Bzh : Bretagne zone harmonieuse à partir de 1946
110 pages
Français

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Bzh : Bretagne zone harmonieuse à partir de 1946 , livre ebook

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Description

Patrick Le Ner



Bretagne zone harmonieuse

à partir de 1946



Uchronie



Une fiction, une alternative aux événements qui se sont déroulés, en Europe,



en mai, juin et juillet 1940.



Le 4 juillet 1940, la radio anglaise a annoncé que "La Bretagne est en état de sécession".

Le 27 juillet 1940, la radio allemande a annoncé la création d’un État breton. Cette information a été reprise par plusieurs radios et par plusieurs journaux, dans le monde. Voici, donc, une Bretagne nazie pendant
quatre ans.

quatre ans.

Le 4 août 1944 la Bretagne est, principalement, libérée de l’armée allemande, des nazillons bretons et des Jacobins français.



De nos jours, le Programme du Conseil National de la Résistance, amélioré par le coopératisme généralisé, est encore en vigueur dans toute la Bretagne, d’où un pays en harmonie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 octobre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332786333
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-78631-9

© Edilivre, 2014
Avant propos
1° : L’uchronie d’une Bretagne devenue indépendante à partir du 27 juillet 1940
L’uchronie est une évocation imaginaire d’une période qui n’a pas existée à partir d’un événement réel. C’est un néologisme du XIX e siècle, de l’utopie, qui est appliqué à l’histoire. Le « découvreur » est le Philosophe Charles Recouvrier (1815-1903) C’est un genre littéraire qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé : « L’Histoire telle qu’elle aurait pu être ».
Le point de départ de cette uchronie prend en compte des faits réels : À la suite de différents événements survenus en Bretagne, la radio anglaise a annoncé, le 04 juillet 1940, que « la Bretagne est en état de sécession » 1 .
De même, le 27 juillet 1940 2 , la radio allemande a annoncé la création d’un État breton.
Plusieurs radios et journaux dans le monde ont repris cette dernière information. Cette situation, réelle, a duré quelque temps, avant que les autorités allemandes remettent « les horloges à l’heure ».
Cette uchronie est conçue pour expliquer ce que la Bretagne aurait pu être d’abord sous un régime nazi, puis, sur une plus longue période, et encore de nos jours, sous un régime démocratique, de type coopératisme, donc solidaire. Elle a été conçue pour être proche de ce que l’Histoire aurait pu être.
2° : Synthèse de l’histoire de la « Nation bretonne » (De la préhistoire à 1939)
La présence humaine, du fin fond de la préhistoire à 1.500 av. Jésus Christ : L’âge de la pierre : Période paléolithique : (Guilan, Mont-Dol, St Suliac). Période mésolithique : (Barnenez, Hoëdic, Plomeur, Teviec). Période néolithique : (Carnac, Gravinis, Locmariaquer, Mougau-Commana) etc.
De 1.500 à 500 av. J.-C. : L’âge du bronze : Extractions des métaux et confections des bijoux et des armes (Bourbriac, Huelgoat, Le vieux Bourg Quintin, Loudéac, St Potan, Tréhou) (-700 à – 800 : Culture de Hallstatt = 1 ère expansion celtique).
De 500 à 57 av. J.-C. : L’âge du fer : La seconde vague d’expansion celtique, dite « Culture de la Tène », va à la rencontre des premiers habitants de la péninsule armoricaine (Plounevez-Loc’hrist, St Servais, St Urnel en Plomeur, etc.).
