Hôpital Psychiatrique. Révélations.
106 pages
Français

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Hôpital Psychiatrique. Révélations. , livre ebook

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Description

Nous entrons dans la deuxième phase ; révélations. Un hôpital psychiatrique de mauvais renom est en proie à un drame ; un homme se suicide en plein jour dans le beau jardin à la Française. Ce drame va provoquer toute une série de catastrophes et certains secrets se doivent de bien être gardés. La boite de pandore n'est pas loin d'être ouverte. Brise une des responsables de l’hôpital à un certain penchant pour sa pipe d'opium et pour les femmes. Dans le quartier nord, près de celles que l’on appelle... Dans le quartier nord, près de celles que l’on appelle les « Grises », il y a d’autres cellules remplies de créatures au crâne rasé. Elles sont là comme cobaye. Et dans le sous sol de l’hôpital une machine diabolique existe. Entrez dans l’histoire et l’histoire entrera en vous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 novembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782379799310
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hôpital Psychiatrique. Révélations
Tome 2

REBOLJ FRANCIS

2022
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
 Imp’Eria
 

 
Dans la famille Lyss, tout le monde est réuni autour de la table de chêne, c’est une réunion de travail. Ils sont dans le salon  de cette demeure immense et luxueuse. La maison possède une vingtaine de chambres, à chaque étage une salle de bain. C’est une demeure au style Victorien. Récemment tout le chauffage a été remplacé, les radiateurs de fonte n’ont pas encore était peints. Le personnel est composé de quelques valets, il y a des  femmes de chambres et une équipe à la cuisine. Devant la maisonnée  un jardin à la Française est entouré d’un terrain d’une centaine d’hectares ; boisée principalement et une équipe rattaché à la maison s’en occupe. Dans le salon éclairé par deux lustres Montgolfier, c’était un caprice du propriétaire, surtout quand il y avait de la visite. Monsieur Lyss, vêtu d’un costume de flanelle noire, une chemise blanche au col rond sans cravate, il à des nouvelles chaussures a semelles de crêpe, un matériau sois disant révolutionnaire. Son cheveu est cendré et le visage est fin et long. Il a des yeux bleus pénétrants, à ses côtés se tient assise une femme  qui fut jadis très belle, habillée d’un tailleur strict au motif pied de poule chemisier blanc avec collier de perles, mais ce qui surprend c’est la copie  du visage de Déa. Elle a le crâne rasé, et le  visage fatigué aux yeux ravagés par le chagrin. La visite de sa fille dernièrement l’avait chamboulée. Déa ne paraissait plus être la même. En face deux hommes assis ; un notaire du nom de Criquet. Il est vêtu classiquement d’un costume de tweed, le crane chauve avec un visage rubicond, et fixé sur son gros nez une paire de lunettes, il a un air boudeur. Il tapote sur un gros dossier où est marqué ; Propriété « Rosegrise ».  À  ses côté un homme d’allure simple veste noir et pantalon gris, cravaté. C’était le docteur Charbon. Monsieur Lyss d’une voix douce commença
—  Rosegrise est une catastrophe sur le plan financier ! Nous devons y remédier ?
—  Sauf votre respect monsieur il faut désavouer votre fille ! Qui ce me semble n’a
plus toutes ses facultés ! D’ailleurs à votre demande Maître Trisson va arriver d’une minute à l’autre !
Soudain une voix claire se fit entendre et toutes les têtes se tournèrent vers elle
—  J’ai contacté le Docteur Cendre, une psychanalyste fraîchement sorti de
La faculté de Paris. J’aimerai que ma fille soit en de bonnes mains pour être aidée !
—  Comment allait vous contacter Déa ?
—  C’est là le problème elle est injoignable ! D’ailleurs la personne que j’ai vu
dernièrement n’est pas ma fille.
—  Allons ne nous égarons pas Léa ! Il eut un moment de gêne heureusement un
valet fit entrer un homme d’allure simple avec un costume de bon cachet. Il portait de petite lunette ovales, un visage a la face plate, des yeux marrons comme son costume et des cheveux noirs en bataille, c’était l’avocat Trisson. Il salua tout le monde d’un geste de tête élégant et prit place sur ce qui paraissait être son endroit.
—  Bienvenu maître vous connaissez tout le monde ici ! Bien ! Docteur Charbon
qu’en est il de nos affaires, le nouveau prestataire est-il au sommet de vos espérances ?
Le docteur paraissait toujours réfléchir avant de parler, il avait une voix feutrée
—  Avant j’aimerai vous annoncer une bonne nouvelle ! Le laboratoire a fait une
découverte qui va révolutionner le milieu médical de la Psychiatrie ; le médicament s’appellera Covarion. C’est compliqué, alors je ne voudrai pas vous ennuyer avec des détails chimiques et scientifiques mais il est porteur d’espérance.
Les yeux de monsieur Lyss brillaient, ceux de madame étaient dans le vide et le notaire semblait s’ennuyer ainsi que l’avocat. Le docteur Charbon reprit
— Il est vrai que je regrette les patients de Rosegrise, ils avaient des profils
intéressants, des rhésus sanguin proches de l’humain — il y eut quelques faciès surpris par ce propos — de bons cobayes mais…
—  Lorsque le docteur Charbon veut dire proche de l’humain ! C’est que parfois et
souvent me semble-t-il, l’aliéné à un code génétique particulier et hélas son groupe sanguin n’y échappe guère. Les faciès autour se détendirent.
Le docteur Charbon sourit mielleusement en acquiesçant de la tête et enchaîna
— Vous avez raison monsieur Lyss, veuillez me pardonner pour ce manque de clarté. Je disais donc, je me suis soumis à vos ordres monsieur !
Monsieur Lyss n’eut cure de cette remarque et enchaîna
—  Faites la même technique que Rosegrise pour vos nouveaux patients. Puis sans
détour s’adressa au  notaire
—  Avez-vous envoyé un courrier explicite à monsieur Crépin,  pour la liquidation
éventuelle de Rosegrise ?
Le notaire avait l’air pensif et avant de répondre hocha la tête plusieurs fois puis plissa des yeux et répondit
— Oui monsieur ! J’ai envoyé un courrier mais pour gagner du temps…
—  Sauf votre respect Monsieur Lyss !  dit l’avocat Tresson, ceci est toujours la
propriété de votre fille mademoiselle Déa ! Vous ne pouvez parler en son nom !
Lyss dû se contenir par le propos violent de l’avocat, mais ô combien exact.
Son épouse sortit de son apathie et enchaîna de sa voix claire
—  Messieurs ! vous parlez pour ne rien dire ! Tant que nous n’avons pas Déa à nos
côtés pour régulariser la situation, nous ne pouvons rien faire ! Il faut envoyer quelqu’un à sa recherche.
Madame avait réussi en quelques secondes à clore l’assemblée. Tous se levèrent et quittèrent ce salon où le canapé ainsi que les chaises et les fauteuils étaient  de couleurs  mauves. Les meubles de luxe, — éclairé par les grandes fenêtres — trônaient sur un plancher vitrifié. Les murs étaient recouverts d’acajou. De nombreuses plantes vertes mis ça et là et des bustes antiques aux quatre coins de la pièce. Au plafond les lustres Montgolfier brillaient de mille feux. Un valet raccompagna ses messieurs jusque dans le hall d’entrée. Quant à Monsieur Lyss il partit d’un côté et madame de l’autre. A travers les fenêtres on voyait un ciel qui devenait  noir et cela sentait l’orage. Devant la maisonnée les voitures partirent à la queue leu leu et roulèrent sur le gravier blanc. De grosses gouttes s’écrasèrent sur les pares brise et en quelques secondes une pluie diluvienne s’abattaient sur  les voitures. Il faisait presque nuit et des éclairs zébraient le ciel, le bruit du tonnerre était puissant. Les voitures se mirent sur le bas côté par précaution. Le docteur Charbon n’était pas à l’aise lorsqu’il sursauta ! Quelqu’un venait de monter dans sa voiture trempé jusqu’au os, c’était l’avocat. A travers le bruit de la pluie et du tonnerre l’avocat dit
—  Vous ne me donnez plus de vos nouvelles ! Avez-vous eu le temps de vous
occuper de notre affaire ?
—  La chose, n’est pas aisée ! je ne puis faire travailler votre prestataire de services,
pour l’instant. Cela se saurait et je tiens à ma place !
—  Mais vous avez accepté notre arrangement ! Vous revenez sur votre parole ? le
ton était mauvais
—  Attendez ! Laissez moi un peu de temps, il faut que je m’occupe de mon nouvel
hôpital et que j’accommode les commandes pour palier et faire entrer un premier pourcentage infime de votre fournisseur et par la suite augmenter doucement sans éveiller de soupçons au laboratoire et puis je vais récupérer le dossier
« Covarion »  pour avoir la composition chimique et là je vous contacterai !
L’avocat était dubitatif, il allait sortir et juste avant il tapota sur le tableau de bord
—  Elle vous plait cette voiture de luxe ? Alors n’oubliez pas ! J’attends de vos
nouvelles. Il sortit rapidement en courant, la pluie paraissait moins forte et les nuages noirs semblaient s’enfuir vers d’autres comtés. Quelques éclairs encore et des bruits de tonnerre comme des sons de canons étouffés se firent entendre. La voiture du notaire passa et  il regarda Charbon d’un drôle d’œil. Une voiture de sport suivit le notaire et enfin la limousine « Phantom’ » du docteur charbon s’engagea sur le chemin, on ne voyait plus que ses feux arrière qui se perdait sous la voûte des arbres.
De cet endroit l’on voyait quelques fenêtres de la demeure allumée et sur le côté ouest l’une d’elle venait de s’allumer. C’était monsieur Lyss qui venait d’arriver accompagné de son vieux serviteur Louis. Monsieur Lyss enfila une tenue de protection en caoutchouc qui était accroché à la patère du porte manteau. Cette combinaison avait une fermeture éclair qui partait du bas ventre et montait jusqu’au col. Il se coiffa d’un chapeau mou fatigué. Pendant ce temps louis chaussa des bottes qui lui arrivaient aux genoux et il récupéra deux bâtons munis d’une pique à l’extrémité.
—  Sommes nous prêt Louis ?
—  Nous le sommes monsieur !
Monsieur Lyss ouvra une porte de fer qui grinça. Ils descendirent un escalier hélicoïdal éclairé par des lampes à filaments. Lorsqu’ils furent arrivés dans un couloir, c’était la copie identique des cellules de Rose-grise sauf le plafond, il était bas et en ciment. Au premier abord les murs des cellules composés de barreaux paraissaient vides. Les portes étaient ajourées de longs et fins barreaux, garnies d’un grillage d’acier. Arrivés devant l’une d’elle, Louis avait brandit le bâton à pointe et monsieur Lyss tenait la sienne. A l’intérieur, une personne était allongée sur une paillasse. Louis fit racler la pointe sur les barreaux. La personne allongée bondit comme un éclair sur les barreaux en hurlant. Elle était nue. Monsieur Lyss fit un pas en arrière. La créature se tenant aux barreaux avait le visage déformé par la haine. C’était celle qui avait volé l’image de Déa.
—  Vous lui donnez toujours à manger des fleurs ? Méfiant Lyss était sur ses gardes
—  Bien sûr monsieur et des graines de Tournesol !
—  C’est parfait ! Allons dans la pièce du fond. Malgré les cris et hurlements les
deux hommes se détachèrent d’elle avec ind

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