Chance ultime - Tome 2
226 pages
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Chance ultime - Tome 2 , livre ebook

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Description

L'apocalypse a eu lieu à la suite des attentats du 13 novembre 2015. Fin de la civilisation, début du chaos. L'heure est grave, il faut se mettre à l'abri, pas seulement des terroristes, mais aussi des humains, qui, apeurés, deviennent de véritables prédateurs les uns pour les autres. Après avoir traversé maintes épreuves et perdu des êtres chers, tels que Joe et Jordan, le groupe de survivants a enfin trouvé un lieu où se réfugier : un bunker. Ils y seront en sécurité, mais pour combien de temps ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414029945
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-00986-2

© Edilivre, 2017
Dédicace


Aux fans de science-fiction, de post-apocalyptique, à mes lecteurs et lectrices pour qui j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire le tome 1 et 2.
Personnages
Myriam : Mère de Sophia, Auguste, Lucie, Louis, Eleanor, Sarah
Georges : ex-mari de Myriam, père de Sophia, Auguste, Lucie, Louis, Eleanor, Sarah et Lucas
Sophia : narrateur
Auguste : frère aînée de Sophia
Lucie : sœur de Sophia
Louis : frère de Sophia
Eleanor : sœur de Sophia
Sarah : sœur de Sophia
Lucas : Demi-frère de Sophia, Auguste, Lucie, Louis, Eleanor, Sarah
Carla : mère de Lucas et compagne de Georges
John : Compagnon d’Iris
Iris : Compagne de John
Diana : fille de John et Iris
Joe : fils de John et Iris
Bénédicte : Compagne d’Alain
Alain : Compagnon de Bénédicte
Julian : Fils d’Alain et de Bénédicte
Kate : Fille d’Alain et de Bénédicte
Résumé tome 1
13 novembre 2015, premiers attentats à Paris. Deux jours plus tard, une bombe fait exploser le parlement avec à l’intérieur tous les présidents réunis à la COP 21. Fin de la civilisation, début du chaos. L’heure est grave, il faut se mettre à l’abri, pas seulement des terroristes, mais aussi des humains, qui, apeurés, deviennent de véritables prédateurs les uns pour les autres. Après avoir traversé maintes épreuves et perdu des êtres chers tels que Joe et Jordan, nous avons enfin trouvé un lieu où nous réfugier, un bunker, se situant dans les alentours de Dijon. Nous y serons en sécurité, mais pour combien de temps ?
I
Quelques semaines plus tard… fin décembre
42 jours, soit 1008 heures que la fin du monde a eu lieu, ce vendredi 13 novembre 2015. Je me souviens de ce carnage comme de la veille. Une bombe a réduit le parlement en cendre ; résultat : une population presque entièrement décimée, peu de survivants. Nous avons survécu, nous , du moins pour le moment. Nous avons trouvé refuge dans ce bunker, près de Dijon, il y a plusieurs semaines, trois peut-être quatre, j’ai rapidement perdu la notion du temps ici.
J’essaye de recompter encore et encore le nombre de jours qui nous séparent de cette tragédie. Environ six semaines que cela est arrivé et si ma mémoire ne me fait pas défaut, cela fera quatre semaines que nous nous cachons dans ce bunker.
Je me suis difficilement remise du décès de Joe, Drake m’a beaucoup soutenu malgré qu’il soit attristé par le décès de Jordan. Le trio n’était plus qu’un duo à présent.

Iris, quant à elle, est toujours sous le choc de la perte de son fils. Je pense qu’elle ne réalise pas tout à fait ce qui s’est passé. Oscar ne nous a pas adressé la parole pendant environ trois semaines après la mort de son père. Bill a veillé sur lui. Pourquoi Bill ? C’est le seul à qui Oscar acceptait de parler dans les premiers temps. Peut-être était-ce dû au fait que Bill lui rappelait son père, ou simplement parce qu’il savait qu’ils avaient travaillé ensemble et que cela le rassurait. Du haut de ces 23 ans, Bill était devenu père d’adoption du jour au lendemain.
Cela était rassurant d’avoir un point fixe, car depuis le début de l’apocalypse, nous étions sans cesse en train de changer de destination. D’abord Toul, puis Nancy et ses communes alentours et maintenant, nous étions à quelques kilomètres à peine de Dijon. À présent, j’espérai qu’on resterait ici pour longtemps.
Cet endroit était incroyable. Il s’agissait d’un bunker, à la différence près qu’il ne se situait pas sous la terre, mais dans la montagne. Les personnes qui l’avaient fabriqué ont misé sur la roche pour le rendre impénétrable. Il était composé d’une dizaine de chambres, d’une cuisine intégrée, d’un vaste salon, où des panneaux transparents, certainement blindés, étaient fixés sur la roche qui jonchait les murs, nous permettant d’avoir vu sur la cascade, sans que personne ne puisse nous apercevoir à travers celle-ci. Un jardin aménagé avait été reconstruit. C’était le lieu le plus humide du bunker. Le sol était muni de gazon artificiel. Il y avaient plusieurs arbres fruitiers, qui nous ravitailleraient dans les premiers temps. L’éclairage automatique nous donnait réellement l’impression que l’on se trouvait à l’extérieur du bunker, sans pour autant que ce soit le cas. Celui-ci nous avait permis de vivre en paix.
Auparavant, je n’avais jamais visité de bunker, cela dit, je ne m’attendais pas à autant de confort. Nous avions trouvé ce lieu grâce à Bill qui y était venu, une seule fois, pour un exercice militaire. Pour avoir accès au bunker, il fallait se rendre sous la cascade. Là, se trouvait une porte en fer rouillé. Une fois l’avoir passé, il ne suffisait plus qu’à longer le tunnel pendant une centaine de mètres, afin d’accéder à l’échelle verticale, qui avait été difficile à grimper étant donné qu’elle était usée par la rouille et glissante. Une fois en haut de l’échelle, nous arrivions sur une plate-forme, qui donnait sur une autre porte d’accès, cette fois, il s’agissait du dernier obstacle entre nous et le bunker.

L’état mental du groupe est difficile à diagnostiquer : certains d’entre nous sont heureux d’être là, en sécurité. D’autres ne supportent plus de rester enfermé , préférant la neutralité de toute décision. Nous avions occupé ces quatre dernières semaines à fouiller le bunker de fond en comble. Nos recherches ont porté leur fruit : nous avons découvert une salle de sécurité. À l’intérieur, trois ordinateurs sont reliés à de multiples caméras connectées à la plus proche ville, ce qui nous permet de pouvoir voir ce qu’il s’y passe sans que quiconque ne devine notre présence. Lucie a pu ainsi retranscrire le moindre mouvement sur une carte. Nous étions à la recherche de survivants afin d’agrandir le groupe, mais pas seulement, en recopiant les trajets des différents gangs nous espérions réussir à comprendre leur logique de déplacement, un jour. Tout ce qui comptait pour le moment était de se tenir loin d’eux.
Je pensai m’apaiser une fois installé dans le bunker. Hélas, j’avais pensé trop vite ! Régulièrement, mes cauchemars nocturnes n’ont cessé de me tirailler, me transportant dans notre petit appartement, proche de Nancy. Revivant en boucle les premières heures de l’attentat. Je me revois assise devant les informations télévisées, un journaliste laisse tomber son outil principal sur l’autoroute, une grosse caméra professionnelle dotée de trois capteurs et d’un stabilisateur optique . L’objectif continue clairement de filmer. Les images qui s’en suivent sont effrayantes : un mouvement de panique immense. Un cri strident perce le capharnaüm produit par la foule ; c’est une petite fille apeurée qui cherche vainement du secours autour d’elle. Ce cri puissant me sort sans cesse du sommeil dans des sueurs froides. À mon réveil, Drake est toujours à mes côtés, prêt à me réconforter, en m’accueillant dans ses larges bras. Sentir son souffle chaud sur ma peau, son haleine mentholée dans mes narines, ses doigts se promenant le long de mon dos, me procure alors une immense sensation de soulagement.
J’ai pris conscience de tous ces événements qu’une fois installé ici, en toute sécurité. La fin du monde, la mort de Joe et Jordan, je ne voulais pas y croire, comme si de ce fait, ces faits n’avaient pas eu lieu. J’avais tort, tout ce que nous avions vécu était bel et bien réel. Il fallait que je l’accepte, pour aller mieux. Loin de Paris, nous ne pensions pas être les victimes de ces horribles événements, nous nous étions trompés, car c’est toute la France qui avait subi les conséquences des actes des terroristes.
Nos réserves commençaient à manquer ; seuls les fruits et légumes du jardin nous permettaient encore de survivre. Pour subvenir à nos besoins, nous n’avions donc pas d’autres solutions que de conquérir d’autres terres, d’autres frontières, hors de notre ville, à la recherche de nouveaux vivres.
Bill déplia la carte de la région et l’étala sur la table, dans un bruit de papier froissé. Cette carte était précieuse étant donné qu’elles étaient rares à l’heure d’aujourd’hui. Nous en avions que deux, dont l’une était réservée à Lucie, pour retranscrire chaque mouvement venant de Dijon et de ses alentours.
– Ici, ici et ici, déclara Bill d’un ton directif, on a pu observer pas mal de mouvement ces derniers temps.
– Pour commencer, nous irons d’abord dans cette portion de la ville. Sophia va nous guider grâce aux récentes images déjà fournies par nos précieux écrans de sécurité. On ne prend qu’un seul lot de talkie-walkie. Au moindre mouvement : silence radio ! C’est bien compris ?! demanda Drake d’une voix inhabituellement froide – l’équipe avait bien compris que derrière cette question illusoire se cachait en fait un ordre irrévocable – si notre première expédition ne fonctionne pas comme prévu ou tourne au fiasco, on se retranche tous ici : ne prenons aucun risque, ordonna-t-il.
J’avais les yeux rivés sur Drake. Mon cœur battait la chamade dans ces moments comme celui-ci où je ne le quittais plus du regard. Je pensai au premier baiser que nous avions échangé. Cela s’était passé ici, quelques jours à peine après notre arrivée. Nous étions dans le jardin, sous le pommier. J’avais remarqué quelque chose d’étrange dans son comportement. Il se tenait debout en face de moi, se balançant d’un pied sur l’autre. J’étais en train de lui parler de choses et d’autres sur ma vie d’avant. Sans que je m’y attende, il a pris mon visage dans ses mains puis s’est enfin décidé à m’embrasser. Ses lèvres étaient chaudes et chaleureuses. Ce n’était pas n’importe quel baiser. Il s’agissait du baiser qui vous fait tourner la tête ; le genre de baiser magique, inoubliable, qui vous procure insta

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