De 57 av. J.-C. à 383 après J.-C. : De la conquête à la débâcle romaine : Après la défaite des Vénètes, ainsi que leurs alliés, dont des Bretons insulaires, l’Armorique est « civilisée » à la mode romaine. Durant cette longue période de la « paix romaine » , le réseau routier est construit, ainsi que des petites villes. Le commerce est dynamique. Ensuite, viennent les invasions des Francs et des Saxons, puis la hausse de la fiscalité romaine qui fait partir une bonne partie de la population, le tout appauvrissant la région. Ce fut la période la plus difficile pour la population, qui, ainsi que leurs ancêtres, était habituée à plus de facilités.
De 383 à 751 : Les expatriations guerrières et économiques, des Bretons insulaires en Armorique : Les troupes romaines ayant quitté la Bretagne insulaire, les Bretons de cette île subissent des attaques diverses.
Elles proviennent de la part des Pictes, des Scots, des Saxes et des Angles, d’où les expatriations de Bretons dans l’Armorique. Dont celle du chrétien Conan Mériadec (???-392) 3 , qui tua les autochtones païens, ceci jusqu’à Rennes, Angers et Nantes.
Leurs femmes eurent la langue coupée, pour que leurs enfants ne puissent plus parler leurs langues (Celtique et latine). Bien avant et après cette invasion guerrière, il y a eu des expatriations pacifiques et économiques.
Durant ces nombreux siècles et d’années d’expatriations, que des auteurs ont, « aimablement », nommés « immigrations », il y a eu la constitution de plusieurs royautés bretonnes en Armorique, ainsi que des guerres entre les Bretons et les Francs.
En 636/637 : Trêve, à Creil, avec un accord de création des frontières Marches. La zone réservée aux Bretons comprend aussi Nantes, Rennes et Angers.
Ultérieurement, Roland le Preux (736-778), mort à Roncevaux, sera le seigneur de ces Marches : D’où son surnom.
De 751 à 840 : Les conflits entre les Bretons et les Francs :
En 751 : C’est la fin des Mérovingiens, des Rois « faits néants », par l’usurpation du Maître du Palais, qui deviendra Pépin le Bref (715-768). Celui-ci se fait couronner Roi des Francs, en novembre 751, puis le 28 juillet 754, par onction du Pape. L’un de ses fils est Charlemagne (742-814)
Cet usurpateur fondera la dynastie Carolingienne.
En 753 : Il envahit la Bretagne.
En 825 : Le Roi des Francs, Louis le Pieux ou le Débonnaire (778-840), choisit un Prince breton pour gouverner la Bretagne et représenter le Roi des Francs : Nominoë (~800-851). Pendant les quinze dernières années du règne du Débonnaire, le Gouverneur breton va unifier, structurer et protéger la Bretagne, tout en restant fidèle à ce Roi des Francs.
De 840 à 907 : Les Rois bretons : Le 22 novembre 845, à Ballon, les troupes de Nominoë remportent la bataille contre les Francs de Charles le Chauve (823-877). L’année suivante, ce nouveau Roi des Francs reconnaît l’indépendance de la Bretagne. À partir de ces dates, la Bretagne devient « historique » Elle est donc une nation créée avant la France.
De 845 à 867 : Campagnes d’expansions des Bretons sur le Cotentin et une partie de l’Anjou, avec reconnaissance écrite du Roi des Francs.
De 907 à 1148 : Les Ducs bretons : A la mort du dernier des Rois bretons, Alain le Grand (???-907), nouvelles invasions des Vikings et dissensions entre les Princes bretons. Alain II, Barbe-Torte (~900-952) devient Duc de Bretagne, avec son siège à Nantes, tout en ayant renoncé au Cotentin, à l’Avranchin et à l’ouest de la Mayenne. Quelques années avant sa mort, il abolira le servage.
En France, il faudra attendre la Révolution, en 1794. Sans compter qu’en 1802, Napoléon (1769-1821) va revenir sur cette décision républicaine. En France, l’esclavage sera définitivement aboli en 1848.
