Terreur domestique
189 pages
Français

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Description

À Trois-Rivières, l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux enquête sur une série d’explosions suspectes qui pourraient être provoquées par un groupe terroriste. Personne n’est à l’abri : tant les enfants que les personnes âgées sont pris pour cible, les attaques aussi sournoises que brutales jetant sur la ville un étouffant climat de panique.
Pourquoi Trois-Rivières? Pourquoi tant d’innocents? Tandis que la peur étend ses horribles tentacules, une course contre la montre s’enclenche. Saura-t-on éviter le pire?
Un roman haletant et d’une troublante actualité dans lequel des menaces qui semblaient si lointaines se rapprochent dangereusement…

Informations

Publié par
Date de parution 16 mars 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782897580803
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Terreur
domestique
GUILLAUME
MORRISSETTE
Terreur
domestique
Une enqu te de l inspecteur H roux
Guy Saint-Jean diteur
3440, boul. Industriel
Laval (Qu bec) Canada H7L 4R9 450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Morrissette, Guillaume, 1975-
Terreur domestique
ISBN 978-2-89758-079-7
I. Titre.
PS8626.O767T47 2015 C843 .6 C2015-942726-6
PS9626.O767T47 2015

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l aide accord e notre programme de publication.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2016
dition: Isabelle Longpr
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: milie Leclerc
Conception graphique de la page couverture: Christiane S guin
Illustration de la page couverture: Andrey Myagkov/Shutterstock.com
Mise en page: Olivier Lasser
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2016
ISBN: 978-2-89758-079-7
ISBN EPUB: 978-2-89758-080-3
ISBN PDF: 978-2-89758-081-0
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdit sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites p nales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, mars 2016

