Les Origines d un cauchemar
180 pages
Français

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Les Origines d'un cauchemar , livre ebook

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Description

Elle ouvrit soudain les yeux. Sarah ne savait pas ce qui l'attendait. Elle ignorait encore que, dans un instant, sa vie allait complètement basculer dans l'horreur, dans la perversité et la peur ! Tout à coup, un tueur sanguinaire pénétra dans la pièce dans laquelle elle était attachée...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 février 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414008230
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-00821-6

© Edilivre, 2017
Chapitre 1 Pourquoi moi ?
J’ouvre les yeux, il fait sombre. J’entends du bruit, je ne suis pas seule. Je suis ligotée. Mes bras, mes jambes et ma bouche sont recouverts de papier collant affreusement solide. Qu’est-ce que je fais ici ? J’ai déjà regardé des films d’horreur ressemblants à cette situation. Dans ces films, celle-ci était toujours suivie de viols, de meurtres ou de torture. Mon Dieu, que va-t-il m’arriver ? Qu’ais-je fait ? Me rappelant alors que d’autres personnes étaient ici, j’ai essayé de leur parler, ce qui a ressemblé à un murmure mélangé à un fredonnement. Plusieurs autres personnes ont donné l’impression de vouloir me répondre mais en vain. Eux aussi doivent être dans le même état que moi… J’ai toujours mes vêtements sur moi mais mon portable, qui était dans ma poche droite, n’y est plus. J’avais également, dans une des poches de mon jeans, un peu de monnaie et un élastique à cheveux, enfin comme d’habitude je suppose. Ceux-ci ont disparus eux aussi.
D’un coup, la lumière s’est allumée ! Sur un léger « clic ». Après un agressif picotement dans les yeux j’ai pu apercevoir que nous étions une dizaine de personnes assises à même le sol en cercle, ligotés tels des cochons sur le point de se faire égorger ! Devant une porte semi-entrouverte se dressait, debout, un homme entièrement vêtu de noir. Il portait des bottes en cuir assez abimées (noires), un vieux pantalon noir à moitié caché par ses bottes et par une longue veste qui, elle non-plus, n’étais pas toute neuve. Il portait également un chapeau dans le genre chapeau de pêcheur et une écharpe qui lui recouvrait la moitié du visage (son menton, sa bouche, son nez, ses joues). Il tient un couteau dans sa main ! Mon cœur se met à battre encore plus fort qu’avant !
– Oh non, il me regarde ! Il a dû voir que je l’observais.
J’ai détourné mon regard vers les autres personnes…
– Oh non ! Mais… ce sont mes voisins !
* * *
J’étais bien assise juste à côté de Jean-Claude qui, lui, était assis à côté de sa femme Marie-Louise. Un vieux couple marié depuis 26 ans cette année et dont les enfants sont déjà partis de la maison pour vivre leur vie. Ils habitaient juste à côté de chez moi. Juste à côté d’eux se trouve Sylvain le garçon plutôt discret de la rue. Est-il comme cela parce qu’il est homosexuel ? Vas savoir… Il en est peut-être gêné, qui sait. À côté de Sylvain, c’est Clara, celle avec qui je m’entends le mieux dans la rue. C’est ma meilleure amie depuis l’enfance. Nous nous étions toujours promis d’habiter dans la même rue quand nous achèterions une maison. La personne qui est à ma droite c’est Mamadou, il n’est pas souvent à sa maison car il est africain donc il retourne de temps en temps au pays voir sa famille. De plus, il doit beaucoup travailler quand il est ici, mais en tout cas il est très sympathique et toujours prêt à rendre service. Celui qui a été placé à côté de Mamadou, c’est Arnaud. Lui, c’est plutôt le garçon véreux qui n’a qu’un seul sourcil car les deux se rejoignent et des cheveux affreusement gras. Il est professeur en cinquième primaire dans une école pas très loin de notre rue. À mon avis, il ne doit pas être le plus sympa des profs’ ! (ni le plus amusant). À côté d’Arnaud c’est une très vieille dame que nous appelons tous « Mamie Ly » mais en réalité elle s’appelle Gislaine. On l’appelle Mamie Ly parce qu’elle doit avoir nonante ans, au moins, et elle ne bouge jamais de son lit. Bien-entendu, une fois atteint la nonantaine, il est déjà très dur de faire quoi que ce soit mais cette femme a une difficulté en plus : elle a des problèmes de circulation au niveau des jambes et cela la rend en plus très vulnérable donc elle attrape toutes sortes de maladies. Il parait qu’elle était coiffeuse avant. Je me suis souvent demandée pourquoi elle n’avait pas été placée en maison de retraite. D’après Clara, elle tient absolument à mourir chez elle. Si nous avons tous été enlevés, je me demande bien comment cet homme a fait pour enlever Mamie Ly car elle est surveillée en permanence par des médecins, des urgentistes, des aides-soignants,… À côté de Mamie Ly c’est Katty, la bien gentille rouquine âgée d’une soixantaine d’années, c’est un peu ma Mamie-gâteau. Elle tient une boulangerie à quelques pâtés de maisons de notre rue. Et enfin, celle qui a été placée juste à côté de Katty c’est Julie. Julie habite chez Katty le temps des cours. Comme elle ne possède pas assez d’argent pour louer un kot, elle loue une chambre chez ma voisine. Cette étudiante a beaucoup de chance d’être tombée sur une Mamie-gâteau comme elle. Katty nous a raconté qu’elle avait beaucoup de chance elle aussi d’avoir une jeune fille comme Julie à la maison parce qu’elle est toujours de bonne humeur, elle est toujours serviable, toujours souriante,… Katty a toujours apprécié la compagnie des plus jeunes.
