Comment servir l homme
139 pages
Français

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Comment servir l'homme , livre ebook

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Description

Un immense ballon long de un kilomètre et de 500 mètres de diamètre recouvre brusquement la ville. Les habitants cessent immédiatement toute activité pour l’observer puis une vague de panique générale provoque un immense chaos. Les gens se marchent dessus, les jeunes enfants, les bébés sont piétinés. Le bilan s’avère catastrophique. Alors que les hôpitaux sont débordés et que les cris des blessés retentissent partout, un étrange brouillard rose émanant de l’aéronef s’étend peu à peu, répandant un calme étrange. Et à la surprise générale, tous se relèvent, indemnes. Le maire annonce alors qu’une allocution sera prononcée le soir même devant l’assemblée des pays unis retransmise en direct sur toutes les télés du monde. Et c’est l’ambassadeur des êtres venus du fin fond du cosmos qui va prendre la parole. Cet Ourien assure aux Terriens qu’ils sont venus en paix et ne souhaitent qu’établir une relation basée sur la confiance, se réservant toutefois le droit d’interférer dans tout ce qui concerne la survie de l’espèce comme les maladies ou les intentions malveillantes. Mais si ces Ouriens ne laissent les gens mourir de vieillesse et suppriment toutes les guerres, la population va s’accroître dangereusement et comment dès lors la nourrir ? Les intentions de ces gens venus de l’espace sont-elles si bienveillantes que cela ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 septembre 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414098750
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-09873-6

