Vengeance
203 pages
Français

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Description

Rien dans la vie de Robert Kane, directeur à la Royal City Bank de New York, ne l'avait préparé à ce qu'il allait vivre ce matin-là. Une fois arrivé à son bureau, dans sa mallette, un portable caché à l'intérieur sonne. Clic, clic, il l'ouvre… elle renferme assez d'explosifs pour faire sauter tout le bâtiment.
A travers intrigues et mystères s'entrecroisent le FBI, une puissante organisation criminelle, des demandes de rançon, des poursuites et des rebondissements totalement imprévisibles. Sa vie prend alors une direction tout à fait inattendue.
Robert pourra-t-il sauver des dizaines de vies ? Se fera-t-il justice lui-même ? Confronté au côté le plus sombre de l'homme, il devra affronter ses peurs afin d'assouvir sa soif de vengeance.
« Impossible de ne pas tourner les pages ! Enfin un vrai Page Turner. »
Guy Mongrain, animateur télé
« Patrice Bédard nous livre comme premier roman une histoire captivante, originale et pleine de péripéties avec une fraîcheur dans les détails qui fait du bien. »
Propriétaire d'une entreprise dans le domaine de la mécanique automobile depuis une vingtaine d'années, Patrice Bédard est détenteur d'une formation en musique et s'intéresse aux arts depuis son plus jeune âge. Il découvre l'écriture à l'aube de la trentaine et celle-ci devient vite sa passion première. Débordant d'une imagination intarissable, Patrice mène plusieurs projets de front. Ses ambitions n'ont aucune limite.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 mars 2018
Nombre de lectures 5
EAN13 9782890929098
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vengeance

Conception de la couverture:
Christian Campana www.christiancampana.com
Photographie de la couverture: Adobe
Tous droits r serv s
2018, B LIVEAU diteur
D p t l gal: 1 er trimestre 2018
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-908-1
ISBN Epub 978-2-89092-909-8