Nous habitons tous dans la même rue, chacun dans une maison qui nous définit bien et pourtant nous sommes tellement différents.
Moi, je travaille dans le dessin, les illustrations et cetera… J’en fais de toutes les sortes mais la plupart du temps ce sont des dessins dans le style couverture de livres pour enfants. J’ai 26 ans. Je vis dans une belle maison avec mon compagnon Nicolas. J’imagine qu’il ne se trouve pas dans cet enfer bien réel parce qu’il est en voyage d’affaires pour son travail… j’espère. Il travaille dans les affaires ce qui n’est pas toujours agréable pour moi surtout lorsqu’il doit faire des heures supplémentaires, par exemple, mais au moins cela nous permet de vivre aisément. Ça fait 6 ans que nous sommes ensemble mais seulement 1 an que nous avons acheté la maison et vivons à deux, en amoureux.
* * *
Soudain, me tirant de ma rêverie, cet homme entièrement vêtu de noir poussa un grognement digne d’un sanglier. Il sera plus amplement son couteau, se mit à genoux devant Jean-Claude et lui arracha le papier collant qu’il avait sur la bouche à l’aide de son couteau.
– SARAAAAAAAAAAH ! Jean-Claude s’est-il mit à crier, hurler même. Mais pourquoi était-ce mon nom qu’il a appelé et pourquoi pas le nom de sa chère et tendre épouse qu’il ne verra sans doute plus, à moins qu’au paradis ?
D’un coup, l’homme en noir lui a planté le couteau au beau milieu de la poitrine ! Des hurlements de frayeurs se sont fait entendre dans l’esprit de chacun d’entre nous. Ensuite, ce fut le tour de Marie-Louise de se faire poignarder. Je ne veux pas regarder, je ferme les yeux mais en vain car j’entends ses cris qui me font imaginer les images de ce tragique décès. C’est affreux. Pourquoi ? Pourquoi nous ? Soudain, plus rien. Un calme stressant se répand dans la pièce. J’ouvris un œil, puis l’autre. L’homme au couteau me regarde. Je referme les yeux. Sylvain se met à hurler à son tour. Je sens quelque chose d’humide gicler sur moi. Du sang ! Que de bruits affreux retentirent dans cette pièce lugubre et sombre.
– SARAAAAAH ! Se mit à crier Clara.
– OHH NON PAS CLARA !! Ais-je hurlé dans ma tête mais ça ne sert à rien, à cause de ce fichu papier collant aucun mot ne sort de ma bouche. Une larme prit naissance dans mon œil puis coula le long de ma joue en sanglot. Plus aucun bruit, j’ouvre tout doucement les yeux, le tueur me regarde avec hésitation, je pris peur. Il s’approche de moi. Il caresse ma joue avec son doigt pour effacer la larme. Il réfléchit un instant en me regardant droit dans les yeux – son regard me dit quelque chose – avec tendresse puis changea d’expression comme si quelque chose lui revenait à l’esprit si bien qu’il me regarda avec une haine profonde, me caressa la joue avec son couteau cette fois et se relève. Il se dirige vers Julie ! Lui arrache le papier collant qu’elle a sur la bouche, prit un élan avec son bras et lui plongea son couteau au beau-milieu de l’épaule. Je suis terrifiée. Je ferme les yeux mais je vois toujours. Je m’imagine encore les images tellement les cris sont forts. Je ressens ses douleurs comme si elle me les envoyait par pensée. Ensuite, plus rien. Je ressens en moi qu’elle est morte. C’est un sentiment horrible. Katty se mit à hurler à son tour ça n’en finit pas. J’entends à nouveau ce bruit purement dégueulasse de sang qui gicle et une odeur immonde enveloppait la pièce. Ensuite vint le tour de Mamie Ly suivie d’Arnaud et enfin de Mamadou. Il se redresse, debout de tout son long, comme fier de lui… soudain un sentiment de remord l’envahit. Comme s’il venait de se rendre compte de ses actes, se rendre compte qu’il vient d’arracher leurs vies à de pauvres innocents. Il regarde son couteau recouvert de sang avec désapprobation et me regarde par après avec envie, s’avance vers moi, s’agenouille devant moi et coupe les papiers collant avec lesquelles je suis liée. Il enleva le papier collant de façon à ce que je ne puisse pas parler et s’échappa en courant vers la grande porte devant moi. Après cela, j’entends un bruit de voiture s’échapper. Je regardais les corps sans vie de mes voisins. Pourquoi leur a-t-il fait cela ? Mais surtout : pourquoi m’a-t-il laissée en vie ? Pourquoi moi ?
Chapitre 2 Traumatisée
Je me lève.
Complètement sous le choc mais à la fois dépêtrée. Je regarde à nouveau tous ces pauvres innocents qui ont été sauvagement abattus et si cruellement arrachés de leurs existences. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. J’essaie de parler mais les mots restent coincés au fond de mon thorax. D’un coup, je me retrouve par terre. Inerte. Je ne sais plus quoi faire… Je suis sans doute restée un bon moment sur le sol, j’ai l’impression d’avoir complètement perdu la notion du temps et de l’équilibre. Je décide finalement de m

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