Apocalypse Marseille
252 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Apocalypse Marseille , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
252 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Vous avez aimé Survivre ! un opus dans lequel un petit groupe d’hommes mené par Mike essaie de survivre après qu’un virus ait décimé ou transformé en zombies la quasi totalité des humains.



Alors lisez Apocalypse Marseille : l’aventure se poursuit pour la bande de résistants assaillie à la fois par les morts vivants, les militaires et les survivants.



Seul Mike détient le pourvoir de sauver l’humanité de l’apocalypse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 février 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414570676
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-57069-0

© Edilivre, 2022
Remerciements
Je remercie Karine TATARIAN RICARD, mon amie et peintre pour cette magnifique œuvre décorant la page de couverture.
Je remercie également ma compagne Nicole CARLOTTI pour son aide précieuse dans l’élaboration de cette histoire ainsi que le don d’un de ses poèmes inclus dans l’ouvrage.
THEME : Roman de science fiction.
Le bus roulait sur une route nationale disparaissant derrière l’horizon. Assis chacun sur nos sièges, silencieux, nous contemplions le paysage perdus dans nos pensées. J’observais mes compagnons d’infortune. Quel aurait été le cours de leur vie sans ce cataclysme qui les avaient plongés dans ce monde apocalyptique ? ils auraient vécu en sécurité dans leurs sociétés protégées. Puis, advint ce virus tuant ou transformant des milliards de personnes en des êtres cannibales. Les pillards pouvaient imposer leur loi dans ce monde en proie à une anarchie totale. Quelques-uns de nos camarades de route périrent mais les survivants développèrent une solidarité sans faille. Tous les membres venaient d’horizons différents mais ils surent s’adapter très vite à ce nouveau monde. Après un gros différend avec un autre groupe que nous avions rejoint, nous dûmes reprendre la route afin de découvrir un endroit où nous trouverions enfin la sécurité. Je me remémore l’avant catastrophe, le bonheur de vivre avec Sophie. Nous avions envisagé notre destinée avec optimisme prévoyant même une existence dorée pour nos vieux jours. Après ce cataclysme, nous avions quitté Marseille et parcouru beaucoup de chemin depuis, affronté mille dangers et la chance d’avoir survécu. Nous circulions dans notre bus blindé de la police que j’avais récupéré et qui avait bien servi pour notre protection.
Le monastère
Après avoir roulé toute la matinée, une halte s’imposait dans un endroit avec une vue bien dégagée. Nous en profitions pour nous dégourdir les jambes et faire le plein d’essence du camion. Pendant ce temps-là, les autres préparaient le déjeuner. Je m’étais assis sur une grosse pierre. J’étais rejoint par Paul, notre médecin qui me dit,
— Je tenais à te remercier d’avoir accepté que je vienne avec vous,
— Je ne vois pas pourquoi j’aurais refusé, tu as fait ton job,
— Au fait en parlant de job, pour ce qui concerne Cendrillon, Bambi et Jennifer, les trois femmes enceintes, elles ne peuvent pas faire beaucoup de route, il va falloir s’arrêter quelques part jusqu’à ce qu’elles aient accouchées,
— Quand accoucheront-elles ?
— dans trois mois environ, si tout se passe bien,
— Il va falloir très vite trouver un endroit,
— Oui et il n’y a pas que ça. Il me faut du matériel chirurgical au cas où ça se passerait mal pour l’une d’elles,
— Où trouver ces appareils,
— Le seul endroit que je connaisse c’est dans un hôpital,
— Il faudra donc aller dans une grande ville.
— Tu as raison mais pour le moment la priorité est de trouver une endroit où on pourra se poser.
Nous reprîmes la route jusqu’à la nuit. Pendant le diner, j’exposai à l’assemblée les doléances du docteur.
— Il va falloir trouver un abri pour quelques mois et se rendre dans un hôpital. En venant ici, j’ai vu un panneau qui donnait la direction d’un monastère. Ce serait une bonne chose. Les murs sont épais, il n’y a qu’une entrée ou deux en général. On devrait aller voir.
Après l’approbation de tous, le lendemain matin nous rebroussions chemin et nous nous engagions sur une route terreuse en pente. Après avoir roulé trois kilomètres environ, la route s’arrêta. Je pris mon arme et décidai,
— je vais continuer à pied,
je viens avec toi, ça va me dégourdir les jambes,
proposa Jonathan.
Nous partîmes tous deux escaladant cette colline. Presque arrivés à la crête, un individu sortant de nulle part apparut devant nous. Il était vêtu d’une toge marron, le capuchon rabattu sur la tête. Nous ne pouvions distinguer son visage. La surprise passée, nous saisissions nos armes. C’est alors que l’individu implora en enlevant sa capuche,
— non, ne vous inquiétez pas, nous ne vous voulons aucun mal, nous sommes non violents.
Deux autres individus vêtus des mêmes habits sortirent à leur tour de derrière les arbres. Nous n’avions pas lâché nos fusils et regardions tout autour de nous afin de voir si d’autres étaient cachés. Devinant nos pensées, tout en levant les mains, le premier homme nous affirma, regardez, nous ne sommes pas armés, nous n’avons pas d’armes,
