçut une leçon de conduite en bonne et due forme qui ne sembla pas l’atteindre mais se calma instantanément lorsque Franck Adams lui montra discrètement sa plaque d’inspecteur en mimant un canon de révolver pointé vers le turbulent.
D’un seul coup, ce dernier se rassit et se tut jusqu’à l’arrêt complet de l’avion.
L’inspecteur aimait pourtant les enfants…
Il en aurait sûrement un jour, mais il se promit, ce jour là, de mieux les éduquer.
En aucun cas, il ne voudrait que sa progéniture ne ressemble à « ça ».
Parfaitement réveillé, à présent, il jeta un

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