567, rue de Bienville
Boucherville (Qu bec) Canada J4B 2Z5
T l phone: 450 679-1933
www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
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Nous reconnaissons l appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l autorisation de la maison d dition est ill gal. Toute reproduction de cette publication, par quelque proc d que ce soit, sera consid r e comme une violation du copyright.
I MPRIM AU CANADA
Aux amateurs de romans policiers
Bonne lecture!
N OTE AU LECTEUR : Les personnages, noms, situations et contextes pr sent s dans ce livre sont purement fictifs. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant exist ne saurait tre que fortuite.
Table des mati res
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
1
Trois kilom tres o je me fis bousculer par deux individus et une rame de m tro plus loin, j arrivai devant la Royal City Bank en plein c ur de Manhattan. Je travaillais l depuis une dizaine d ann es et j adorais mon poste de directeur: r gler les probl mes dans certains dossiers, engager du personnel, voir au bien tre des clients en savourant un caf toutes les deux heures.
Dans l immense hall au plancher astiqu , des employ s me salu rent. Bien cal dans le fauteuil en cuir r serv mes bons clients, un repr sentant que j avais d j refus de rencontrer trois reprises me suivait d un regard confiant. Je dirigeai mon attention vers Mary Ellen qui venait ma rencontre en panique, comme a, un matin sur deux. En me servant son irr sistible sourire, ma r ceptionniste me dit:
- Bonjour, monsieur Kane, c est encore ce repr sentant, Michael Jones. Il veut absolument vous rencontrer. Je ne sais plus quoi lui dire pour lui faire comprendre que votre horaire est trop charg !
- Il m a eu l usure. Laissez-moi un instant et je vais couter son baratin. Pr venez-le que je n ai que dix minutes lui accorder, pas une seconde de plus.
- Merci, monsieur! Vous me connaissez, je d teste mentir! rench rit Mary Ellen avant de se diriger vers l individu.
Ce dernier d plia son long corps alors qu elle s approchait. Un complet sur mesure ajust d coupait ses paules carr es.
J entrai dans mon bureau et d posai ma mallette c t de la photo familiale quand une sonnerie de cellulaire retentit en sourdine. Durant quelques secondes, je restai tonn , car j avais horreur de ces engins. M me la suite des pressions de la part de mon patron, je n en avais toujours pas acquis un. Ce n tait pas mon t l phone habituel avec lequel je passais une partie de mes journ es puisque Alicia me transf rait les appels depuis mes d buts ici.
Un deuxi me coup de sonnerie se fit entendre.
Le bruit venait de l int rieur de ma mallette. Impossible du moins je le croyais. J approchai mes doigts sur les deux boutons et j appuyai lentement.
Clic, clic! J ouvris mon porte-documents au troisi me timbre. La sonnerie devint plus claire, irritant mes oreilles soudainement devenues sensibles. La seule raison logique envisag e tout cela tait que, d sirant elle aussi que j en obtienne un, ma femme m en avait fait cadeau.
L innocent lan que je pris au d but pour en soulever le couvercle ralentit mi-chemin. Aussit t, mon regard se figea sur le cauchemar qui m attendait au fond de la mallette.
Ligot s comme un gigot avec une ficelle blanche, une dizaine de b tons de dynamite taient entass s dans une mousse de polystyr ne. Entrem l s d un amas de fils multicolores et de p te d tonation, leur couleur rouge n avait d gal que mon premier jouet, un camion de pompier que mon p re m avait offert il y avait de cela une quarantaine d ann es. La couleur m avait marqu plus que le jouet lui-m me, car c tait la premi re fois qu un gamin du quartier avait droit un vrai cadeau sorti directement des catalogues qu on feuilletait en cachette. Mes camarades et moi tions rest s l le contempler pendant des heures sans le toucher. Pour mon p re, pr pos l entretien dans une usine de fer du New Jersey, cela repr sentait des heures de travail. Enfant unique, je n ai jamais manqu de rien. Laissant les destinations de r ve de c t et les voitures de luxe qu ils admiraient, mes parents investirent toutes leurs conomies dans mon avenir.
Cette fraction de seconde m amena penser mon petit dernier, Antony, huit ans. Je revis ce m me regard lorsque je lui offris un camion presque identique son cinqui me anniversaire. Peut- tre que ce serait ma derni re pens e et que, inconsciemment, je voulais mourir avec cette image.
Dans un tui fix l int rieur, le quatri me coup de sonnerie du cellulaire me ramena sur terre assez vite. Je jetai un bref coup d il en direction de ma porte. De chaque c t , deux vitres verticales d une largeur de t te la longeaient jusqu au sol. Assis derri re mon bureau, d un simple balancement de la t te, je pouvais voir tous les guichets; mais lorsque je restais immobile, seuls un coin de la porte principale et le premier guichet me donnaient le pouls de l achalandage. Les deux pouces soud s sur les boutons de la foutue mallette qui n tait pas la mienne, je vis Mary Ellen se pointer devant une des vitres pour me faire signe que l homme m attendait. Elle disparut aussi vite.
La sonnerie hurla une autre fois pour que je r ponde. D une main moite, je saisis l appareil en baissant les paupi res, de peur que tout ce bordel de b tons m explose en plein visage. Soudain, l v nement survenu dans l autobus refit surface dans ma t te. Lorsque l un des voyous me bouscula, j en avais chapp ma mallette et ce fut l un d eux, en qui je trouvai un soup on de sympathie malgr son piercing dans l arcade sourcili re droite, qui me la rendit. Je me trouvais cet instant dans l une des plus importantes banques de New York et je pus imaginer ce qui m attendait au bout de la ligne. Je n esp rais qu une chose: que personne n en sorte bless ou, pire, tu .
J appuyai sur l esp ce de petit bouton vert et je pris ma voix de directeur.
- Robert Kane l appareil!
- Ferme ta gueule, esp ce de con, je sais qui tu es! me lan a l homme aux cordes vocales us es dont il me serait dor navant impossible d en oublier le timbre.
- Ouvre bien grandes tes oreilles, je ne r p terai pas deux fois.
Je l interrompis, bien inconsciemment.
- Je vous coute
- Deux cent mille en grosses coupures! Tu les fous dans un sac et tu am nes ton cul de banquier Central Park Tu as dix minutes, pas une seconde de plus.
- Ensuite?
- Ferme ta grande gueule. Tu poses ton cul sur le m me banc qu hier o tu as mang ta merdique salade de thon Compris?
- Et pour la mallette? lui demandai-je, la gorge aussi s che qu un puits dans le d sert.
- Ne ferme pas ton cellulaire, je veux entendre chaque mot que tu prononceras, esp ce de merde.
- Et la mallette? r p tai-je en me raclant la gorge.
- Laisse-la dans ton bureau, imb cile. Si je vois l ombre d un flic te suivre, je te le jure, tu auras des cadavres sur la conscience Il y a assez d explosifs pour faire clater tout le quartier.
- Combien ai-je de temps?
- Il t en reste neuf et demi! ajoute l homme d une voix sarcastique.
J avais une boule si grosse dans la gorge qu il m tait impossible d avaler. J acquies ai d un mot incompr hensible en tirant mollement sur mon col de chemise.
J touffais.
Aussi vite que le tonnerre suit l clair, je d cidai de payer la ran on sans faire de vagues. J enroulai maladroitement un sac de plastique et le glissai dans une de mes poches. Je jetai un autre regard la mallette identique la mienne jusqu au poids et, je vous le jure, les b tons taient plus pr s de la vingtaine que de la dizaine.
Mon t l phone personnel mit son traditionnel bip, suivi de la voix habituellement r confortante d Alicia.
- Bonjour, monsieur Kane, vous allez bien ce matin?
Pauvre Alicia, si une d flagration se d clenchait, elle serait la premi re tre touch e. Je la revoyais se tenir droite comme un ch ne sous le cadre de ma porte

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