Animus sine Spiritu
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Animus sine Spiritu , livre ebook

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Description

Un journaliste d'investigation spécialisé dans l'ésotérisme, son histoire, son incidence sur les comportements, son influence métaphysique, s'est ouvert sur toutes les formes de prosélytisme, qu'elles soient mystiques, syndicales, politiques, en essayant de comprendre les dogmes qui selon orientent ou manipulent en désorbitant l'esprit.



En s'intéressant au mouvement végan, il va surprendre une similitude sectaire aux agissements et pratiques des Cathares et autres Bogomiles qui ont influencé le XIIIe siècle avec une résurgence internationale toujours active au XXIe siècle.



Entre danger sanitaire et influence de toutes sortes de minorités agissantes qu'il désire dénoncer, il enquête et publie des articles édifiants. Avec le concours de ses proches qui partagent ses convictions et l'assistent, ils vont se mettre en grand danger en se heurtant à une secte obscurantiste millénaire : les Animus sine Spiritu, responsables du vacillement actuel des fondements de l'humanité... Il met donc à jour l'un des plus grands mystères qui régit le chaos apparent qui nous submerge. Il recourra aux talents de sa sœur, hypnopraticienne reconnue, pour découvrir sa véritable mission.



En vous promenant d'un chapitre à l'autre entre le XIIIe et le XXIe siècle, vous serez saisis par le reflet des influences qu'à votre insu souvent vous subissez...



Une histoire qui, loin des clichés complotistes, vous conduira dans une aventure salvatrice...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414557110
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0135€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-55714-1

© Edilivre, 2021
Remerciements
Je tiens à rendre hommage à Laurence Bouteiller ; elle a eu l’obligeance de bien vouloir éclairer la rédaction de mon dernier paragraphe. Hypnopraticienne elle a mis son savoir et son expérience à mon service et je lui dois ma cohérence.
Son site internet : www.hypnose-sophrologie-et-conscience.com
Avec bien plus que ma gratitude !!!
Egalement, j’associe ma petite fille Lucie Hollier qui, bien inspirée, a participé à l’élaboration de la couverture. Selon mon mandement, elle a bien interprété et traduit dans cette image les codes de ce roman intemporel…
Fierté oblige,… je la gratifie.
Animus sine Spiritu