Jusqu’en 1148, il y a eu onze autres Ducs de Bretagne. C’est une histoire d’absence de succession, qui amène à la phase suivante.
De 1148 à 1203 : Les Anglais en Bretagne : Nouvelles dissensions, puis intervention des troupes du Roi anglais, Henri II de Plantagenêt (1133-1189).
En septembre 1158, le Duc, breton, Conan IV, le Petit (~1135/38-1171) abdique au profit de l’Anglais.
Le Roi de France, (Le premier à se nommer ainsi), Philippe II Auguste (1165-1223), entre en guerre et récupère presque tous les territoires anglais au nord de la Loire, dont la Bretagne.
De 1203 à 1341 : Les Français en Bretagne : Le nouveau Duc de Bretagne, Pierre de Dreux (Mauclerc) (~1187-1250), fait partie de la famille royale française. Durant son règne, il fut belliqueux envers les quatre Rois de France. En 1240, Jean 1 er le Roux (~1217-1286), fit expulser les Juifs de Bretagne. En 1297, le Roi de France, Philippe le bel (1268-1314), reconnaît, au Duc Jean II (1239-1305), la Bretagne comme Duché-pairie. Le Duché est géré comme un état indépendant. Le 4 e Duc de cette période, Jean III, le Bon, (1286-1341), maintient des liens équilibrés entre l’Angleterre et la France. Pendant ses 30 ans de règne, la Bretagne est en paix et prospère.
De 1341 à 1365 : La guerre de succession, en Bretagne : Sans descendant à la mort de Jean III, il s’ensuit de nouvelles dissensions alimentées par les camps anglais et Français. Pendant cette période, dite la guerre des 2 Jeanne, la Bretagne s’appauvrie. Le 12 avril 1365, Jean IV de Montfort (1339-1399) est reconnu comme Duc de Bretagne par le Roi de France, Charles V (1338-1380).
De 1365 à 1488 : Les derniers Ducs : En pleine guerre entre les Anglais et les Français, alors que la Bretagne était neutre, Jean IV signe un accord avec les Anglais. Il doit s’enfuir en Angleterre. Du Guesclin (1320-1380) gouverne, à sa place, pour le compte du Roi de France.
Le 15 janvier 1381 : Nouveau traité de reconnaissance de l’indépendance de la Bretagne, entre le Duc Jean IV et le nouveau Roi de France, Charles VI (1368-1422). Au cours de la période suivante, il y a eu, en Bretagne, une relative période de paix. Ce pays doit rester neutre.
À partir de 1429 et jusqu’en 1475, les Anglais quittent le grand Ouest, puis d’autres territoires français. De 1365 à 1488, il y a eu six Ducs bretons et une Duchesse bretonne. Par différents moyens (Procès, guerres, mariages), les différents Rois de France cherchent à s’approprier de ce pays, le faisant passer d’un statut d’indépendance à celui d’autonomie.
Le 24 juillet 1488 : La bataille de St Aubin du Cormier signifie la fin de l’indépendance de la Bretagne, donc l’allégeance du Duc de Bretagne au Roi de France.
De 1488 à 1532 : L’intégration de la Bretagne à la France :
Le 6 décembre 1491 : Mariage de la Duchesse Anne de Bretagne (1477-1514) avec le Roi de France, Charles VIII (1470-1498), qui décède le 7 avril 1498.
Le 07 janvier 1499 : Contrat de succession et le lendemain : La Duchesse Anne de Bretagne se marie avec le nouveau Roi de France, Louis XII (1462-1515).
Le 7 mai 1514 : La fille d’Anne et de Louis XII, Claude de Bretagne (1499-1524), se marie avec François d’Angoulême, le futur Roi de France (François 1 er ) (1494-1547) (Dans ce livre : Lire le Chapitre VI).
Le 4 août 1532, « la Bretagne devient autonome, avec des pouvoirs spécifiques et importants ». (Dans ce livre : Lire le Chapitre VI).
L’Édit du 18 septembre 1532 confirme cette « union » (Dans ce livre : Lire le Chapitre VI).
De 1532 à 1626 : Les changements des orientations économiques et politiques vont faire qu’en moins d’un siècle, la Bre

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