Deadblader - Tome 2 , livre ebook

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Dans l'épisode précédent : Pour avoir survécu à un accident qui n'avait d'autre possibilité que d'être mortel. Peter S. (alias Deadblader) fut envoyé se battre sur une autre planète contre des créatures infernales pour la survie d'un monde sur lequel il n'aura plus le droit de retourner. Le sort et la malchance continueront de le frapper dans sa quête pour retrouver son foyer. Fort heureusement, il rencontrera pendant son aventure des alliés improbables, des mondes inexplorés, un pouvoir naissant et surtout une personne qui bouleversera sa vie. Dans cet épisode : Accablé par l'enlèvement de sa fille, Deadblader mettra tout en œuvre pour la récupérer. Traversant des mondes austères où les combats et la mort l'ont précédé. Risquant sa vie, face à des monstres tout droit sortis des enfers. Allant jusqu'à défier les plus grandes puissances des univers qui orchestrent, en secret, la guerre qui déchire les univers.

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Publié par

Date de parution

27 avril 2016

Nombre de lectures

0

EAN13

9782342050790

Langue

Français

Deadblader - Tome 2
Marc Adrian
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Deadblader - Tome 2
 
 
 
 
Remerciements
 
 
 
Je veux remercier tout mon staff technique qui m’a aidé à mener ce tome 2 à terme.
Bien sûr, en premier lieu, vient et viendra toujours ma petite femme Charlène chez qui je ne cesse de puiser mon inspiration. À son grand drame pour certains chapitres.
Ensuite, ma fille Lucie qui a fait tout son possible pour m’empêcher de poursuivre ce deuxième tome. À mon fils Raphaël qui est né durant cette nouvelle aventure.
Ma deuxième lectrice mérite bien plus que ce seul titre. Et si les autres Bretons ne sont qu’à moitié, que dis-je qu’au centième, aussi généreux et passionnés qu’elle, je pense que nous risquons de déménager dans cette région d’ici peu. Je parle bien entendu de notre Nathalie P. Merci Nath, pour tout ce que tu as fait pour ces livres et merci d’être notre amie.
Un très grand merci à Geneviève D, ma première et méritante correctrice, de m’avoir encore une fois soutenu malgré le temps et la patience que cela demande. Merci pour ta générosité.
Deux autres personnes sont venues aider dans cette tâche pharaonique qui est la correction d’un de mes livres. Philipe Loperfido et Herve Douest. Un grand merci à vous deux.
J’aimerais remercier spécialement la dessinatrice aux multiples talents Aubré Mulot qui a réalisé de magnifiques illustrations pour ce tome 2. Comme malheureusement nous n’avons pas pu les imprimer avec ce livre, vous pourrez les retrouver sur la page Facebook de la série https://www.facebook.com/Deadblader
Même s’il arrive en dernier, je ne peux oublier de remercier un être sans qui rien n’aurait été possible. Il m’a soutenu et guidé à chacun des mots. Je veux bien sûr parler de mon clavier. Merci à mon clavier Logitech.
 
 
 
Les univers
 

À découvrir
 
0 :        Terre                16 :               
1 :        Terre1                25 :               
2 :                        35 :               
3 :                        48 :               
4 :                        61 :               
5 :                        62 :               
6 :                        63 :               
7 :                        … :               
8 :                        … :               
9 :                        … :               
10 :                        … :               
… :                        … :               
… :                        … :               
… :                        … :               
 
 
 
Quelques semaines plus tard
 
 
 
Ce n’est que face à la mort que l’on peut prendre pleinement conscience de la valeur de la vie. Avant cela, nous ne faisons qu’effleurer ses infinies facettes. Et c’est ce jour-là que j’en ai pris conscience.
 
On peut dire que depuis mon bannissement de Terre 3, mes combats contre les Infernautes, les nains, les Édens et surtout l’archange, j’avais plus souvent flirté avec les bras de la mort qu’un dresseur de cobra aveugle. Mais cette fois-ci… c’était différent. Face à cette bête, à ce monstre, la situation était clairement désespérée. Emprisonné dans cette gigantesque arène constituée de Noptanium, ce minerai qui bridait mes pouvoirs. De profondes entailles, en particulier sur le bras gauche, le ventre et l’arrière des mollets, limitaient mes mouvements tout en me faisant cruellement souffrir. Souffrance pas seulement due aux chairs ouvertes, mais surtout à cause d’un poison qui se diffusait petit à petit autour des plaies. À chaque battement de mon cœur, le mal irradiait de ces blessures. De plus en plus loin, de plus en plus profond, tel un incendie attisé par de violentes rafales. Augmentant graduellement la douleur et paralysant un peu plus mes muscles. Mais à cette allure-là, ce n’était pas le poison qui aurait raison de moi. Il n’en aurait pas le temps. Bien avant qu’il n’atteigne mon cœur, je me serai vidé de tout mon sang. Ce dernier s’écoulait, emportant goutte après goutte des parcelles de ma vie. Des flots de ce parfum cuivré si caractéristique venaient emplir l’air et exciter encore plus la bête.
Encore quelques minutes et je ne tarderai pas à m’évanouir. Ma vision se troublait déjà. Des cris assourdissants de la foule, je n’entendais plus qu’un sourd bourdonnement qui venait résonner au concert de mon cœur battant de plus en plus vite et de plus en plus fort. Je redoutais l’arrivée des vertiges qui traîneraient derrière eux mon funeste destin. Car dès leurs arrivées, il ne me resterait que quelques secondes avant de m’effondrer. Ce que la bête semblait attendre pour commencer son repas.
 
En temps normal j’aurais, depuis longtemps, pris la fuite vers Bob, notre planète refuge. Pour me mettre à l’abri et pour me soigner. Mais l’imperméabilité magique des murs de cette arène m’en empêchait. Peut-être est-ce en connaissance de cause que ce monstre prenait tout son temps, jouant tel un chat avec une souris à moitié morte.
 
De tous mes précédents ennemis, ce monstre, Samaël, était le plus puissant. Ne serait-ce que par son immortalité. Samaël ou Pestilence, l’un des dix dieux. Ses quatre pattes complètement articulées lui permettaient de se déplacer tel un félin, quand il avait besoin de vitesse. Mais il pouvait tout aussi bien se tenir sur deux pattes et ainsi gagner en hauteur et en agilité se servant de ses deux membres avant comme des bras. Tout chez lui n’était qu’infection. Chaque centimètre de son corps était fait pour tuer, soit sur le coup, soit par empoisonnement. Chacun des pics, faits d’os ou de cartilage, était imbibé de poison rendant toute défense inutile. Mais ses armes favorites restaient ses crocs et ses griffes, dont la capacité destructrice était décuplée par sa force et sa vitesse.
 
Quelques-unes de mes attaques, qui avaient touché leur cible surtout par chance, l’avaient grièvement blessée, voire même tuée. Mais à chaque fois la bête s’était relevée à peine sonnée. Il ne me restait plus qu’une… possibilité, mais l’idée m’enchantait autant que de mourir, voire moins.
 
Rangeant mes lames jumelles dans leur fourreau, je me remémorais le chemin qui m’avait conduit jusqu’ici… aux portes de la mort.
 
 
 
Souvenirs
 
 
 
Il n’y avait pas plus de six mois, je n’étais encore qu’un homme parmi tant d’autres, vivant sur terre. On m’appelait Peter Stuart. J’étais un simple électricien qui travaillait dans une aciérie en Belgique et marié depuis peu à une infirmière répondant au doux nom de Jarone. Mais à la suite d’un accident, mon corps s’était mis à produire ce qu’on appelait du mana. Une sorte de substance qui coule dans le corps de gens comme moi, appelés les manieurs.
 
Rapidement, je fus… réquisitionné par l’HOH, l’organi­sation en charge des manieurs, qui me déclara mort auprès de ma société. Ils me conduisirent sur une autre planète, dans une base militaire pour servir de centrale énergétique à des armements. Car les Infernautes, c’est ainsi qu’ils se nomment, tentent, depuis des siècles, d’exterminer la race humaine. Pas seulement les hommes, mais toutes les autres formes de vie des univers. Bien sûr, cela ne s’arrêta pas là. Je fus banni de la base des suites d’un autre « accident » qui décupla mon mana par un représentant des alliés des humains, un Éden. Une des races d’extraterrestres la plus puissante. Durant mon bannissement, en recherchant un moyen de rentrer sur terre, je tombai sur la planète Bob. Accessible seulement en sacrifiant une très grande quantité de mana, et c’est pour cela qu’elle devint mon refuge.
 
Depuis que je m’y étais installé, le campement n’avait cessé de croître de façon exponentielle. Là où se dressait aux bords de la rivière une cabane branlante en bois, se trouvait désormais notre village. Charmant lieu de vie avec ses rues, ses maisons en pierres et toits de chaume, sa coopérative agricole, sa mine, sa forge et ses centres de distribution où l’on pouvait venir chercher de la nourriture et des objets de la vie courante. Ou encore passer commande auprès des artisans pour tout le reste.
Ce petit village fut en grande partie créé par les gobelins qui arrivèrent les premiers. Angie et Druit s’occupaient de la construction des maisons et de la gestion des champs et du bétail.
 
Puis, nous accueillîmes, la forgeronne naine. Un caractère de cochon au premier et deuxième abord, mais une amie fidèle pour celui qui essayait de gratter sous les couches de terres, de cendre, de scorie 1 et de sueurs. En tant que forgeronne, elle savait fabriquer des armes et armures bien entendu, mais depuis peu, elle maîtrisait l’art d’enchanter des objets. En scellant une âme dans l’acier encore rougeoyant. Elle parvenait, entre autres, à créer des pendentifs dans lesquels elle enfermait l’âme d’un certain type d’infernaute qui générait un champ de protection autour du porteur. Comme toute forgeronne, elle nous fournissait aussi en fer pour les objets domestiques. Mais il ne fallait pas être pressé, car ses enchantements et expériences étaient toujours prioritaires.
 
Ensuite, grâce à un sort de création de formes de vie, plusieurs créatures vinrent nous aider dans cette aventure. Tout d’abord, mes précieuses ombres qui m’avaient sauvé la vie plus d’une fois. Elles ne me quittaient jamais, me protégeant nuit et jour. Malheureusement, leurs forces étaient très limitées.
 
Il y avait un peu plus de deux mois, Alice, ma fille semi-adoptive, nous avait rejoints. Semi-adoptive, car elle était née du so

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