Ma pauvre vie
188 pages
Français

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Description

.« Si vous voulez bien, remontons ensemble le temps.
Il a été écrit que l’Arche de Noé s’est posé sur le mont Ararat, en Arménie.
En l’an 550 après Jésus-Christ, l’Arménie était un grand pays, et c’était le seul peuple chrétien en terre du moyen orient.
Par ce fait, il était un relais, ou une terre d’accueil pour les croisés au moyen âge.
La terre d’Arménie a toujours été en conflit avec ses voisins qui étaient musulmans.
En 1915, l’Arménie a été envahie par les Russes, la Perce, et les Turcs.
Qui se sont partagé le pays, avec de grands massacres que l’on connaît à présent.
On parle d’un génocide de 1 million et demi de morts.
Et c’est ainsi que l’on retrouve, parmi les gens qui fuyaient le pays, un homme âgé, mon grand-père, sa femme, très jeune, ma grand-mère, qui tenait un bébé dans ses bras, ma mère. »

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Informations

Publié par
Date de parution 26 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332994714
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-99469-1

© Edilivre, 2015
Chapitre premier Mes origines, et mon enfance
Si vous voulez bien, remontons ensemble le temps.
Il a été écrit que l’Arche de Noé s’est posé sur le mont Ararat, en Arménie.
En l’an 550 après Jésus-Christ, l’Arménie était un grand pays, et c’était le seul peuple chrétien en terre du moyen orient.
Par ce fait, il était un relais, ou une terre d’accueil pour les croisés au moyen âge.
La terre d’Arménie a toujours été en conflit avec ses voisins qui étaient musulmans.
En 1915, l’Arménie a été envahie par les Russes, la Perce, et les Turcs.
Qui se sont partagé le pays, avec de grands massacres que l’on connaît à présent.
On parle d’un génocide de 1 million et demi de morts.
Et c’est ainsi que l’on retrouve, parmi les gens qui fuyaient le pays, un homme âgé, mon grand père, sa femme, très jeune, ma grand-mère, qui tenait un bébé dans ses bras, ma mère.
Ils avaient une chèvre pour le lait de ma mère, mon grand père portait un tapis sur l’épaule, et avait quelques pièces d’or, pour différents négoces.
Ce petit monde se dirigeait vers « Constantinople », ou Istanbul maintenant.
Car en aide aux réfugiés, 3 pays avaient envoyé des bateaux de secours, Les Etats-Unis, l’Angleterre, et la France.
Ma grand-mère avait travaillé dans son pays, pour les bonnes sœurs françaises, et donc connaissait quelques mots de ce pays, c’est donc tout naturellement que mes grands-parents ont choisi le bateau Français.
Arrivée en France, à Marseille, quand les autorités ont demandé à ma grand-mère l’âge de ma mère, elle a répondu : « Elle est née à l’époque des concombres ».
C’est ainsi, que ma mère n’a jamais connu sa date de naissance, elle avait environ 2 ans.
Le parcours des Arméniens à travers le monde, est simple, les bateaux qui débarquent, à New York, à Londres, et à Marseille.
Puis les remonter dans les pays.
Donc pour mes parents, ils sont remontés sur la capital, Paris.
Mon grand-père était menuisier, il y avait du travail à la Rochelle, les grands chantiers navals.
C’est là qu’est née la sœur de ma mère Jeannette.
De retour sur Paris, naissance de la seconde sœur de ma mère Nella, elle est née le jour de Noël, d’où son prénom « Noëlla ».
Voilà donc cette famille installée dans le quartier de Belleville, dans le 20 ème arrondissement de Paris.
Mon grand-père était menuisier, il était âgé.
C’est donc ma grand-mère qui travaillait, elle vendait des fruits et légumes, sur une charrette, au bord d’un trottoir, cela s’appelait : « Marchand de quatre saison ».
Ma grand-mère était une sacrée bonne femme, elle a été l’une des premières femmes en France, à avoir son permis automobile. Oui.
Mon grand-père fréquentait un café de son quartier, ou se retrouvait des arméniens.
C’est comme cela, qu’il a rencontré mon père qui était tailleur.
Qui lui a dit : « Si tu me donnes ta fille en mariage, je te ferais un costume gratuit ».
C’est comme cela, que ma mère sans connaître son futur époux, se retrouva mariée à 15 ans et demi.
Mon père vivait à l’hôtel, après le mariage, il a pris un petit logement de deux pièces.
Mon grand-père était heureux de savoir que sa fille était enceinte.
Il disait : « Ce sera un garçon, et je le ferais sauter sur mes genoux ».
Le pauvre, il est mort 15 jours avant ma naissance.
Je suis venu au monde, le 30 août 1936, à Paris.
Ma mère avait environ 16 ans.
Nous habitions un logement dans un vieil immeuble, au 3 ème étage, au 27 rue Pali Kao, toujours dans le quartier de Belleville, à Paris 20 ème .
Je me souviens parfaitement de ce logement, un vieil escalier, les w-c entre étages, sur le palier du 3 ème , 4 portes pour 4 logements.
Mon père avait le logement à gauche du palier, on entrait directement dans la pièce principale de 3 m sur 4 m, il y avait en entant à droite un buffet Henri III, en face de la porte d’entrée, il y avait une grande table de travaille, pour le métier de mon père, à droite de cette table, une machine à coudre,
Contre le mur, et à gauche de cette table une porte, qui donnait sur la chambre.
A gauche de la porte d’entrée, il y avait un poêle à charbon devant une cheminée.
En face du buffet Henri III, donc le 4 ème mur, il y avait une fenêtre, qui donnait sur une cour.
Devant cette fenêtre se trouvait une petite table, sur laquelle nous mangions.
