2136- La grande catastrophe
340 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

2136- La grande catastrophe , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
340 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le premier janvier 2136, des amis de longue date se réunissent pour une journée pleine de bonne humeur. Alors qu'ils sont descendus à la cave, une énorme explosion se produit. Ils comprennent très vite qu'il s'agit d'une explosion nucléaire. Nos amis vont devoir se sauver, quitter le périmètre, voire même la Terre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2014
Nombre de lectures 12
EAN13 9782332712752
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71273-8

© Edilivre, 2014
2136 - La grande catastrophe
Chapitre 1
Nous sommes sur la Terre, l’Europe, la France, la Touraine, le premier janvier 2136, la situation économique depuis la crise de 2010 qui s’était poursuivie plusieurs années s’était beaucoup améliorée. Les chiffres du chômage après leurs hausses successives étaient d’abord repartis à la baisse puis avaient stagné autour de zéro ce qui avait stabilisé les relations entre les pays et rendu la situation mondiale plus stable qu’elle ne l’avait jamais été.
Car, une chose était sûre en ces années fastes, c’est que la population des différents pays mondiaux était heureuse et vivait ces années pleinement. Profitait de tout ce qui leur était offert sans se poser de questions, ni sur l’avenir, ni sur la planète elle-même qui pourtant portait leur bonheur. Les besoins en électricité ne faisant que croître, les usines nucléaires s’étaient beaucoup développées et les risques de même, mais malgré des déclarations du gouvernement, toujours prêt à annoncer une nouvelle mesure de sécurité, rares étaient les réelles améliorations apportées à la sécurité. Les seules mesures de sécurité à être appliquées étaient les plus basiques. Comme, par exemple, d’avoir chez soit des combinaisons antiatomiques et de posséder des pastilles d’iodes. Mais jamais personne n’avait envisagé le fait ou la possibilité d’une réelle catastrophe atomique beaucoup plus importante que celles déjà connus comme TCHERNOBYL ou FUKUSHIMA. La simple idée que l’égoïsme des hommes pouvait faire disparaitre la Terre n’avait jamais été envisagée. Seul importait pour la population, la fin des ressources naturelles et les besoins en électricité toujours plus importants. Ces besoins avaient eu raison des craintes collectives, quasiment personne ne s’y intéressait. L’environnement était devenu un sujet dévolu aux politiques abordé uniquement au moment des élections et oublié l’élection passée.
En ce jour de fête, la joie et l’animation étaient au rendez-vous. Sylvie et Eric, la vingtaine, mariés depuis peu, étaient installés dans une jolie maison en Touraine, en retrait de la ville devenue trop bruyante et trop polluée pour y habiter. Si bien que depuis environ 20 ans, les derniers habitants avaient quitté les grandes villes mondiales pour s’installer dans les campagnes qui, dans un premier temps, avaient été abandonnées.
Aujourd’hui, Sylvie et Eric se réjouissaient car ils attendaient l’arrivée de trois couples d’amis invités pour une fête du nouvel an comme toujours en ce qui les concernaient pleine de bonne humeur.
Levés très tôt, le couple s’activait à tout préparer dans la maison, le ménage, puis préparer la maison pour le coucher de leurs invités. Tout en préparant sa maison, Sylvie se demanda si Laurent, son ami d’enfance serait présent comme il l’avait promis, son habitude était de souvent dire qu’il serait là et de ne pas apparaitre le jour venu. Devait-elle préparer sa chambre ? Dans le doute, elle le fit, après tout, elle verrait bien. Elle s’attela donc à préparer sa maison, elle devait être rutilante, tout comme le repas qu’elle avait prévu serait riche et délicieux pensa-t-elle.
Il était 10 heures du matin, ce premier janvier, quand Luc et Julie arrivèrent, mariés depuis aussi longtemps qu’Eric et Sylvie, ils avaient eu un bébé il y a un an, un garçon nommé Sylvain. Luc et Sylvie se connaissaient depuis l’enfance et étaient restés amis depuis.
Toute à la joie de leurs retrouvailles, ils ne virent pas passer le temps jusqu’à 11 heures ou arrivèrent Antoine et Sandrine. Antoine et Sandrine étaient un jeune couple tout juste installés. Eric et Antoine s’étaient connus très jeunes et étaient restés amis.
Enfin, Laurent et Stéphanie arrivèrent. Laurent était le meilleur ami d’enfance de Sylvie. Elle avait toujours eu un faible pour Laurent, mais celui-ci ne lui avait jamais montré qu’il aurait pu ressentir pour elle, autre chose qu’une grande amitié. Elle ne lui avait rien dit des sentiments qu’elle éprouvait pour lui par peur de perdre ce qui les unissait et avait tout fait pour oublier ses tendres sentiments. Elle avait fini par tomber amoureuse d’Eric tout en gardant une certaine faiblesse pour Laurent. Sylvie, était très heureuse de revoir son ami. Elle était surprise qu’il soit venu, il lui avait si souvent posé des lapins. Elle se dit qu’elle avait bien fait de préparer sa chambre, finalement. Elle lui sauta dans les bras comme elle l’avait toujours fait. Laurent rit en murmurant « ma Sissi ». Il leur présenta Stéphanie qu’il connaissait depuis peu de temps.
