Nesayem, pourquoi le soleil est noir ?
250 pages
Français

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Description

Installés en Belgique, Mustafa et Fella, couple d'origine turque, travaillent honnêtement pour offrir un bel avenir à leur fille Nesayem. Malgré leurs efforts pour l'éduquer et lui transmettre leurs valeurs, ces musulmans tolérants sont désemparés devant le comportement rebelle de l'adolescente. Jean-Claude, son petit-ami récemment converti à l'islam, est entraîné dans la spirale infernale de l'extrémisme religieux... Les auteurs s'emparent du terrorisme, sujet brûlant au cœur des préoccupations de la société contemporaine. Ils s'inquiètent de la déroute d'une certaine frange de la jeunesse occidentale en mal de repères, tentée par le risque pour pimenter un avenir assombri par la crise identitaire et économique. Le pouvoir de la fiction, provoquant l'empathie du lecteur envers le sort malheureux des personnages, sert à éveiller les consciences. Le réalisme cru du roman sonne comme un signal d'alarme et invite à réfléchir aux moyens de sauver ces êtres en perdition.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342152852
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nesayem, pourquoi le soleil est noir ?
Giuseppe Garramone - Danielle Gramme
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Nesayem, pourquoi le soleil est noir ?
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://gramme-garramone.societedesecrivains.com
Remerciements
Je remercie
Madame Catherine Burnet, de Femmes d’aujourd’hui, pour les nombreuses aides apportées dans sa rubrique « Coup de pouce ».
Madame Marie-Blanche Delattre, du Musée de Mariemont.
Le personnel des archives de la ville de La Louvière à Bois-du-Luc.
Le Docteur André Herman, mon mentor qui a cru en moi.
Madame Danielle Gramme, pour ses corrections et bons conseils.
Et toutes les personnes restées dans l’ombre.
 
Où ils font un désert, ils disent qu’ils apportent la paix.
Tacite
Préface
Ce roman est quotidien sur nos écrans, entre la météo, la pub et une sitcom. Normal.
 
Sauf qu’ici, c’est pour du vrai : Jean-Claude n’est pas musulman, élevé par des grands-parents de chez nous, son amante n’est pas voilée, ni passionnelle, et le père est un intégré modéré.
 
Silence. Mustafa lui demande alors s’il veut aussi se retrouver à terre. Signe de tête. Non, non. Avec réticence, il lui avoue.
— Il a dit : « Ne dis rien à ce fils de pute ! »
Aussitôt, de son pied, Mustafa appuie sur sa blessure. L’homme au sol hurle de douleur.
— Où est la femme de Talal ? redemande Mustafa, cette fois menaçant.
Le blessé crie à nouveau des mots incompréhensibles en arabe.
Mustafa tire aux pieds du chauffeur.
— Alors, il a dit quoi ?
Effrayé, reculant, le chauffeur lâche.
— Plutôt crever que de parler.
Mustafa, énervé, se surprenant lui-même, tire dans la tête du djihadiste.
Un réalisme d’enfer, un style dynamo. C’est arrivé ou cela arrivera près de chez vous, dans une gare, une école, une fête.
Embarquement pour un voyage agité, surprenant, troublant… Minutieusement documenté, savoureusement pimenté, fidèlement scanné.

Retour à la vérité avec une presque incroyable touche d’espoir, que même le Journal Télévisé n’aurait osé : on ne peut continuer à croire qu’il y a plusieurs sortes d’humains, plusieurs mondes avec des frontières, plusieurs religions ou athéismes.
 
Il n’y a que l’actuelle quête de boussole, sous ce soleil noir !
Ce roman est normal, réel, reportage de demain ?
Vincent Pierre DAGNELIE
 
Pour qu’un peuple soit libre, il faudrait que les gouvernés fussent des sages et les gouvernants, des dieux.
Napoléon I er
 
