L Apprentie de l Ombre
265 pages
Français

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L'Apprentie de l'Ombre , livre ebook

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Description

Un empire décadent, des assassinats permanents, quelle voie suivre ? Celle de la vengeance ou de la justice ?


Karis Balor est curieuse et innocente. Orpheline depuis le plus jeune âge, elle vit dans un temple où elle est élevée par des prêtres. Elle mène une vie paisible au sein de la communauté jusqu'au jour où des événements tragiques viennent bouleverser sa vie... Un vol, une mort suspecte... et la rencontre d'un assassin, le terrible voleur d'âmes, John Rochemort, dont l'argent est la principale motivation. Les choix sont difficiles et la vie est cruelle. Karis, par son courage et sa foi, devra surmonter bien des obstacles et construire sa vie dans un monde rempli d'intrigues politiques, de tensions et où la paix est éphémère.


Un empire décadent, des assassinats permanents, quelle voie suivre ? Celle de la vengeance ou de la justice ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381530697
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Apprentiede l’Ombre
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à lademande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeurtiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
NicolasPerruche-Serda

L’Apprentiede l’Ombre

Prologue
L anuit était longue et le froid intenable. L’hiver étaitarrivé.
Lesroutes étaient gelées, tout comme les eaux des lacs.Les villages et les villes avaient arrêté de commercerentre elles car le vent du Nord était violent et tueur. Seulle Sud semblait échapper au fléau glacial.
Maisdans ce blizzard, une forme humaine se distinguait  ; sondestrier à ses côtés. Impossible de chevaucher,car immobile, l’inconnu aurait été tuégelé puis son corps, au petit matin, décharnépar des corbeaux vils et sombres.
Levent fouettait violemment le visage du cavalier. Celui-ci étaitassez grand et sa carrure montrait une grande souplesse. Il avait dûfaire carrière dans l’armée. Sa face, avec destraits fins, garnie de cicatrices rougies par le froid, des yeuxsombres et une barbe tellement mal rasée que des floconsrestaient coincés, était intimidante. Et pour ajouterun peu de frayeur, notre homme était vêtu d’ungrand manteau noir.
« AllezTormund, il faut avancer. Je ne voudrais pas finir au menu de cessalopards de corbeaux. Quoique la viande de cheval est un assez bonmets, quand il est bien cuisiné  ; plaisanta lecavalier. Tiens regarde, mon ami, on voit au loin une caverne.Allons-y pour nous abriter le temps de la tempête. »
Lecheval hennit comme s’il comprenait ce que son maîtredisait. De la fumée sortait de ses naseaux, on pouvait presquecroire qu’il venait de l’enfer, accompagné de sonmaître.
« Calme,calme, viens doucement. On est à l’abri. »Le cavalier recouvrit son destrier d’une couverture chaude. Ilprit sa besace et grignota quelques fruits secs afin de ne pas mourirde faim. La nourriture était dure à trouver et il luiétait impossible de transporter de grosses quantités deprovisions. Il se contenta alors de son maigre festin.
L’hiverallait encore durer trois mois. Froid, désert de glace,animaux en hibernation, rien d’attirant pour le cavalier.Heureusement pour lui, il chevauchait vers les pays du Sud. Chaleur,femmes et richesses, voilà tout ce qu’il désirait.Il quittait son refuge du Nord pour faire quelques affaires. Trouverdes contrats n’était pas difficile. De plus, il gagnaitsouvent beaucoup d’argent avant de remonter dans le Nord. Deshommes de haut rang, des commerçants ou encore des nobles lesollicitaient.
Unefois, il avait signé un contrat avec un bourgeois. Ayantsatisfait son client, il avait ramené une somme de mille lionsd’or (l’unité monétaire est le lion sur lecontinent mais le troc était aussi pratiqué), luipermettant ainsi de faire tous les bordels de la ville.
Sonmétier était vraiment passionnant. Et évidemmentil rapportait énormément de lions d’or. Rien decompliqué pour un voleur et un assassin. Mais celui-ci étaitparticulièrement redoutable puisqu’on le surnommait dansle Sud comme le Nord, le voleur d’âmes. Rien qu’enentendant ce nom, John Rochemort, les foules criaient et tremblaient.
Latempête s’était calmée et le jour inondaitla grotte. Rochemort prépara ses affaires et monta sur sondestrier pour une route encore longue et dure.
« Tormund,enfin nous pouvons respirer le bon air. Quelle puanteur àl’intérieur  ! Mais rassure-toi, mon ami, debons lits nous attendent ainsi que des banquets et bien entendu pourtoi, de la paille et une écurie confortable. Je sens déjàque l’or nous attend. Sud, prépare-toi car le voleurd’âmes arrive  ! »
Partie 1 : Initiation
«   Unevie heureuse brisée peut changer une personnalité   »(Karis Balor)
Chapitre 1
Lafille de Bloomberg
«   M onPère, qu’est-ce que le soleil  ? demandal’enfant, intriguée.
—  Lesoleil est une lumière créée par les titans pournous permettre de contempler leur création, ma petite Karis.Tu sais, le monde est riche et varié. Tout ce qui nous entoureest l’œuvre de notre Père, Xénoghos, Roides Titans. »
KarisBalor, fille de douze ans, était curieuse et s’intéressaità tout. Elle était orpheline et elle avait étérecueillie par des prêtres du Culte de Xénoghos.L’enfant était bien nourrie et logée et elleétait destinée à devenir une Sœur deXénoghos, servante des Titans. Mais le plus important, Karissavait compter, lire et écrire, ce qui était rare pourune enfant de son âge et peu de gens avaient ces compétences.
Lesprêtres de Xénoghos vivaient dans un coin paisible, unpetit village situé à la frontière entre le Nordet le Sud. Bloomberg n’était pas un gros village. Leshabitants vivaient grâce aux cultures et à la charitédu temple. Il y avait, pour le dire franchement, peu de visiteursdans ces contrées.
« Viensici, ma petite Karis, fini de rêvasser, tu as quelques leçonsqui t’attendent, appela Père Joseph.
—  Maisje dois aller faire une cueillette dans les bois  !
—  Leschampignons et les fleurs patienteront, ils ne vont pas s’envoler.Les leçons dans un premier temps puis la détenteensuite.
L’enfantfit la moue.
—  Maisj’ai déjà étudié ce matin !
—  Faistes devoirs, tu sais que je n’aime pas me répéter.Allez, file et je vérifierai si tu as bien fait ton travail. »
Surce, Karis s’en alla en courant vers le temple. PèreJoseph soupira et un sourire apparut sur son visage. Karis étaitencore jeune et insouciante. Elle ne s’inquiétait pasdes menaces extérieures. C’était une jeune fille,fine et blondinette, les yeux bleus et de taille moyenne. Mais dansquelques années, ce serait une femme. Elle devait apprendre àêtre prudente, surtout avec les hommes.
***
Lecture,arithmétique et prières, c’était unprogramme chargé pour Karis. La fatigue l’avait gagnéeet la journée était loin d’être terminée.Heureusement, son travail était enfin achevé. PèreJoseph avait questionné ses tuteurs. Ceux-ci affirmaientsouvent que c’était une enfant intelligente, rapided’esprit et curieuse et ce fut encore le cas aujourd’hui.Les compliments faisaient rougir Karis, bien qu’elle lesappréciait.
AlorsPère Joseph, pour la récompenser, lui permit nonseulement d’aller se promener dans la forêt mais aussi deprendre quelques tartes au miel aux cuisines. Frère Roger, fincuisinier et doué pâtissier, était réputépour ses fameux gâteaux et Karis, très gourmande,piquait quelques délices et friandises quand l’occasions’y présentait.
***
Ahla belle vie  ! Karis courait parmi les arbres et lesfleurs. Elle avait cueilli des champignons et des marguerites. Lesprêtres du temple seraient satisfaits d’avoir uneomelette pour dîner.
L’enfantarrêta de courir et s’installa près d’uncours d’eau pour pouvoir déguster les fameuses tartes aumiel.
« Quefais-tu là, Karis, les prêtres n’ont-ils pasbesoin de toi  ? » La voix fit sursauter lafillette. Le bûcheron du village passait par ici pour couper dubois.
« Non,j’ai eu la permission de me reposer, Pat.
—  Etbien, on m’avait dit qu’on flemmardait là-bas !Et là, j’en ai la preuve !
—  Voyons,ne t’énerve pas. Toi au moins tu vis toujours en pleinair. Moi je reste la plupart du temps enfermée pour étudieret prier. Tu parles d’une vie !
—  Ouais,c’est une certaine façon de voir les choses.
—  Allez,ne te mets pas en colère, viens t’asseoir avec moi.
—  Tucrois que j’ai que ça à faire !
—  Etje partagerais avec toi les tartes au miel qui me restent.
—  Ah,dans ce cas, je ne peux pas refuser. »
Patétait gentil, quoiqu’un peu rustre et simplet. Ilapprovisionnait Bloomberg en bois. L’hiver était tombédans le grand Nord et il approchait à grands pas vers levillage. Il fallait se préparer.
Legoûter terminé, Karis tint

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