2100 et après ?
234 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

2100 et après ? , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
234 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Pierre, ingénieur informaticien en aéronautique et Magali, Docteur en recherche de biologie appliquée, travaillent dans un centre spatial. Après plusieurs années de durs et de bons labeurs, ils sont sollicités pour être cosmonautes. Ils auront comme mission de trouver de la vie sur la galaxie d’Andromède, en passant par Uranus. Avant d’arriver dans la banlieue de Saturne, ils sont confrontés à une force lumineuse très intense. Comment vont-ils pouvoir détourner cet obstacle ? Arriveront-ils à leur but ? Quelle est cette force si mystérieuse ? Est-ce l’effet de la nature ? De la science ? D’un Dieu ? Non, peut-être pas. Mais si c’était réalité ? Qui est-ce ce Dieu ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2010
Nombre de lectures 1
EAN13 9782748374698
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

2100... et après ?
Gérard Boucourt
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
2100... et après ?
 
 
 
 
Introduction. Et Dieu créa la lumière
 
 
 
C’était le vide immense ; rien n’existait. Il n’y avait pas notre univers. Il n’y avait pas les galaxies, la nôtre n’était pas encore au rendez-vous. Il n’y avait pas notre système solaire. Il n’y avait pas notre planète Terre. Rien, rien ne vivait. Il n’y avait pas d’arbres, de plantes, d’herbes, pas de fleurs. Aucun insecte ne volait, il n’y avait pas d’oiseaux. Les animaux étaient absents, l’homme également. C’était le noir absolu. Tout était néant. Tout était silence, et pourtant… Que veut dire : tout était néant, tout était silence ? Et pourtant, un jour…
 
À un certain temps, apparut une soupe plasmatique qui s’était formée on ne sait pas trop comment. C’était infiniment petit, puis cela ne fit que prendre du volume, pour aboutir à quelque chose que l’homme ne comprend pas toujours très bien.
Soudain, des ténèbres, à un temps « T », jaillit la lumière. Du silence naquit le bruit. Tout était visqueux, opaque, de couleur jaune orangé. Tout était étrange. Les atomes se mirent en action avec encore plus d’intensité. Mais !… D’où venaient ces atomes ? À partir de quoi s’étaient-ils formés ?
Un jour, dans ce tumulte, se formèrent des gaz ; puis, ils se concentrèrent. Cette concentration devint de plus en plus compacte, sous l’effet de la forte rotation. Les gaz s’échauffèrent, s’ionisèrent. Une nébuleuse naquit. De cette nébuleuse émergèrent notre galaxie, puis notre système solaire avec notre planète. Très longtemps après, une créature prit forme : un être vivant était né, puis « l’homme   » . Depuis, il cherche à comprendre ce chahut bahut.
Il imagina une légende. Il cacha derrière elle son manque de connaissance.
Il imagina : « Et Dieu créa l’homme. Et Dieu créa la femme. » De là partirent beaucoup de croyances, bien ou mal interprétées.
Il imagina ce Dieu. Mais qui était ce tout-puissant qui connaissait tout, savait tout faire ? Néanmoins, ce Dieu ne sut pas créer un univers parfait. Il manquait une partie des données de son programme. Un programme consistant à concevoir une certaine planète paisible perdue dans un système solaire quelconque, dans une des plus belles galaxies d’un univers toujours en expansion.
 
Ce Dieu :
Qui est-il ?
Où est-il ?
Existe-t-il ?
A-t-il existé ?
Ou n’est-il plus là ?
Un être humain l’a-t-il vu ?
Quelqu’un lui a-t-il parlé ?
 
L’humanité se pose encore beaucoup de questions :
La nature ? Probablement.
La science ? Peut-être.
Cette matière ? D’où vient-elle ?
Pourquoi des atomes ? Comment se sont-ils formés ?
Peut-être… que…
À l’origine de la matière, dans la nuit la plus profonde et d’une froidure que personne ne pouvait imaginer, ce phénomène se produisit. Il se produisit pour faciliter la coordination et la formation de ce féerique cristal de l’atome. Ce fabuleux phénomène engendra la vie afin de lui en transmettre l’information. Peut-être que les premières cellules vivantes ne surent pas interpréter le message du tout-puissant créateur ? C’est peut-être la raison pour laquelle l’homme cherche encore son destin, son savoir qu’il n’a su saisir. Maintenant, l’homme est intelligent et ignorant à la fois. Il sait fabriquer et maîtriser le nucléaire, guérir quasiment toutes les maladies. Partir de sa planète, voyager dans le système solaire, le quitter même, mais il reste sans pouvoir devant la mort et le firmament. Puis, par moments, il retourne à l’âge de pierre pour garder la possession de son territoire et n’hésite plus à s’entre-tuer par des guerres.
Ou alors, peut-être qu’à l’aube de l’humanité, quand les singes n’étaient plus tout à fait singes mais pas encore des humains, ce phénomène ayant traversé les âges aurait eu la possibilité de pénétrer un individu ; mais pas n’importe lequel. Son intelligence était déjà très développée par rapport aux autres et était d’une robustesse incroyable. Celui-ci aurait muté plus vite que ses congénères. Ce mutant aurait gravi des millénaires et des millénaires, à une vitesse faramineuse, avec une telle intelligence que nul ne pouvait le comprendre.
 