— Que faites-vous là ?
— Nous demeurons au monastère. Nous vous avons vus et nous sommes venus vers vous. Rassurez-vous, nous ne sommes que trois.
— Et au monastère ?
— Une trentaine de personnes,
— Pourquoi ces toges, vous êtes moines ?
Non, je vais m’expliciter. Je me présente je me nomme Navarque, je suis l’impétrant d’un groupe qui vit dans ce monastère, nous déclara-t-il tout en se tournant pour nous montrer du doigt la bâtisse située au sommet et cachée derrière un bouquet d’arbres centenaires.
— Qu’est-ce qu’il dit, me demanda discrètement Jonathan,
— Nous sommes un groupe qui faisait parti, avant tout cela d’une association exploitant les secrets de notre belle langue. Après la catastrophe, nous trouvâmes refuge dans ce monastère et nous nous sommes donnés pour mission de collecter la connaissance afin que les générations futures n’oublient pas notre culture. Pour nous, tout le reste est superfétatoire. Nous avions repéré votre bus et en déduisions que vous cherchiez un abri. Nous pouvons vous proposer un corollaire,
— Lequel ? Questionnai-je,
— Nous sommes pusillanimes, nous le savons. Nous ne sommes pas doués pour supporter l’ambiance mortifère qui règne à l’extérieur. Nous sommes au nombre de 25 hommes et femmes. Notre groupe a décidé de porter les toges des moines découverts en ces lieux et ceci pour ne pas être perturbés du but de notre quête, celle de réunir le plus d’information possible pour transmettre le savoir de nos aïeux. Nous vous proposons de vous installer dans l’aile nord du monastère. Nous pourrions envisager une aide mutuelle. Nous vous apporterons notre savoir et vous, votre expérience du dehors,
— Que veut dire pusilla… et quelque chose ? Questionna Jonathan,
— Attends, je t’expliquerai plus tard. Votre proposition est intéressante. Je dois d’abord en parler à mes amis.
— Nous atermoierons le temps qu’il faudra.
Nous repartîmes rejoindre le reste du clan. Après avoir expliqué notre rencontre et la proposition des moines, Bob soliloqua,
— Et s’il s’agissait d’un piège ?
— Peut-être, mais on a vraiment le choix ? conclut Elvis,
— quelques-uns pourraient se rendre là-bas et constater si tout est normal, proposa Paul et de renchérir,
— De toute façon il faut absolument se poser quelque part pour que Bambi, Cendrillon et Jennifer puissent accoucher en toute sérénité.
— Oui tu as raison. Demain on rendra visite à nos hôtes.
Le lendemain, nous nous rendions là-bas aux aurores. Bob, Elvis, Paul, et moi-même arrivions à destination. Nous étions devant une grande bâtisse entourée d’une enceinte construite en pierre. Nous stoppâmes notre progression devant une grande porte en chêne à double battant. Elle s’ouvrit et Navarque apparut,
— Bonjour. Vous avez attendu le potron-minet pour nous rendre visite ? entrez, je vous en prie.
Tout en marchant à nos côtés, il nous avoua,
— Je savais que vous douteriez de nous et que vous demanderiez de visiter la demeure.
— Nous avons tellement subi de trahisons,
— Oui, je vous comprends. Voilà ; nous sommes devant le bâtiment principal. Entrez ! Comme vous pouvez le constater, il est au milieu de la cour, elle-même ceinturée par le mur d’enceinte. Cette bâtisse est assez grande pour loger tout le monde. Vous aurez votre entrée personnelle car l’édifice est coupé en deux. Chacun de nos deux groupes aura son indépendance. Je vous demande simplement de respecter notre sérénité car nous avons notre apostolat à poursuivre. Nous pouvons néanmoins donner des cours aux enfants et même aux adultes si vous voulez.
— Ok ! nous sommes intéressés. En contrepartie de votre offre, vous pourrez compter sur nous. Mais permettez-moi de vous demander ce que sont devenus les vrais moines qui vivaient ici ?
— Euh ! Ils avaient disparu lorsque nous sommes arrivés en ces lieux.
J’étais persuadé qu’il nous cachait quelque chose, mais j’étais trop heureux que l’on ait trouvé un abri. Nous retournions au camp et expliquions la proposition de ces pseudo-moines. Tous étaient d’accord pour s’installer là-bas. Les femmes enceintes ainsi que leurs compagnons étaient rassurés. Le lendemain matin, chacun de nous rassemblait ses affaires. Après avoir caché le camion, nous nous rendions à notre nouveau logis. Nous étions reçus par tous les moines heureux de notre venue. Ils avaient ôté leurs capuches et à notre grande surprise, des femmes portaient la toge. Tout en marchant vers l’immeuble, des conversations s’étaient engagées. Arrivés devant la porte d’entrée, Navarque déverrouilla la serrure et me tendit la clé en me déclarant :
— Voilà, c’est chez vous.
Il fît un signe à ses compagnons qui se placèrent en file indienne, le suivirent dans le plus grand silence et disparurent dans leur bâtiment. Nous pénétrions dans l’immeuble qui nous avait été attribué. Au rez-de-chaussée, une grande salle était installée. On accédait aux 2 étages grâce à un escalier se trouvant au fond de la pièce. Chacun de nous pouvait trouver sa chambre. Les plus jeunes prenaient le plus haut niveau. Les placards de la cuisine étaient remplis de bocaux de légumes et autres aliments offerts par nos hôtes. Un fois installé, je sortis et inspectai les alentours. J’étais rejoint par

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents