Mortes à Nantes
96 pages
Français

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Description

Victime d’un tueur en série, Nantes sombre en pleine psychose. Incapable de se contrôler, il sait qu’il recommencera malgré lui. Encore et encore. Femme après femme. Pour peu qu’il ait le déclic… Pas de viol, pas d’empreintes, ni le moindre indice. Mortes étranglées, la main désarticulée à chaque fois. Karine, une jeune secouriste, découvre le premier corps lors d’un concert de rock. Le début d’un cauchemar que la police semble incapable d’enrayer… Autour d’un psychopathe, victime et bourreau à la fois, Martina Moriss signe un polar habile et nuancé qui fait la part belle à la psychologie et soigne son suspense, distillant une angoisse sourde de la première page jusqu’à la surprise de la révélation finale.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 64
EAN13 9782748354126
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0038€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mortes à Nantes
Du même auteur
L’Entêtement,1998La Démesure,1999 Chantage en duo,2001L’Amère inconnue, 2002Meurtre au pays blanc,2005Tempête aux nuits salines,2007Une clef pour mourir,2007
Martina Moriss Mortes à Nantes
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0115151.000.R.P.2010.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
Il n’y a pas de suicides, il n’y a que des meurtres
Elsa Triolet
Je cours vite, toujours plus vite. Je tombe dans les hau-tes herbes et les branchages qui jonchent le sol. Je me relève et recommence ma course. J’ai le souffle coupé, mais je dois m’éloigner vite et loin pour ne pas être repé-rée. Sans me soucier des ronces qui m’écorchent et déchirent mes vêtements, je continue à courir. M’enfuir, m’enfuir absolument pour ne plus voir ce corps sans vie. J’essaie de me persuader que cette fille dort. Pourquoi me mentir ? Je sais que cette fille est morte. Pourtant je me retourne, mon regard plonge dans l’obscurité. Je ne dis-tingue rien, mais je sais qu’elle est là, allongée sur un lit de feuilles séchées. J’ai un haut-le-cœur. Je trébuche encore et cette fois je me tords la cheville. Je laisse échapper un cri de douleur et me redresse dans mon lit.Je n’ose pas ouvrir les yeux. Je suis consciente que ce n’est qu’un rêve, mais un rêve qui hante toutes mes nuits. Toutes mes nuits, depuis le soir où j’ai vécu cette situation d’exception. Comment oublier ce corps auquel on avait ôté la vie avec un acharnement sanguinaire. Les yeux toujours fermés, de ma main gauche je prends ma main droite, je remonte lentement jusqu’au poignet pour m’assurer qu’elle y est toujours accrochée. Rassurée, je me lève et me dirige vers la cuisine en zig-zagant. Comme tous les matins, la première chose que je fais, c’est d’avaler un analgésique pour calmer mes maux de tête conséquence de mes nuits cauchemardesques, puis je branche la cafetière.
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Ce matin, je remarque que le bol et la cuillère que Christophe, mon mari, a utilisés pour son petit-déjeuner, sont restés sur la table. Ce n’est pas son habitude. À part les traces de café au fond du bol, je remarque aussi que le beurre, la brioche et la confiture n’ont pas été touchés, ce qui m’amène à conclure qu’il était en retard. Il est vrai que dormir près de moi ce n’est pas de tout repos. Mes turbu-lences nocturnes perturbent son sommeil. Bien qu’il n’y fasse jamais allusion, je comprends qu’il soit fatigué. Je jette un œil sur la pendule. Moi aussi je vais être en retard au travail, alors, comme à chacune de mes arrivées tardives, mes collègues regarderont leurs montres avant de me saluer d’un sourire crispé plein de sous-entendus.
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