© Edilivre, 2017
Comment servir l’homme
Préambule
Ami lecteur, si tu as ce bouquin en main, je peux te demander un petit service, c’est avant toute chose de fermer les yeux et de faire le vide dans ta tête.
Quand tu les ouvriras, tu seras dans une autre dimension, une autre réalité qui bien qu’en ayant certaines similitudes, est bien différente de celle des terriens du XXI siècle.
Heureusement, ce qui se passe dans l’une ne peut en aucun cas affecter l’autre.
Bonne lecture.
Première partie Ils regardaient en l’air
Introduction
Ils regardaient en l’air.
Quand je dis qu’ils regardaient en l’air, ce n’était pas que quelques personnes, mais la ville entière.
Les passants s’étaient figés pour regarder vers le ciel, la circulation était nulle, car pour regarder plus aisément, les automobilistes étaient sortis de leurs véhicules et fait rare, personne ne klaxonnait, pas même les taxis.
Il régnait au contraire un silence pesant, à la limite angoissant, à tel point que les parents avaient agrippé les mains de leurs enfants.
On a même vu des mères arracher littéralement leurs rejetons des landaus ou des poussettes, pour les serrer contre leurs poitrines.
Même pas un policier en vue, car nul ne pouvait circuler et encore moins les véhicules, ces gens n’aimaient pas trop la marche à pieds, de toute façon, la sécurité régnait, car les membres des gangs étaient trop occupés à lever la tète.
Et puis, petit à petit, des curieux commencèrent à sortir des boutiques et des logements quand ils ne pouvaient pas passer la tête par les fenêtres, si bien qu’une foule immense et compacte se mêla au flot des véhicules paralysés.
Tous avaient le cou tordu dans la même position.
Dans un cas comme celui qui va suivre, nul ne sait comment le cauchemar commence.
Qui ou quoi initie le premier mouvement de panique ? Toujours est-il que brusquement, la foule s’est ruée vers l’intérieur des bâtiments, pensant y trouver une sécurité bien illusoire.
Imaginez-vous un entonnoir dont la partie étroite serait les entrées des immeubles et la partie large la rue, mais une partie large encombrée de cailloux représentés par les véhicules, la pression à l’embouchure serait énorme.
« Moi d’abord et tant pis pour l’autre » fut le maitre mot de cette ruée. Des centaines de personnes furent proprement laminées contre les véhicules, quand elles ne furent pas écrasées, piétinées, lacérées à coups de couteaux ou de cutters ou même tuées par armes à feu.
Il n’y eut que très peu de survivants parmi les enfants de moins de quatorze ans bien incapables de se défendre, on a même vu un colosse en attraper un qui lui barrait le chemin pour le lancer de toutes ses forces contre un mur où son crâne éclata comme un fruit mûr.
Quant aux nourrissons, ils furent réduits en pièces avec leurs poussettes, ou proprement écrasés sur le giron de leurs parents.
Le lendemain, les services de police recensèrent environ mille blessés ou estropiés, autant de morts tous affreusement mutilés, une centaine de disparus, plus la quasi-totalité des très jeunes enfants.
Chapitre I La famille O’corness
Sean O’corness était content, car pour une fois la famille était réunie pour ce déjeuner dominical, il siégeait à un bout de la table en face de Libby son épouse.
C’était une très jolie brune de trente sept ans dont les cheveux mi-longs encadraient un visage à l’ovale presque parfait.
Ce qui l’avait séduit de prime abord chez elle, était sa silhouette mince, sa poitrine ronde ainsi que sa tête bien faite.
Titulaire d’un doctorat en paléographie, d’écritures « ante diluviennes », comme il se plaisait à la taquiner, elle travaillait pour le département recherches du gouvernement, tandis que lui-même était chercheur en mathématiques.
A sa droite se tenait son fils Ethan, neuf ans, qui était un petit garçon gai et espiègle à la couleur de cheveux que l’on a coutume d’appeler « blond vénitien » et à la bouille ronde dont les pommettes étaient parsemées de taches de rousseur, ce qui faisait craquer son institutrice de CM2 dont il était le meilleur élève.
Lui et Sean étaient très proches. Que de parties endiablées ont-ils fait sur la console de jeux. Le Shopping entre hommes était devenu une institution.
Sur sa gauche, se trouvait sa fille Camilla qui, à seize ans dans un corps de vingt, était tout le portrait de sa mère, mais avait malheureusement hérité du caractère irlandais de son père.
Elle était en classe terminale et se destinait à une carrière scientifique comme ses parents.
Pour l’instant elle était en pleine opposition avec son père.
« Allez papa, laisse moi dormir chez Stéphan ce soir après le spectacle », disait elle sur un ton suppliant.
– Tu n’as que seize ans, ma petite fille et à ton âge, on ne va pas dormir chez n’importe qui. »
« Mais Stéphan n’est pas n’importe qui, c’est le frère de mon amie Ruth, papa sois gentil, dis oui.