Guy Saint-Jean diteur est membre de
l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
maman (1952-2016).
MISE EN GARDE
Certaines libert s ont t prises dans le d roulement des op rations polici res, surtout en ce qui concerne les juridictions, des fins dramatiques. Nous pr f rons vous en aviser. Bonne lecture!
Table des Mati res
NITRO
THOMAS
DAVE
PLAN
B CHE
V TEMENTS
JUMEL
CHALET
PLUS HAUT
MARIJUANA
ENQU TES
MEURTRE
INTERRUPTION
R USSITE
CALIBRE
PROFIL
MAREK
VID O
CIBLES
COMPTEURS
ROYAL
CORDE
DYNAMITE
ADR NALINE
LO C
PROXIMIT
PYL NE
CHEC
SUSPECT
STYLO
DIFFUSION
R SIDENCE
VIADUC
CONVERGENCE
ATTENTE
FOCUS
SOURCE
CADAVRES
ADAPTATION
COMBUSTIBLE
ROD O
COMBUSTIBLE II
CAMOUFLAGE
TRAHISON
PORTE-VOIX
SANKIN
CAM RA
CAF
MARINE
AGRICOLE
CACHE
HILTON
SOURICI RE
T L PHONE
ULTIMATUM
REDDITION
POURQUOI
COLLAT RAL
GAFFE
PILOGUE
NITRO
- Mardi, 20 novembre 2012, avant-midi
Rue Laflamme, Trois-Rivi res-Ouest
Une rivi re coulait sur l asphalte. Si ce n tait de la quantit de puisards qui jonchaient le quartier, nul doute que l eau aurait d j rejoint la c te Rosemont, un kilom tre plus bas.
S imaginant des temp ratures plus froides et une longue patinoire inclin e remplie de gamins, l enqu teur Jean-S bastien H roux faufila sa voiture parmi les camions de pompiers et les voitures de police qui taient stationn s un peu partout dans la rue Laflamme. Devant lui, sa droite, de la fum e s chappait de ce qui restait d un bungalow. On voyait le nuage noir depuis le centre-ville. Au-del d un bandeau jaune qui emp chait quiconque de s approcher, une voiture familiale tait renvers e sur le c t , dans l entr e, sous le carport qui tait tomb dessus, comme si elle avait t souffl e par une bourrasque avant d tre ensevelie par le toit. Les sapeurs ramassaient d j une partie de leur quipement apr s ce qui fut sans doute une dure matin e dans le froid grimpant du mois de novembre. Dans la foule mass e en amont et en aval de la rue de Florence, qui croisait perpendiculairement la rue Laflamme devant la maison sinistr e, l enqu teur reconnut quelques t tes. H roux disparut ensuite derri re un camion d incendie.
Trois-Rivi res tait le dernier endroit au Qu bec (au monde?) o certains policiers taient galement pompiers, et c tait une situation qui n allait plus durer. Bient t, la ville serait dot e de deux quipes bien distinctes, mais pour l heure, H roux connaissait plusieurs des agents qui terminaient le quart de nuit lorsque l alerte fut d clench e et qui avaient d trouver de l nergie pour enfiler leur quipement et aller combattre un feu.
Le patron avait un grand respect pour ces professionnels qui exer aient deux m tiers dangereux simultan ment. En passant sous le ruban, il en salua un qui s affairait couper l alimentation en eau d une borne d incendie.
Gravissant le talus sur quelques m tres, H roux remarqua la pr sence de St phane Larivi re et alla directement sa rencontre. Larivi re tait l enqu teur en fonction cette semaine, c est lui qu incombait la t che de se d placer en dehors des heures normales si le besoin se pr sentait. P re de trois enfants, dont le dernier tait un b b , il combinait la vie de famille et le travail avec une facilit d concertante.
Avec St phane, les choses taient simples.
- Il fallait bien que a arrive un jour, lan a H roux tout haut en p n trant dans le p rim tre de s curit , vitant au passage de mettre le pied dans le ruisseau temporaire qui se formait sur la bordure de trottoir.
- Salut boss . Quoi donc? s enquit Larivi re en soufflant sur ses mains pour les r chauffer.
- Un incendie sur la rue Laflamme.
- Hum je n y avais pas pens . J avoue que c est un peu funeste.
H roux salua Alexandra Caron, du service de l identit judiciaire, qui s affairait dans les d combres un peu plus loin. Une deuxi me silhouette attira son attention.
- Qui c est, lui? demanda H roux en pointant un homme qui tait accroupi pr s d Alexandra.
- Christian Berberat, le nouveau technicien.
- Berberat?
- Oui, il est suisse.
- C est lui qui va remplacer Mike?
- Il para t.
- Eh bien murmura H roux.
L enqu teur en chef eut une pens e pour son coll gue Michel qui avait pris sa retraite il y a deux ans et qui n avait pas encore t remplac . Le service de l identit judiciaire n tait plus le m me sans lui: il y avait travaill pendant plus de vingt ans. Alexandra Caron faisait tout de m me un travail remarquable, malgr son caract re l gendaire. Il faut dire qu elle avait t entra n e par le vieux singe et connaissait presque tous ses secrets.
Malgr tout, H roux avait un pincement au c ur en voyant le flambeau tre pass pour de bon.
- a va s rement nous aider, il a t d mineur durant son service militaire, dit Larivi re.
- Comment?
- Berberat, il a une expertise en explosifs, r p ta St phane, sortant du m me coup H roux de ses pens es.
- Ah oui?
- Il a travaill durant un bout de temps pour le gouvernement suisse, expliqua-t-il. Il a aid d velopper les techniques pour rep rer les engins et les rendre hors d tat de nuire. Il a mari une Qu b coise et a obtenu le poste occup jusque-l par Michel quand ils sont venus s installer ici.
- Il va trouver a tranquille, il n y a eu qu une bombe depuis que je suis en service, ajouta H roux en faisant r f rence un criminel qui avait fait exploser le portique d un difice f d ral quelques ann es auparavant. a avait t un incident isol .
L v nement, qui s tait d roul durant la nuit et n avait pas fait de bless , tait rapidement tomb dans l oubli.
- Justement, les techniciens pensent que a a saut , pr cisa Larivi re en faisant signe Alexandra.
Accompagn e du nouvel arrivant, elle s approcha d eux.
- Salut, dit H roux en serrant la main de Berberat.
- Christian Berberat, nouveau technicien en identit judiciaire, r torqua l homme avec un fort accent suisse-allemand.
- Jean-S bastien H roux, enqu teur en chef. Enchant , bienvenue parmi nous. Salut Alex, encha na-t-il en se tournant vers elle. Beau merdier!
- Bonjour monsieur. En effet. Deux victimes, annon a-t-elle en indiquant un endroit dans les d combres.
Elle les invita la suivre.
- Lui, il n est pas beau voir.
Le chef fron a les sourcils en apercevant la carcasse mutil e et calcin e qui gisait dans la partie nord de la maison.
- L autre est ici, dit-elle en soulevant une planche noircie. Un jeune homme, d but vingtaine, au premier coup d il. Pas de blessures apparentes, asphyxie, probablement.
Le corps tait couch face contre terre et ses v tements arboraient quelques traces de br lure. Son tat tait bien diff rent de l autre cadavre.
- Des informations sur les habitants de la place? demanda H roux.
- Un homme, sa femme et son fils, r pondit Larivi re. Il manque une voiture dans l entr e, pas de traces de la femme.
- Il faut la trouver, insista le chef. Et puis il faut confirmer l identit de ces deux-l .
- J ai envoy le signalement de l autre v hicule aux patrouilles. Ils vont se rendre chez l employeur de la femme et essayer de la joindre.
- Good . C est toi qui es arriv le premier?
- Oui, apr s les pompiers. On a re u le premier appel au 911 vers six heures et quart ce matin, raconta Larivi re. Un voisin a entendu une d tonation. Plusieurs autres personnes ont aussi contact le 911 dans les minutes suivantes pour sig

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