Est-il devenu un homme ? Un super homme ? Un Dieu ?
Est-ce bien ce Dieu qui forma :
La matière ?
L’univers ? Un seul ou plusieurs ?
Y a-t-il un Dieu pour chaque univers ? Ou un seul pour tous ?
Sommes-nous seuls dans notre univers ?
Y a-t-il d’autres races d’humanoïdes dans d’autres mondes ?
 
À présent, le calme était revenu. Les volcans s’étaient éteints, ou presque. La lumière était là, qui nous éclairait et nous réchauffait. Il faisait d’ailleurs très chaud. Notre astre du jour très jeune et très ardent, de ses nombreux rayons tout neufs, inondait notre planète. Mais souvent, des tornades et des trombes d’eau s’abattaient sur notre sol. Il y avait des plantes, des fleurs. Les êtres vivants étaient nés ; l’homme était arrivé sur Terre. Il y avait le soleil, l’eau. Il y avait de la nourriture à profusion, entre les fruits des arbres et de certaines herbes. La Terre appartenait à tout le monde. Chaque individu se la partageait tout naturellement. Il y avait néanmoins une petite restriction : quand la nuit tombait, chacun cherchait la meilleure place pour dormir. Ils essayaient de garder cet endroit. Cela ne les gênait guère. Quelques petites intimidations, parfois, pour respecter leur dortoir, mais cela n’allait jamais plus loin. Hommes et animaux se côtoyaient sans méchancetés. Chacun à sa place dans ce nouveau monde.
 
À cette époque, l’homme ne cherchait pas à comprendre. Son cerveau, comme celui des animaux, ne réagissait que pour survivre. Son occupation principale était la cueillette, pour se nourrir. Cela pouvait durer parfois une bonne partie de la journée. Le reste de son temps, il le passait à dormir. Personne ne le sait mais en ces temps-là, était-ce le paradis ? Était-ce une réalité ? Ou une légende ? À cette époque, l’être humain ne savait pas parler, mais il savait se faire comprendre des autres. Il avait un langage guttural formé de divers sons avec des octaves différentes. Il comprenait très bien les animaux. Il savait immédiatement adapter d’autres cris pour que les bêtes le comprissent.
 
Le soir, à la nuit tombante, chaque être vivant venait boire à la rivière. Chaque espèce côtoyait les autres. Il n’y avait aucune crainte, aucune peur. Par contre, il n’y avait aucun partage, chacun vivait pour soi-même. S’il voyait un de ses congénères morts à côté de lui, cela ne lui faisait rien. D’ailleurs, savait-il ce qu’était la mort ? Il ne connaissait pas les sentiments. Les femelles nourrissaient leurs petits et les élevaient par instinct.
 
Plusieurs millénaires plus tard.
Des jeunes enfants jouaient ensemble à tirer, de part et d’autre, sur une longue racine qu’ils avaient déterrée. Ils riaient quand, subitement, l’un d’entre eux ne vit pas le bord d’un précipice et tomba dedans. Oh ! Il n’était pas bien profond. Quelqu’un qui l’aurait vu aurait pu sauter dedans sans se faire mal. Ce jeune garçon, en tirant sur sa racine à reculons, trébucha sur une pierre qui le précipita dans ce fossé ; il tomba sur la tête. Sa chute lui causa une fracture de la boîte crânienne. Il mourut peu de temps après. Sa mère, sur le coup, ne réagit pas. Elle le prit et le ramena à sa grotte. Elle le cajola pendant de longues minutes puis, soudain, elle partit en courant dans tous les sens en poussant des cris horribles. Elle avait compris. Personne n’était en mesure de lui expliquer quoi que ce fût. Elle avait compris que son enfant était mort. Sa peine passée, oui, c’était la première fois qu’un être humain ressentait de l’émotion. Elle essaya de communiquer son savoir. Elle eut beaucoup de mal à y parvenir. Mais elle y arriva.
Leurs différents sons ne servaient plus qu’à prévenir les autres, mais maintenant, ils servaient également à communiquer. Quelque temps après, ces individus se rassemblèrent par petits groupes. Plus tard, ils formèrent des tribus. Celles-ci allaient et venaient en fonction des cueillettes. Ces différents groupes de rassemblements se mélangeaient sans aucun problème. Ils prenaient différentes racines et s’en servaient comme cordes. Ils prenaient certains cailloux pour les couper. Ils vivaient heureux, ils ne s’en apercevaient pas. Ils étaient rythmés par notre étoile. Ils s’étaient aperçus du cycle du jour et de la nuit.
Un jour , le climat se mit à changer, sur une période relativement courte. La chaleur diminua à un tel point, que des glaces se formèrent aux pôles de notre planète. L’hémisphère Nord se mit à se refroidir. La nourriture devint moins abondante. Il y eut quelques petites frictions entre groupes. Des glaces commencèrent à apparaître ailleurs qu’aux hémisphères ; la famine aussi. Beaucoup ne purent résister, à cause soit du froid, soit du manque de nourriture, soit des deux à la fois. Maintenant, les plus forts pratiquaient des phases d’intimidation assez prononcées, pour obtenir leur repas nécessaire. Un jour, quelqu’un vit un guépard mort. Il fit signe aux autres de venir voir. Ils s’en approchèrent doucement ; ils avaient peur. Ils dépecèrent la peau pour se faire un semblant d’habit, pour avoir plus chaud. Le lendemain, ils revinrent. Ils regardèrent longtemps la bête gisant au sol. L’un d’entre eux, plus hardi que les autres, prit un morceau de viande. Après beaucoup d’hésitation, il le mangea. Les autres membres de la tribu suivirent. Les querelles

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents