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276 pages
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Description

Le jour de ses 20 ans, David Kincheur croise le chemin de Thomas Anderson... Hasard ? Destinée ?
Argent, pouvoir, drogue, prostitution : ces concepts sont abstraits pour la plupart des gens, mais David va embrasser la réalité et ce qu'elle a de plus sordide. Basculer dans l'illégalité lui apportera un quotidien hors norme mais la médaille a toujours un revers, et les blessures du passé, à peine cicatrisées, s'ouvriront à nouveau. Poursuivi par des tueurs à gages, il devra se battre pour sa vie, faire la lumière sur son passé et se venger des responsables de la disparition de sa petite sœur Kattie, survenue quelques années plus tôt.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332779397
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-77937-3

© Edilivre, 2014
1
Je venais de sortir de boîte de nuit, le Kharma, et le mien était plutôt bon jusqu’à présent.
C’était une petite boite parisienne du septième arrondissement.
Cinq salles à thèmes musicaux différents, dix bars, deux par salle pour éviter d’avoir à traverser la piste avec son verre au risque de faire chier tout le monde en le renversant par terre, ce qui était plutôt bien pensé, pour une surface totale de huit-milles-deux-cents mètres carré.
Paris, ce lieu touristique très prisé des romantiques, qui de jour, est la ville des amoureux qui a inspiré de nombreux artistes, à la nuit tombée devient celle de la luxure et de la dépravation servant de décor à des scènes qui feraient rougir les acteurs des soirées libertines et des orgies les plus folles des siècles précédents.
À mon bras une jolie blonde mesurant approximativement un mètre soixante-quinze, qui devait avoir environ dix-neuf ou vingt ans, peut-être un peu moins peut-être un peu plus qu’importe, en tout cas elle était beaucoup plus vieille que la gamine de quatorze ans maquillée comme une voiture volée qui m’avait mis la main au cul deux heures auparavant.
Les jeunes de nos jours…
Avant c’était leur scooter qui était débridé, maintenant c’est leur sexualité. En tout cas celle que je ramenais chez moi avait largement dépassé la majorité sexuelle. Bien entendu je ne lui avais pas demandé de me sortir sa pièce d’identité de toute façon j’en avais pas besoin je ne fais jamais d’erreur, à quelques mois près, quand il s’agit de deviner l’âge des gens. Et puis je ne pense pas me tromper en affirmant que lorsque l’on a une touche avec une jolie fille, la première question qu’on lui pose est : « Êtes-vous majeure mademoiselle ? »
Elle avait les cheveux longs, ils lui arrivaient en dessous des épaules, de jolis yeux noisette, un petit nez pointu souligné par une bouche légèrement pulpeuse. Elle était mince avec des mensurations très correctes, le tout dans un chemisier blanc transparent laissant apparaître nettement un soutien-gorge noir en dentelle. Pour le bas c’était mini-jupe très courte collant noir et chaussures à talons, Dolce & Gabbana, sûrement une contrefaçon mais de très bonne qualité car cela ne se voyait en aucune façon. Une jeune fille belle et provocante loin d’être sage mais pas non plus le genre grosse salope allumeuse.
Vanina, jolie prénom, j’avais supposé intérieurement que ses parents, ou au moins l’un des deux, étaient fan de ce chanteur français des années 80 qui faisait fureur à son époque, Dave. Mais peut-être aimaient-ils juste cette chanson ou peut-être qu’il n’en était rien. L’une de ses aïeules s’appelait peut-être ainsi. En tout cas ce prénom n’était pas très courant et il sortait bien de quelque part.
Elle était parfaite et elle était avec moi, j’étais plutôt bien foutu et je savais y faire avec la gente féminine alors j’en profitais.
En même temps c’était mon anniversaire et pour ce fait, je venais de me taper une bouteille de Jack Daniel’s offerte par la maison, ainsi que quelques verres avec un parfait inconnu qui m’avait invité à sa table et m’avait confié sa carte professionnelle, Monsieur Anderson, ce qui m’avait empli d’une confiance en moi à toute épreuve.
Même si ce sentiment de supériorité ne durait seulement que le temps que mon corps assimile ce breuvage c’était amplement suffisant pour profiter de la soirée.
De toute façon ce n’était pas la seule chose que j’avais bue. Juste avant de rentrer en boîte, c’était bière et vodka à l’herbe de bison édition limitée, vous savez avec le beau manteau de fourrure.
C’était plutôt cool comme endroit, la règle de la maison était « distingué mais pas trop », « viens pas en costard mais pas non plus en survête », en général il n’y avait pas de problèmes, les gens boivent s’amusent draguent baisent un peu dans les chiottes de temps en temps, en réalité assez souvent c’est pour ça qu’il y avait toujours la queue, soit pour ça soit pour un mec ou une nana qui supporte mal le verre de trop mais en général ces gens là sortent de la boîte avant de renvoyer tout ce qu’ils viennent d’enquiller comme verres, quelques fois il y a un type dans le lot qui a l’alcool mauvais et qui commence à semer les graines de la discorde dans l’esprit des gens environnants mais les vigiles étaient assez efficaces et le problème était réglé en moins de deux.
En plus ce soir-là, Moussa, Hamidou et Cyril étaient présents. Trois mecs super baraqués, un mètre quatre-vingt-quinze quatre-vingt-dix kilos de muscles et qui savaient se battre en plus. Quant au quatrième, je ne savais pas qui c’était, un petit nouveau sans doute.
Oui je connaissais la plupart des videurs qui bossaient ici, ça aide parfois, et il faut dire que j’étais plutôt bon client.
En tout cas avec ces gars-là dans les parages tout devait bien se dérouler.
Il n’y avait pas à redire c’était un lieu de perdition assez chouette.
Une demi-heure plus tôt, j’étais au milieu de la piste avec mes potes et d’autre gens que je ne connaissais pas et parmi eux cette fille et un quart d’heure après j’étais dans dans les toilettes pour femmes dans cette fille.
Après ça on avait décidé de rentrer pour remettre ça et après avoir été saluer mes amis et elle les siens nous nous étions dirigés vers les vestiaires pour récupérer nos vestes puis nous étions sortis en saluant les videurs.
Après quelques pas pour m’aérer un peu j’aperçus une silhouette qui poussait des gémissements, de petites plaintes presque inaudibles, dans un premier temps je pensai que ce gars avait trop abusé de la boisson mais je préférai m’assurer qu’il allait bien, ou à défaut, pas trop mal.
Cette ombre qui allait bientôt rejoindre son royaume était un individu de sexe masculin et ce fut en avançant encore, en m’approchant bien plus près, que je pus constater que cet homme d’une cinquantaine d’années était celui qui, escorté par deux jolies jeunes femmes, bien plus jeunes que lui, m’avait souhaité un joyeux et jouissif anniversaire et m’avait invité à sa table deux heures auparavant, Monsieur Anderson.
Il était très élégant, même carrément classe, les cheveux gris argenté, visage très peu ridé, trop peu pour être naturel il avait dû recourir au bottox à plusieurs reprises. Il devait peser quatre-vingt kilos pour un mètre quatre-vingt, bien que gisant recroquevillé sur le sol il paraisse plus petit. C’était le genre de type qui fait attention à son image, pas non plus un métro sexuel, juste un type normal qui était bien dans son corps, bien dans sa tête et qui voulait plaire à toutes les femmes. Son corps était plutôt musclé, résultat obtenu avec plus qu’une petite séance de développer-coucher tout les dimanches avant d’aller à la messe même si je pense que le genre de bonnes sœurs qu’il devait avoir dans ses relations étaient plutôt tarifées à l’heure et travaillaient sans doute pour lui.
Une fois à ses côtés, je vis un autre homme, bien plus jeune, environ vingt-cinq ans, dont je n’avais pas remarqué la présence car sa position était dissimulée par le seule arbre présent sur un kilomètre à la ronde, qui, comme par hasard, était à cet endroit précis masquant le méfait qui était en train de se dérouler en toute impunité.
Comme si cet arbre devait être là pour ce moment précis, pour permettre un acte des plus lâches, s’attaquer à un homme à terre, sans défense et en train d’agoniser pour couronner le tout et cela afin de lui subtiliser son portefeuille.
D’entrée, cet individu nous somma de dégager de là car ce n’étaient pas nos affaires et s’avança vers moi. Lorsqu’il vit que je ne bougeais pas. Il se rapprocha de moi à vive allure et me bouscula fortement.
– Hé connard t’as un problème ? Je t’ai dit de te casser de là à toi et ta pute t’es sourd ?
Il était tellement près que je pouvais sentir son eau de toilette, la marque au crocodile comme pas mal de racailles qui veulent se la jouer beau gosse alors qu’ils passent leur temps en survêtement.
– Absolument pas ! lui dis-je en soutenant son regard et en reculant un pied pour me mettre en début de garde et me préparer à agir comme il le faudrait.
– Alors tu veux crever bâtard ? C’est ça ?
– Moi non mais toi il semblerait vu que tu m’as manqué de respect !
– Encul…
Il commença une insulte tout en reculant son bras pour me frapper mais je ne lui laissai pas le temps de terminer ni ce qu’il allait dire ni son action. Je lui décochai un direct du droit dans la gorge pour lui écraser la trachée mais pas trop fort non plus pour ne pas le tuer car c’est un coup mortel. Il tomba à genoux pendant trois secondes et ne pouvant plus respirer il allait tomber à terre, mais trouvant sa chute trop longue je lui vins en aide en lui assénant un coup de pied retourner en pleine tête et il tomba sur le sol inanimé. En temps normal je me serais contenté du coup de poing mais cette ordure avait bien mérité une leçon.
Une fois la correction de cet enfoiré terminée, je rejoignis Vanina qui était restée au chevet de l’homme qui était allongé sur le sol, et en avait profité pour appeler les secours.
Étrangement, il ne se tenait pas le ventre et n’avait pas non plus les doigts dans la bouche pour se faire vomir comme le font certaines personnes trop imbibées, et croyez-moi, pour l’avoir expérimenté je peux garantir que cela fonctionne, non là il avait une main posée sur l’un de ses genoux et l’autre au niveau du cœur.
Il voulait dire quelque chose, ses lèvres bougeaient mais les sons avaient du mal à sortir.
Je me rapprochai doucement au-dessus de sa tête et au moment où j’arrivai à sa portée, il me saisit par le col et me prononça quelque chose d

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