Je viens plutôt de passer une bonne soirée, même si je connais par cœur les propos que ma petite sœur Laurence de Barzac, hypnopraticienne et sophrologue, dispense. Elle a développé une parfaite rhétorique sur les vertus du recours à l’hypnose lors d’une conférence commandée par l’Institut Sociologique de France qu’elle a tenu au Palais des Congrès de la Porte Maillot devant un parterre disséminé par la distanciation sociale et masqué. Comme chaque fois, elle a capté son public qui l’a applaudi chaleureusement et le cocktail qui a suivi fut à la hauteur, même si nous avons du transgresser à un moment donné le protocole sanitaire pour partager les agapes. Entre le symposium et le lunch, la grande salle s’est animée, par des échanges ou les commentaires se sont exprimés. C’est ainsi que j’ai été abordé par un couple, du moins ce que je croyais au début. L’homme, assez élancé mais plutôt athlétique, en s’adressant à moi avec une certaine empathie m’interrogea d’abord sur mon identité ;
— Vous êtes Nicolas de Barzac, n’est-ce pas ?
Je me sentis bouleversé par le regard de sa compagne, dont je ne distinguais que le haut du visage animé par un regard dont le bleu profond rayonnait sur un front d’une blancheur diaphane entourer de cheveux d’un châtain foncé qui conférait un contraste fort séduisant. Aussi, distraitement, je répondis :
— Oui, à qui ai-je l’honneur ?
— Je suis le Commissaire Werner chargé de la surveillance des débats ésotériques de toutes formes : sectaires ou religieux, auprès du ministère de l’intérieur et je vous présente ma collègue la Lieutenante Lenoiret.
Niaisement, je l’interrompis en m’adressant à la jeune femme :
— Maudit virus, en d’autre temps j’aurais eu plaisir à vous baiser la main, mais je suis honoré.
Le flic, comme jaloux me reprit en durcissant le regard. Ses yeux, couleur gris acier, et ses cheveux clairs bien ordonnés lui conféraient un côté arien et son regard franc soulignait une autorité certaine.
— Je reconnais bien là le journaliste reconnu et imbu sans doute… c’est la rançon du succès, mais trêve de billevesée, à l’occasion, si toutefois vous penser que nous pourrions échanger sur le sujet, j’aurais plaisir à vous revoir… je lis toujours attentivement vos articles que je trouve constamment pertinent et sans précisément collaborer, nous pourrions comparer certaines informations, coopérer même peut-être…
— Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute… je ne veux pas vous contrarier, mais la déontologie du journaliste d’investigation que j’exerce m’interdit de citer mes sources, il me semble inutile de vous le préciser… mais des conversations intelligentes, a bâton rompu, pourquoi pas… nous ne faisons pas le même métier : mettre en garde, relater des faits, faire référence à des circonstances, constater des effets, voilà mon sacerdoce mais dénoncer non ! Mes enquêtes sont parfois sensibles et peuvent mettre mon intégrité en danger, il y a des pas que je ne souhaite pas franchir… de plus, je suis certain que vous fréquenter me porterait préjudice…
Il posa sa main sur mon bras, pour m’arrêter :
— Évidemment, j’en conviens, mais nous pouvons nous rencontrer loin de nos bases, jamais au même endroit… je prétends que notre combat est le même et que nos destins sont liés, je suis sûr que j’ai besoin de vous… je ne triche pas vous voyez… je vous laisse ma carte, vous aviserez… mais vous n’êtes pas mon obligé… Bonne fin de soirée Monsieur de Barzac…
Je ne suis pas arrivé à joindre et ressentir quoi que ce soit dans le si beau regard de la lieutenante.
J’ai un peu traîné au cocktail et me suis un peu alcoolisé ; malgré les interdits, j’ai serrer très fort ma sœur avant de partir. Elle était radieuse et séduisante ; son aura et sa faconde subjuguaient. Heureusement j’ai pris un taxi pour rentrer. Je n’arrivais pas à me détacher du trouble profond ressenti au sujet de cette Lieutenante Lenoiret et j’avais envie de la revoir. Si seulement, ils étaient restés au cocktail, elle aurait démasquer son visage… mais ce que j’ai vu d’elle, ses yeux, sa peau, son allure distinguée, suffisait à me chavirer.
Malgré une bonne douche suivit de l’absorption d’un verre de Rosana bien frais pour me laver l’intérieur, je n’arrivais pas à m’endormir. Je n’avais pas constaté à son annulaire une bague quelconque qui aurait pu prouver une attache officielle, alors j’envisageais. Cependant, la revoir me contraindrait à reprendre contact avec ce Werner et je n’y tenais pas. Il fallait que j’essaie d’effacer cet émoi et que je gomme au plus vite le ravissement de cette vision qui torturait mon hypophyse. Pour y parvenir, j’entrepris ma rétrospective : comment j’ai initié ma genèse ?
D abord grâce à mon appartenance à cette vieille descendance des De Barzac dont la trace remonte aux environs de l’an Mil ; Un père, chargé des relations du Vatican avec les autorités religieuses et civiles en France auprès de l’émissaire du pape. Il nous a élevé dans les fondements de l’Église catholique. Cependant, grâce à son ouverture d’esprit, à sa grande connaissance de la politique, il nous a éduqué en nous inculquant seulement les bonnes manières et la bienséance ; librement il nous a laissé choisir nos propres orientations ; une Maman, très impliquée dans les œuvres charismatiques complétait par son expérience acquise le regard indulgent que nous portions sur nos contemporains. Notre épanouissement s’est donc fait loin de l’hypocrisie, à la fois dans la noblesse non pas celle de la position sociale, mais celle de l’esprit, la simplicité, le travail assidu, mais aussi dans la convivialité, la joie de vivre par l’aisance pécuniaire, l’amour des mots d’esprit avec une dose d’espièglerie. Nous étions le miroir sur notre entourage : de la gentillesse, de la tendresse, mais aussi celle du combat, du courage et de l’honneur.
Après de brillantes études, l’école de journalisme qui m’a façonné ne m’a pas donné qu’un diplôme, mais m’a conforté dans mon état d’âme permanent de découvrir à travers l’information, mes semblables. Le journalisme d’investigation fut rapidement l’axe de ma spécialisation. Aussi comme l’ésotérisme, son histoire, son incidence sur les comportements, son influence métaphysique me passionnait, je trouvais ma voie. En free land et heureusement supporté au début par des subsides familiaux, j’ai entrepris avec opiniâtreté mes recherches. La qualité de mes articles m’a rapidement permis de subvenir enfin à mon train de vie.
Ainsi, je me suis ouvert à toutes les idées des différentes obédiences mystiques, syndicales, politiques, en essayant de comprendre et d’assimiler les dogmes qui selon orientent ou manipulent en désorbitant l’esprit. J’ai épié la nature avec son rythme imposé par la seule survie en référence à notre instinct avec ses inspirations, muse permanente. Je l’ai regardée s’adapter à son milieu, à sa météorologie, aux saisons. Elle m’a démontré son dédoublement en me gratifiant de la magie des spectacles qu’elle nous donne à admirer, avec des sons, des couleurs uniques incitant à la poésie et à la pensée bucolique, cette harmonie qui me prouve l’existence de l’Incréé ; mais à cette image enchanteresse s’impose en parallèle celle du mal et de la torture du à l’érosion, à la lutte pour faire perdurer et engendrer, pour se nourrir sans réserve, sans état d’âme, sans arrière pensée, en subissant les intempéries, en ignorant les plus faibles, en combattant sans cesse ou en fuyant, toujours sur le qui vive : en un mot résumant le fondement de la création.
J’ai beaucoup écouté, beaucoup lu, j’ai ressenti, consenti, combattu, essayé de comprendre, d’analyser, de décrypter. En me fiant au sens des expressions populaires, qui font résonance au vécu, en découvrant la vérité vérifiée exprimée dans les dictons, j’ai compris combien l’observation est un sens primordial à développer pour mieux comprendre les raisons des autres, leurs manières, leurs besoins, leurs us et coutumes, dont le cumul transforme l’allégorie en lexique imagé.
Au milieu de tout cet imbroglio, je me suis fait mon opinion, forgé mes certitudes, influencé mon libre arbitre.
Comme chacun j’ai imposé ma raison, j’ai consommé du mensonge, ai cru, tenter de dénoncer, de confondre, utiliser des subterfuges, ai aimé parfois d’une façon incongrue, détesté jusqu’à la haine… subi les mécréants, l’injustice, la brimade… souffert de ma sentimentalité, de croire les autres à mon image, d’être passionné… mais la description de ces derniers mots modélise le lot de tout humain.
Aujourd’hui, grâce à l’accumulation et à ma volonté de découvrir toujours et d’apprendre des autres, je deviens plus cohérent : sourire, être optimisme jusqu’à la candeur, je l’ai toujours transmis ; rendre service, soutenir, rassurer, cajoler, honorer, idéaliser font partis de ma nature. Le pardon je l’ai toujours pratiqué, les frustrations je suis toujours parvenu à les oublier (je fais régulièrement « caca » dans ma tête) ; cependant

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