Laurent avait déjà présenté beaucoup de jeunes filles à Sylvie et celle-ci n’y prêtait pas beaucoup d’attention, elle savait à quel point elle avait peu de chances de revoir la même femme près de lui à leur prochaine rencontre. Mais elle trouva tout de même, Stéphanie jolie et très sympathique.
Ils ne virent pas passer le temps jusqu’à midi, ce premier janvier 2136.
Quand Sylvie se décida à préparer le repas, elle se rendit compte qu’elle n’avait plus de vinaigre.
– Je descends à la cave, dit-elle calmement.
– J’en suis, dit Laurent en se levant.
– Ils font bande à part, dit Luc se levant aussi, rentrant dans la plaisanterie qui avait été la leur depuis l’enfance.
Au fur et à mesure que Sylvie descendait les escaliers, elle se rendit compte que presque tout le monde l’avait suivie.
Une fois en bas, elle attrapa ce qu’elle était venu chercher, elle se retourna et s’aperçut que seuls Antoine et Sandrine étaient restés en haut.
Ils commencèrent à discuter quand tout à coup, il y eut une énorme explosion, ils entendirent un bruit énorme et tout trembla, et ils ressentirent comme une énorme vague brulante, intense. Ils se retrouvèrent à terre dans un silence énorme.
Sans savoir ce qui s’était passé, la joyeuse équipe savait que s’était grave.
Sylvie et Laurent se redressèrent les premiers, le meuble qui se trouvait dans la cave était en miettes. Sylvie ramassa des combinaisons antiatomiques qui étaient tombées du meuble où elle les rangeait.
– Il y en a huit, dit-elle.
– Enfilez en tous une, dit Laurent tout en s’exécutant.
Tous l’imitèrent en silence.
– Il faut remonter, Antoine et Sandrine sont là-haut, dit Eric d’une voix atone.
– Allons-y, dit Luc.
Ils montèrent donc doucement se tenant par la main. Leurs pieds s’enfonçant dans l’escalier qui fondait progressivement. Dans la maison tout avait été détruit, les vitres fondues, il régnait un silence pesant.
Sylvie remarqua que la commode et la radio qui était posée dessus avaient fondu, tous les autres meubles n’étaient qu’un amas de matériaux sans nom et l’extérieur était dans le même état, tout semblait dévasté.
Les six amis ne purent retenir leurs larmes quand ils découvrirent les cadavres brulés d’Antoine et Sandrine.
– Mais qu’est-ce qui a pu causer ce genre de dégâts, dit Sylvie qui venait de deviner que ce ne pouvait être que nucléaire.
– Une explosion nucléaire, cria Laurent alarmé.
– Ce n’est pas possible, dit Luc, les moyens de sécurité sont draconiens, cela semble impossible.
Julie et Stéphanie restaient muettes sans réaction apparente.
– Nous ne pouvons pas rester là, dit tout à coup Stéphanie, sinon nous ne pourrons pas survivre, il faut partir !
– Elle a raison, s’écria Sylvie, s’il s’agit réellement d’une explosion nucléaire, les radiations vont augmenter progressivement, il faut quitter le périmètre voir même selon la gravité, la Terre.
– Si c’est le cas, il faut avaler des pilules d’iodes, dit Laurent.
– J’en ai un flacon quelque part dans la cuisine, dit Sylvie se dirigeant vers la cuisine.
Dans la cuisine, totalement détruite, elle ramassa des pilules d’iodes qui avaient roulé sur le sol, elle en profita pour ramasser un panier qui n’avait pas été détruit et quelques fruits qui avaient par miracle survécu.
Puis elle revint vers ses amis et ils prirent tous de l’iode.
Ils ramassèrent le peu d’affaires encore en état et les placèrent dans des sacs à dos, quelques couvertures, de la nourriture déshydratée, les pilules d’iodes.
Enfin, ils furent prêts pour le départ.
Etant donné que les voitures à l’extérieur avaient fondu. Ils devaient parcourir à pied un minimum de 200 kilomètres pour sortir de cette zone ce qui serait sans doute difficile. Il fut convenu que chacun porterait une charge à son tour.
Eric donna le signal du départ, il était 17 heures le premier janvier 2136…
Chapitre 2
Le premier problème qui se posa pour cet exil volontaire fut celui de la direction à prendre. Personne n’avait jamais prévu de plan d’évacuation en cas d’accident nucléaire grave sur le territoire. Sylvie regarda ses amis les uns après les autres puis son regard s’arrêta sur Laurent, il lui avait souvent raconté ses différents voyages à Paris pour son travail.
– Où se trouve le départ d’aéronef le plus proche, Laurent ? Demanda-t-elle.
Celui-ci la dévisagea puis répondit.
– Ce n’est pas tout proche, c’est à Orly, et c’est à plus de 200 kilomètres d’ici mais depuis plusieurs années, il y a des départs pour les stations françaises Delta.
– Il nous faut partir très vite, dit Eric, car je voudrais passer par la maison de François, je suis très inquiet pour lui, ce n’est qu’à 50 kilomètres d’ici.
Tous étaient maintenant d’accord, il fallait prendre la direction d’ORLY VOL INTERPLANETAIRE.
200 kilomètres environ les séparaient de Paris.
Le premier kilomètre fut le plus difficile physiquement et psychologiquement.
Physiquement, parce que ni les uns, ni les autres n’étaient habitués à marcher longtemps, l’habitude des voitures et autres machines les avaient rendus moins résistants. D

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents