Dispergerum Antecessors To
246 pages
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Dispergerum Antecessors To , livre ebook

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Description

La guerre se poursuit sur Nérubius. Les Gorenéens ont repris l’avantage sur les Proctais, perdus dans des luttes intestines mais déterminés à l'emporter.



Suite à l’incident sous extract-psy, Meïdar est à l’article de la mort. Talianés comprend combien il est important de quitter Nérubius pour s’éloigner de leur découverte. Marepol, en proie au doute, blessé lors d’un combat pipé, lésé par les malversations du Très Haut Commander, s'éprend d’Oribale jusqu'à la folie.



Comment regagner la confiance de ses pairs ? Comment échapper à ce conflit destructeur ? L’amour et la haine s’affrontent à nouveau sur une planète ravagée par une génération de batailles. De souffrances en désillusions, qui triomphera, alors qu'une bombe amorcée s’apprête à exploser et pourrait les plonger dans l’obscurantisme ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 mai 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332898012
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-89799-2

© Edilivre, 2015
Dédicaces


Aux lecteurs,
et à votre confiance.
Voici la fin de cette histoire,
buvons à ses suites.
Préface De Didier Fraix-Burnet
Une planète ? Où ça ? Ah oui, encore une ! Depuis leur découverte dans les années 1990, les astrophysiciens en connaissent aujourd’hui plus d’un millier, probablement même quelques milliers. Les exoplanètes – planètes gravitant autour d’autres étoiles que notre Soleil – ont longtemps été l’objet de spéculations et de fantasmes. Sujet idéal pour la science-fiction, il restait imaginaire depuis la déconvenue des petits hommes verts qu’on n’a pas trouvés sur Mars. En ce XXI e siècle, l’Humanité a un autre regard sur l’Univers. La question que se posent désormais les astrophysiciens n’est pas tant de savoir comment une étoile peut abriter un système planétaire, mais plutôt comment elle pourrait ne pas en avoir !
La littérature de science-fiction se doit donc de repousser les frontières un peu plus loin. C’est ce que fait à merveille A.J. Crime dans un roman palpitant qui nous interroge sur de nombreux aspects, de manière a priori étrange. En effet, ce n’est pas le cadre exoplanétaire qui est le plus déroutant, le système dans lequel se déroule le scénario étant presque banal, les astrophysiciens connaissant de telles planètes dans des systèmes stellaires multiples. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes de stabilité des orbites, même si c’est aussi le cas dans notre système solaire depuis que l’on a démontré le caractère chaotique de la mécanique céleste.
Banalités, cela peut paraître peu adapté à de la science-fiction, mais c’est aussi ce qui nous rend l’histoire plus prenante, plus familière, plus crédible. Certes, l’arme à singularités Réniflius rappelle les délires apparus sur la toile lors des premières expériences du CERN ayant mené à la découverte du boson de Higgs, mais le roman d’A.J. Crime ne nous renvoie-t-il pas aux avancées incroyables de la technique et à l’imagination sans limite de l’espèce humaine pour s’autodétruire ? Ne sommes-nous pas dans une phase critique de souffrance de la planète même si l’arme de destruction massive tant redoutée – l’arme nucléaire – est supplantée aussi efficacement et plus sournoisement par nos pollutions ?
Trop familières sont également ces guerres stériles, destructrices de vies, de biotopes, mais aussi de progrès et de bonheur. Non, Dispergerum Antecessors n’est pas particulièrement optimiste de ce point de vue, simplement banal. J’ai été frappé par le contraste entre un monde totalement imaginaire, loin technologiquement de ce que nous pouvons imaginer, et ces guerres de terrain, avec des armes et des stratégies parfaitement habituelles à nos yeux. N’y a-t-il donc aucun espoir qu’au-delà de la technique l’espèce humaine ne progresse aussi du point de vue cognitif et en finisse avec ces guerres de fantassins qui durent depuis les temps préhistoriques ?
Espèce humaine ? En réalité, aucune des trois espèces présentées dans le roman d’A.J. Crime ne nous ressemble physiologiquement. C’est certainement l’aspect le plus profond de Dispergerum Antecessors. Il m’a touché de par le côté évolution des êtres pensants. Depuis bientôt quinze ans, en tant qu’astrophysicien, je me suis plongé dans la problématique de la classification des objets astrophysiques en prenant en compte leur évolution. Je l’avais tout d’abord envisagé pour les galaxies, car à partir de grumeaux de gaz, des ensembles autogravitants sont apparus, avec formation d’étoiles, puis ces entités ont évolué par elles-mêmes et surtout beaucoup interagi entre elles et avec leur environnement gravitationnel façonné principalement par cette fameuse matière noire dont on ne sait encore pas grand-chose. Ainsi, une grande diversité de galaxies s’est forgée au cours de l’évolution de l’Univers, et aujourd’hui, grâce à la vitesse finie de la lumière ainsi qu’à nos télescopes et détecteurs toujours plus performants nous avons accès pratiquement à tout ce qui a existé dans l’Univers depuis la recombinaison il y a un peu plus de 13 milliards d’années. Alors forcément, je suis allé voir du côté des biologistes pour comprendre comment ils s’y prennent pour classer les organismes vivants. J’ai ainsi développé l’astrocladistique, détournant les méthodes phylogénétiques pour les adapter à l’astrophysique.
J’ai découvert le monde fascinant de l’évolution. En conséquence, les Addhúloans, les Epitémius ou les Sifloiiens ne me surprennent pas. Laquelle de ces formes aura un ancêtre commun avec Homo Sapiens Sapiens ? Peu importe après tout, dans l’esprit d’A.J. Crime, ce sont à n’en pas douter, des organismes vivants apparus loin de nous, indépendamment de notre Terre si petite et si fragile. Il y aurait là beaucoup de questions à se poser concernant les formes de vie pouvant exister à travers notre Galaxie et notre Univers, deux d’entre elles étant fondamentales. Tout d’abord qu’appelle-t-on la vie ? On est parti sur Mars pour la chercher, et il a fallu déterminer ce qu’on cherchait. Pas si simple, il semblerait que la seule définition convenable soit la capacité à se reproduire. Ensuite, le temps depuis que notre propre espèce est capable de communiquer comparé à celui de l’existence de la vie sur Terre est ridiculement petit. Bien sûr, on ne sait pas combien de temps durera notre espèce et ses formes dérivées, mais cela rend tout de même la probabilité de pouvoir communiquer avec des espèces extra-terrestres très très faible.
Or les trois espèces de Dispergerum Antecessors cohabitent, et depuis longtemps. Science-fiction ? Peut-être, mais j’y vois un message d’optimisme, le plus profond de ce roman.
Nous retrouvons – banalités encore – nos travers visiblement éternels, avec les guerres et les hiérarchies interethniques, qui font tellement écho aux déchirements au sein de notre propre et unique espèce ! Cependant, transparaissent au fil du roman tant de messages de tolérance et d’admiration croisées que tout n’est peut-être pas perdu, car ces êtres si différents, physiquement et physiologiquement, savent se comprendre, vivre et travailler ensemble, et surtout s’aimer.
Pour conclure, il y a dans ce roman d’A.J. Crime à la fois du désespoir et de l’espoir. Le peuple en errance, qui intervient dans cette histoire, représente le rêve ou la peur de l’espèce humaine qui prend conscience que sa planète, qui il y a encore peu, était seule au monde, est en train d’être détruite à petit feu, et qu’une catastrophe, endogène ou exogène, peut très bien arrêter net la formidable aventure de l’évolution de la seule vie que nous connaissons. Il y a bien longtemps, des projets apparemment fous de fuite de la Terre et de colonisation de Mars sont apparus, et il faut avouer que nous sommes encore très loin de pouvoir les réaliser. Notre survie sera-t-elle dans l’espace ? Est-ce un désespoir de devoir un jour quitter la Terre, la si belle planète bleue, devenue invivable ? Ou est-ce au contraire un espoir que cela pourrait bien être réalisable, un jour ? Peut-être même qu’une “Guilde” viendra nous sauver en nous apportant cette technologie qui nous manque, ce courage peut-être aussi.
Faut-il souhaiter devenir le peuple en errance d’A.J. Crime ? À chacun de trouver sa réponse. Cependant, Dispergerum Antecessors nous propose de réfléchir à notre condition présente, et nous offre de nombreuses pistes d’avenir. Du rêve, oui, mais pas uniquement. L’évolution réserve de grandes surprises, pleines d’ambiguïtés. C’est ce qui me fascine dans cette aventure, et je n’en doute point, fascinera les lecteurs.
Grenoble, le 6 Juin 2014
Didier Fraix-Burnet
Astrophysicien CNRS
Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble
Univ. Grenoble Alpes / CNRS
Prologue
Nous voilà, journal, dans une situation que j’aurai été en peine d’imaginer au début de mon existence. Une forte augmentation de la natalité sur les nefs, après que les conditions de vie s’y soient adoucies, nous oblige à réfléchir aux moyens d’en fabriquer de nouvelles. La réparation des vaisseaux et les perfectionnements apportés aux systèmes de survie à la suite de notre dernière escale améliorèrent la qualité et le confort de vie après de nombreux pars de pénurie imposés à la population des Nérubiens Errants. Je n’avais pas prévu que ces modifications portent autant de fruits et que la pression démographique rende notre habitat étriqué. Les nurseries débordent de rejetons braillards au point que nous mélangeons déjà les enfants d’espèces différentes. De mon avis, journal, ce n’est pas un mal, cet état de fait aidera à la cohésion du groupe et mêlera plus intimement les qualités génétiques des Addhúloans et des Epitémius. Depuis que nous errons, les physiologistes bénissent les croisements entre nos deux espèces et déplorent l’homogénéité de soixante quinze pour cent des naissances. Avec le recul, et le temps passé à étudier les textes anciens de Nérubius, je mesure le travail réalisé pour vaincre la xénophobie naturelle des Nérubiens. Il demeure de nombreuses poches de résistance déontologique, mais j’extrapole qu’elles tomberont, bien que je sache ne jamais voir s’accomplir la parfaite adéquation de nos métissages.
Revenons à la raison de cette nouvelle entrée, avec l’âge, je m’égare dans des considérations sociologiques, pardon journal. Le gouvernement d’errance et le conseil Sifloiien ont enfin abondé dans le sens des apostolats religieux et ne contrôleront plus les naissances, ces lois se montraient vaines à interdire la reproduction des errants. En contrepartie, ils m’ont confié une mission. Je dirais plutôt qu’ils m’ont ordonné d

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