Sans domicile flic , livre ebook

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2012

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Jules Dortonge, la soixantaine, est SDF. Grâce à une organisation parfaitement ficelée, à une bonne dose de ruse et à une humeur joviale qui lui vaut la sympathie des commerçants du quartier, il parvient à subsister. Mais le jour où Dortonge découvre un cadavre gisant dans "son coin", sa vie va basculer. Une enquête policière est ouverte et les interrogatoires vont bon train. Jules l’a bien compris: rien ne sera plus jamais comme avant… d’autant que des intérêts qu’il est bien loin de soupçonner sont en jeu… Ce polar haletant met en scène un personnage aussi atypique qu’attachant. Page après page, on suit le quotidien de ce SDF qui, du jour au lendemain, voit sa vie tout entière basculer pour avoir fait l’erreur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment… Un ouvrage bouleversant, une véritable leçon de vie.
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Publié par

Date de parution

20 mars 2012

Nombre de lectures

67

EAN13

9782748360127

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Sans domicile flic
Jean-Marie Cauët Sans domicile flic
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0115935.000.R.P.2011.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011
Chapitre I Au nord de la ville s’étendait la zone d’activités. Elle était triste, bien entendu, comme le sont toutes les zones d’activités malgré les panneaux publicitaires tapageurs et les quelques plantations qu’on y ajoute généralement pour se donner bonne conscience. Les jeunes arbres y étaient d’ailleurs entourés de protections tubulaires scellées, ce qui donnait une idée de la confiance accordée par l’aménageur aux automobilistes… Dans cette zone, parmi d’autres bâtiments plus bas, était implanté un immeuble de bureaux de six étages entouré d’un important parking. Jean-Pierre Tamusat, P.D.G. de la compagnie d’assurances « Batiassur », y avait installé son siège social au niveau le plus élevé, ce qui lui donnait une agréable impression de puissance, qu’il aurait bien voulu transmettre à ses clients. Cette impression était d’ailleurs renforcée par les dimensions impressionnantes de son bureau, dont le « mur » du fond était constitué de plaques de verre. Parfois, monsieur le P.D.G. se plantait devant cette immense fenêtre, jambes écartées, mains derrière le dos, et dominait ainsi les minables petits bâtiments qui l’entouraient… Les bureaux de ses collaborateurs étaient beaucoup plus modestes. Il y en avait deux, séparés de celui du patron par une sorte de grand sas qui servait d’accueil au public et qui abritait la secrétaire, laquelle faisait également office d’hôtesse et de téléphoniste. Dans le couloir juste en face d’elle, de l’autre côté de la porte d’entrée, un ascenseur desservait le siège de
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« Batiassur » ainsi que les autres locaux de l’étage. Ceux-ci étaient utilisés par une société d’import-export tellement discrète qu’on les aurait cru inoccupés. Jean-Pierre Tamusat avait de petits yeux sombres qu’il soulignait avec des lunettes à monture épaisse, pour avoir l’air sérieux, et il se coupait les cheveux en brosse pour avoir l’air dynamique. Il portait un veston sport et une chemise à rayures, pour avoir l’air jeune malgré son début d’embonpoint et ses quarante-cinq ans. Ce jour-là, il était furieux : son principal collaborateur, Jean Justin, n’était pas encore arrivé. Il n’habitait pourtant pas loin… La rue Pasteur se trouve à peine à dix minutes ! La preuve : il venait toujours à pieds. Tamusat leva le nez du dossier qu’il étudiait et appuya sur le bouton de l’interphone pour appeler sa secrétaire. Celle-ci ne tarda pas à ouvrir la porte du bureau et à s’approcher avec la démarche stupide d’un mannequin de haute couture. Le P.D.G. l’avait choisie en fonction de sa silhouette, de ses mensurations et de sa chevelure blonde, pour avoir l’air d’un boss américain et impressionner ses clients. Il regrettait parfois, en relisant ses lettres, de ne pas lui avoir fait passer quelques tests et de ne pas avoir accordé assez d’importance à l’orthographe lors de son recrutement, mais bon… On ne peut pas tout avoir ! — Marilyne, Justin n’est pas encore là ? Elle s’appelait Clémence, mais le patron l’avait rebaptisée. Ça faisait partie du jeu… comme les lunettes à verres neutres qu’il l’obligeait à porter pour lui donner l’air compétent. Il aurait aussi bien pu l’appelerBarbie. — Je ne l’ai pas vu, Monsieur. C’est étrange, il arrive toujours avant moi. Il est peut-être malade ? — Appelez-le chez lui. — Oui, Monsieur. C’est une bonne idée !
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