Toutes mes copines peuvent découcher et pas moi. »
– Si je traduis, cela veux dire qu’une ou deux de tes amies le font ayant des parents inconscients, je ne suis pas de ceux-là. »
« Ça c’est sûr, toi tu es plutôt du coté des réacs et des tyrans domestiques, dit-elle sur un ton plein d’insolence »
Il vit rouge :
– tant que tu seras mineure, tu feras ce que je te demande, crois moi, c’est pour ton bien. »
« Parce que tu crois que me pourrir la vie me fait du bien, fit-elle sur un ton sarcastique ».
– Je te prierai de me parler sur un autre ton, s’il te plait ! Quand j’étais jeune, je n’aurais jamais eu cette conversation avec mon père.
Quand il disait « non », c’était « non », il n’y avait pas à discuter et l’on obéissait. »
« Bien sûr, c’était un de ces salopards de despotes irlandais qui se prenait pour Dieu le père et battait sa femme. »
Libby comprenant que son mari allait entrer dans une de ces colères « tout à fait irlandaise », tenta de calmer le jeu :
– Camilla, Camilla, du calme ma chérie »
Soudain, celle-ci se leva et dit : » Personne ne me comprend ici ! » Et, jetant sa serviette au nez de son père, elle sortit de la salle à manger en claquant la porte de toutes ses forces, heureusement celle-ci en avait vu d’autres.
Libby s’adressa à son mari sur un ton de reproche :
« Tu pourrais être un peu plus cool avec ta fille ou plus tôt plus diplomate, car si tu as raison sur le fond, tu as tort sur la forme. »
– Mais je ne peux pas la laisser aller dormir chez un inconnu tout de même ! »
« Qu’est ce qui te fait croire qu’il s’agit d’un inconnu ?
Je le connais, moi, ce garçon et je puis te dire qu’il est bien sous tous rapports, ainsi que ses parents. »
– Dois-je te rappeler que Camilla envoie des phéromones d’une fille de vingt ans, mais que son intellect est celui de son âge, donc attention danger. »
« Tu vois toujours tout en noir »
– Je suis juste réaliste, mais pourquoi »… …
Il fut coupé par un cri de terreur absolue venant de l’étage, ce qui les fit se lever d’un bond tout les trois.
« Camilla ! » firent-ils en chœur.
La porte de la salle à manger s’ouvrit sur une Camilla méconnaissable, d’une pâleur mortelle. Elle semblait avoir du mal à retrouver son souffle.
Libby se précipita :
« Mais qu’est ce qu’il t’arrive ? Viens t’asseoir tout de suite. »
Toujours aussi tremblante et incapable de dire un mot, Camilla s’assit et se pelotonna contre sa mère qui eut tôt fait de s’apercevoir que sa fille était en sueur, mais une sueur froide, glacée, et que ses extrémités devenaient bleues.
« Sean, fit elle alarmée, notre fille nous fait certainement une crise de terreur. Qui sait ce qu’elle à vu ? »
– Vite, il faut l’allonger avec des oreillers sous la tête et lui donner quelque chose de chaud à boire et surtout la faire parler, pendant ce temps je vais appeler le Dr Lecroix »
Par faute de remplaçant, ce dernier exerçait toujours à quatre vingt ans et était le médecin de la famille depuis leur arrivée dans la région, si bien qu’il en était devenu quasiment un membre, prodiguant ses conseils dans tous les domaines et connaissant les petits secrets de chacun.
– Pas de tonalité ! « S’écria Sean
« Son numéro est dans mon holophone dit Libby, toujours caressant sa fille, dans la poche de mon blouson. »
Il se rendit dans l’entrée ou le blouson de sa femme pendait à une patère, y préleva le holophone dans la poche de droite, l’ouvrit et n’en crut pas ses yeux.
De rage, il balança le dit portable à l’autre bout de la pièce en criant :
– Et voila pas de réseau ! Mais que ce passe-t-’il nom de nom ? »
Libby, toujours très calme lui demanda de s’occuper de Camilla pendant qu’elle allait essayer de joindre le bon docteur par Shipe.
Préoccupée, elle monta dans son bureau, ouvrit sa tablette pour s’apercevoir qu’il n’y avait pas de réseau.
Elle redescendit au salon et sur une impulsion soudaine appuya sur le bouton « on » de l’écran multimédias qui resta noir.
Mais nom de Zeus que se passe-t’-il donc ? Se dit-elle submergée par l’inquiétude. Plus de moyens de communication, ce fou de kim jong III aurait-il balancé un missile nucléaire sur la cote ouest des Etats Unis ? D’où le black out.
Pleine d’appréhension, elle rejoignit son mari dans la salle à manger. Celui-ci s’efforçait de faire boire du thé à leur fille dont la respiration s’était apaisée, et il lui fit part de ses craintes.
– Bon, fit celui-ci toujours pragmatique, nous allons devoir nous débrouiller sans le bon docteur, je crois que nous avons un « précis médical de la famille » dans la bibliothèque. »
Il y avait bien longtemps que les tablettes avaient remplacé les livres, mais les O’ Corness s’en servaient en guise de décoration. Dieu seul savait comment Sean se souvena

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