Il y avait après le poêle à charbon, une porte sans porte, qui donnait sur un réduit de 1 mètre carré, c’était la cuisine, un petit évier, un petit réchaud, un compteur de gaz, et un placard. Avec une toute petite fenêtre.
La chambre se composait d’un lit, une armoire, une commode, et un meuble radio à lampes, avec un tourne-disque. Avec une fenêtre qui donnait sur cour.
J’ai été long à décrire le logement de mon père, mais ce logement qui était lugubre, mon père y a vécu toute sa vie.
Les seuls souvenirs que j’ai de mon enfance, dans ce logement, c’est que mon père me piquait les doigts avec ses aiguilles, ou me brûlait le bout des doigts avec son briquet, quand je n’étais pas sage.
Ma mère était une gamine, elle jouait avec moi comme avec une poupée, mon père était un danseur de tango, et chaque samedi soir, il allait danser dans le quartier, et à minuit il revenait avec sa chemise trempée de sueur, demandait à ma mère une autre chemise, et repartait danser.
Ma mère m’a raconté que mon père l’a frappait.
Ma mère avait 20 ans, quand elle à quitté mon père, j’avais 4 ans.
Elle s’est réfugiée chez ses parents, elle m’a raconté que mon père nous cherchait pendant un mois, avec un rasoir, pour tuer ma mère.
A cette époque, ma grand-mère travaillait dans une petite usine de fabrication de meubles de radio, comme vernisseuse au tampon, rue des Pyrénées à Paris 20 ème .
C’est naturellement que ma grand-mère, à fait rentré ma mère dans son travail.
Cela ne lui plaisait pas du tout, il faut dire que ma mère était très belle, genre Rita Hayworth.
Elle m’a raconté qu’un jour, en relevant sa jupe pour accrocher ses bas, le patron l’a vue.
On va écourter, elle est devenue la maîtresse du patron.
Monsieur Lemaître était marié sans enfant.
Il a entretenu ma mère pendant des années, et sans le connaître, c’est lui qui a payé mon éducation.
Je peux dire qu’à partir de cette période, ma mère a toujours eue de l’argent, toute sa vie.
J’allais à l’école maternelle avec ma tante Nella, qui elle, allait à l’école des filles.
Je vivais chez ma grand-mère, avec mes deux tantes, à Belleville.
Un jour mon père me vole à ma tante à la sortie de l’école.
Je me souviens qu’il m’avait emmené dans une pension pas loin de Paris.
J’avais peur des blagues des grands, qui mettaient des draps sur la tête, et me faisait croire au Croquemitaine.
Ma mère m’a fait rechercher par la gendarmerie.
Après m’avoir récupéré, nous avons habité un studio, qui était le rendez-vous de M. Lemaitre avec ma mère.
Ce studio était au 25 de la rue des Grands Champs à Paris 20 ème .
A coté d’un grand garage, et pas loin d’un cinéma, et du métro Buzenval.
Ce studio était au 1 er étage, en haut de l’escalier à gauche, avec les w-c sur le palier.
Sur ce même palier, il y avait la concierge, madame Andréa.
L’immeuble était très propre, ma mère a gardé ce studio quasiment toute sa vie.
On entrait sur un couloir en L. Sur la droite de ce couloir, il y avait la porte d’un grand placard, puis une petite cuisine avec fenêtre, et une pièce de 4 mètres sur 4 mètres.
Comme j’étais en trop, ma mère m’a mit dans une pension de bonnes sœur à Saint Mandé.
Je me souviens que le soir dans notre lit, il fallait dormir avec les bras croisés sur la poitrine, et oui.
Je sortais de cette pension une fois par semaine.
Nous arrivons dans les années 1942, 1943, la guerre. L’occupation Allemande.
Ma mère avait un hôtel payé par M. Lemaître, a coté de la place de l’Etoile, une petite rue qui donnait sur l’avenue Wagram, elle recevait à l’époque les Allemands.
J’étais tout jeune, ma mère m’avait acheté des patins à roulette, et quand j’étais en permission je faisais du patin avenue Wagram, et le tour du pâté de maison.
Je peux dire que j’étais un enfant gâté, je n’ai rien connu de la guerre.
Ma mère m’avait placé hors de Paris, à Marines à 50 kms de Paris, dans une famille.
Qu’est ce que j’ai pu faire comme bêtises, avec des copains et la grande fille de la famille.
Il y avait un dépôt de train, des michelines, nous avions cassé des carreaux pour pénétrer dans ce hangar.
Et on jouait dans les wagons.
On regardait passer les trains.
Notre jeu était de mettre des cailloux sur le rail, et après le passage du train ou d’une locomotive, on récupérait la poudre, pour se la mettre sur le visage.
Et forcement un jour, on s’est fait prendre par un cheminot qui nous à engueulé.
C’est étrange mais je n’ai rien connu de la guerre.
Puis, je passe sur les détails, à la fin de la guerre, elle avait un autre amant, M. Bacos, un médium d’origine indien d’Amérique, et avec lui, et l’argent de M. Lemaître, elle à crée et monter un bar Américain, qui s’appelait « Casa Bacos » au 3 rue Labie à Paris 16 ème .
Je me souviens de cette période fantastique.
Nous habitions un très grand appartement, pas loin de l’avenue des Ternes à Paris 16 ème , a coté d’une église et d’une école, pas loin du bar Américain.
Un grand appartement, pour vous dire, je faisais du patin à roulettes dans les couloirs de l’appartement, avec mon chien, un berger allemand, au nom de « BOY », qui me tirait.
Le dimanche avec ma mère, nous allions au bois de Boulogne, je faisais du patin à roulettes, j’étais heureux, c’était le bon temps.
J’allais à l’école à coté.
La décoration de ce bar était super, un style

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