 
Avant-propos
En mai – juin 2015, je suis fort interpellé par le drame des jeunes Européens qui partent faire la guerre sainte en Syrie et vers les pays en lutte contre des dictatures. Là où des commandants sont boulonnés sur leurs sièges de gouvernants, pas toujours appréciés des nations occidentales dites civilisées. Clamant n’avoir rien à se reprocher dans des conflits où des citoyens innocents meurent par centaines de milliers.
Une vraie tragédie s’est déroulée très près de chez moi, touchant des gens de ma connaissance. Ce récit hante mes souvenirs. Pour leur rendre hommage, je brode des personnages et situations similaires, ayant existé ou qui auraient pu exister.
Mon but ? Créer une histoire mi-fiction, mi-réalité, pour attirer l’attention sur une certaine jeunesse malheureuse, psychologiquement faible, souvent fragilisée socialement.
Sur les ados en révolte aussi, comme nous l’étions à des degrés variés. Quelle jeunesse n’a pas rêvé de transformer un jour le monde ?
Une étincelle, et c’est l’explosion…
Pour les dernières pages du dernier chapitre de Nesayem, pourquoi le soleil est noir ? je cale durant des semaines !
Nous sommes dans la deuxième semaine de novembre 2015. Des mois déjà après le massacre de Charlie Hebdo…
La société défie les terroristes, lançant le slogan récupéré de par le monde, le slogan « Je suis Charlie ». La manifestation politiquement contestable de Paris, une grosse bouffonnerie du président français, et des ministres européens en tête mais, à leur côté, des tortionnaires, des dictateurs et des pseudos financiers… Tout cela est déjà loin.
Plusieurs fois la Marseillaise est galvaudée…
La vie est presque redevenue normale en Europe.
Les alliés bombardent des places fortes djihadistes, non sans dégâts collatéraux. Des hôpitaux, des villages sont détruits par erreur. Là, des innocents meurent, victimes d’être nés au mauvais endroit au mauvais moment.
En même temps, on oublie une surveillance de sécurité sur les passages sans contrôle dans l’espace Schengen.
L’Occident revendique sa liberté, Daech reste assoiffé de puissance, de vengeance. Un mur trop haut ou un gouffre trop profond de non-dialogue.
Le treize novembre 2015, c’est l’horreur dans la capitale française : les terroristes frappent fort, vite, durement, à l’improviste (?)! Subitement le soleil est devenu noir sur la Ville lumière ! Cent trente morts, plus de quatre cent cinquante blessés graves avec des séquelles physiques et psychologiques pour le reste de toute une vie.
Un vendredi treize à jamais maudit…
Le président Hollande reconnaît que son pays est en guerre !
Les enquêteurs français trouvent des voitures abandonnées à proximité des lieux des attentats. Toutes portent des plaques d’immatriculation belges…
Le lundi seize novembre 2015, c’est l’assaut dans l’est de Paris. Après une traque sans pareil, des terroristes sont débusqués et abattus.
Parmi eux, des Belges… La Belgique aussitôt est pointée du doigt. Toutes les télévisions du monde braquent leurs projecteurs et caméras sur Bruxelles.
Des critiques viennent de Paris, dont certaines émises par le président de la République lui-même. « Belgique, capitale du terrorisme ! Bruxelles, plaque tournante du terrorisme international ! Molenbecq, nid de djihadistes. » On suggère d’arrêter les frappes en Syrie et en Irak pour bombarder Molenbeek…
Une polémique s’installe, chacun se renvoie la faute, sans vouloir avouer une énorme faille dans les deux systèmes de contrôle, aux anciens postes-frontières franco-belges. Le laxisme, en laissant la parole libre aux faux Imams prêchant le mal de notre société, encouragent ainsi les jeunes au radicalisme le plus absolu.
Daech a frappé : la France, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Russie, la Turquie, la Tunisie, l’Égypte, la Belgique, et il continue.
Il faut intensifier les frappes en particulier sur Raqqa, supposé être le lieu d’encadrement et d’entraînement des combattants étrangers.
De timides doigts sont aussi dressés vers l’Arabie Saoudite et le Qatar, pour avoir aidé et financé l’État islamique…
On remet à jour l’Article 42.7 du traité de Lisbonne. Il est invoqué pour un engagement des États membres à apporter leur aide.
Le vieux porte-avions, « Le Charles-de-Gaulle », fait route vers les eaux syriennes et irakiennes, pour l’intensification des frappes sur ces pays.
Seules une frégate belge et une autre, britannique, accompagnent le porte-avions français dans le groupe aéronaval constitué…
M. Hollande est-il devenu le troisième Bush ?
 
À Bruxelles : analyse du 16 rue de la Loi, en contradiction avec l’Élysée.
De toute évidence, mauvaise coordination des services de renseignements en Europe…
Où est l’empathie ?
Alerte terroriste du niveau trois dans tout le royaume de Belgique. On passe au niveau 4 sur une échelle de 4 pour Bruxelles (menace imminente d’un attentat). La vie est stoppée à Bruxelles… Des endroits bondés à cette époque sont désertés dans la capitale à l’annonce de l’OCAM. Des militaires lourdement armés circulent dans les rues dès l’annonce du relèvement 4.
Selon des déclarations de bonne foi de ministres, dix terroristes kamikazes circulent dans Bruxelles, munis d’armes de guerre et d’explosifs. Individus déterminés à achever le travail commencé à Paris. Leurs cibles : centres commerciaux, rues commerçantes, transports publics, grands événements attirant les foules, d’où l’annulation du concert de Johnny Hallyday. Écoles et universités fermées, c’est l’état de siège dans la capitale de l’Europe.
On fait appel aux forces de l’ordre de toutes les provinces, contre la volonté des bourgmestres. Les autres villes du pays se sentent délaissées. Un manque d’effectifs et de sécurité pour ces villes de province qui laissent partir, contre leur volonté, des policiers pour protéger la capitale belge. Il règne dans le territoire une carence des forces de l’ordre avant les attentats présumés en Belgique.
Nos suzerains, le roi Philippe, chef des armées belges, et la reine Mathilde, au cours du week-end du 21 et 22 novembre 2015, se prélassent en séances de thalasso, dans un palace à Quiberon, sous une fausse identité. Le pays est en état de guerre ! Une futilité… On rappelle tous les policiers et militaires belges. Nous sommes en alerte 4 pour Bruxelles, 3 pour tout le royaume…
Pour certains, et en particulier la France, c’est un couac ! On ressort la diabolique époque de Dutroux, les tueurs du Brabant Wallon, affaires jamais élucidées à ce jour. Décidément, la France serait le bouclier de la Belgique. Début décembre, la tension est tombée, on décrète l’alerte 3 dans tout le royaume, y compris Bruxelles.
C’est à ce moment, dans ces circonstances, que je termine la rédaction de Nesayem, pourquoi le soleil est noir ?
La suite, on aurait préféré ne pas la connaître, ne pas avoir à la

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