L Empire de l Ombre
157 pages
Français

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L'Empire de l'Ombre , livre ebook

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Description

Un lourd fardeau pèse sur les frêles épaules de Fania : elle doit se marier à l’Empereur pour préserver la paix entre les deux anciennes nations. Les royaumes voisins voient pourtant ce mariage d’un mauvais œil, des hordes du Nord tenteront même de s’interposer.


Tandis que les royaumes s’affrontent aveuglément, une gigantesque armée avance, dans l’ombre, sur le monde de Xénoghos. Une armée qui a un seul but : détruire l’humanité.


Heureusement, deux assassins ne sont jamais bien loin pour veiller aux complots de ce monde... Karis Balor arrivera-t-elle à accepter la vérité et à combattre son vieil ennemi ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 avril 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782383514374
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
« Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. »
Georges Clémenceau
Remerciements
Je vous présente dans ce livre la dernière aventure de nos assassins. Ce n’est pas la fin de cet univers mais une épopée s’achève. Je n’aurais jamais pu écrire l’histoire sans les conseils avisés de Li Wang, ma chère acolyte qui m’accompagne dans les salons et dans la vie. Je la remercie de m’avoir éclairé sur certaines anecdotes et sur les traditions chinoises (en effet, certaines civilisations dans le livre font référence à cette grande culture).
Je remercie également ma mère qui a pris le temps de lire et de corriger ce long manuscrit. Elle me suit depuis le début de l’aventure et sans elle, aucun livre ne serait sorti.
Enfin, un grand merci à mon éditeur qui prodigue toujours de bons conseils puis à mes lecteurs et leurs fidélités.
Sans toutes ces personnes, mon aventure littéraire ne serait pas allée aussi loin…
Très bonne lecture !
Nicolas Perruche-Serda

Prologue
U ne terre dévastée, un désert de sable gris, de la poussière et des cendres. Le royaume de Daresh s’étendait jusqu’aux frontières du monde libre. La vie et les plantes avaient disparu. Seules des créatures sombres régnaient dans les ténèbres. Une terre désolée, une terre hantée par la peur et la douleur…
Pourtant, dans ce paysage chaotique, on pouvait distinguer une silhouette aux vêtements rouges escalader les monts brumeux du col de Gargamoth. La plus haute montagne du pays des ombres. Des pics rocheux et de la lave séchée, rien de bien attirant pour une personne sensée…
L’individu grimpait péniblement le mont Gargamoth. Boiteux, les cheveux crasseux, les vêtements déchirés et son visage couvert de cicatrices en disaient long sur sa détermination. Le sommet était son objectif. L’autel des lamentations se trouvait là-bas. Un endroit banni des Titans, un lieu où la magie noire avait laissé ses empreintes.
La mystérieuse personne trébucha et se cogna le coude violemment. Elle poussa un juron. Une voix aiguë sortit de sa bouche… C’était une femme. Ou plutôt un Succube gravement blessé.
« Maudits humains ! Vous me le paierez un jour ! J’aurais dû vous éliminer quand j’en avais l’occasion et tuer mon imbécile de sœur… »
La bataille de Vertbois avait été un vrai massacre. Et Syreth en avait réchappé… Elle avait dignement combattu. Seule rescapée, ses soldats et sa sœur, Valenia, avaient succombé sous les lames de l’ennemi. Alors que tout était terminé et que le sol s’ouvrait, elle avait réussi à ouvrir un portail et à s’enfuir. Malheureusement, elle n’était pas indemne. Les côtes cassées, le bras gauche désarticulé, son visage mutilé… La magie laissait des traces indélébiles.
Les mains couvertes de sang, Syreth sortit de sa poche une pierre. Une pierre rouge veinée de fissures noires. La pierre de feu et de sang. Le Succube s’était emparé du joyau, autrefois incrusté dans l’épée des gardiens, Inflammento.
« Vous m’avez sous-estimée… Je tiens ici ma vengeance. Les portes de Daresh ont peut-être été scellées mais notre heure est enfin venue ! J’arrive mon maître. »
Syreth atteignit enfin le sommet. Une vaste clairière se tenait devant elle. Au milieu dominait une table de pierre entourée de colonnes et de ruines. Un ancien temple Telkine… Des runes étaient tracées autour de l’autel. Le rituel pouvait commencer.
Le Succube plaça la pierre rouge au centre de la table et versa son sang dessus. Elle offrait au Créateur son âme et sa chair. Syreth dessina ensuite sur le sol des cercles runiques. Puis récita l’incantation dans la langue des premiers êtres, les serviteurs des Titans…
Lumière, ténèbres, nuit et jour
Fiers protecteurs, seigneurs de la terre
Venez nous venger des vautours
Qui ont volé notre guerre.
Créateur, descendant du Démon
Nous attendons ton retour.
La fin des Titans porte ton nom.
Notre règne voit le jour.
Le sol trembla et les colonnes s’écroulaient. Une secousse brisa la table en pierre et un rayon vert et ardent jaillit des tréfonds. La chaîne était brisée et une brèche fut ouverte. Un mélange de cendres et de ténèbres se forma au cœur de l’autel des lamentations. Un être gris et sombre apparut… Grand, le corps couvert de cicatrices noires, des griffes acérées et des yeux injectés de sang. Les ailes déployées, il balaya d’un geste la poussière présente dans les airs.
Syreth, affaiblie par le sortilège, s’agenouilla face à la créature.
« Bienvenue, mon seigneur. Le trône des Titans vous attend… Le monde tremblera à nouveau en entendant votre nom… Nadresh… »
Partie 1 : Union
« L’humanité a perdu sa dignité. Mais son courage reste gravé dans la pierre. C’est aux Hommes de reprendre le flambeau et de protéger l’héritage de Xénoghos. » (Tyrod Gracus)
Chapitre 1 : Le début d’une aventure
L es hautes herbes frémissaient sur les plaines désertes du royaume Hissite. Un vent frais perturbait la végétation endormie des champs. L’été était arrivé. Une chaleur étouffante flottait dans les airs et les oiseaux s’abritaient du soleil en nichant sur les cimes des arbres. Les petits étaient sains et saufs. Ils étaient protégés des rayons tueurs du roi Titan et de son souffle ardent.
Pourtant, un petit groupe de personnes affrontait les périls du climat. Il marcha quelques heures et installa un campement près d’un petit lac. Les hommes arrêtèrent les caravanes et approvisionnèrent les gourdes et quelques barils en eau. Le voyage était encore long et des pauses s’imposaient.
Le groupe monta une tente et on commença à distribuer quelques rations. Essentiellement des fruits secs, notamment des dattes. On fit également chauffer de l’eau et on versa du thé aux assoiffés. Des herbes de Bonport. Un produit de haute qualité pour les hommes de l’est. Une odeur de cannelle et de thym inondait le campement.
Au bord du lac, une petite fille contemplait les vastes vallées du royaume Hissite. Elle admirait pour la première fois les paysages du continent. Cloîtrée sur son île, elle n’avait jamais connu la chaleur des déserts, la douceur des vents chauds ou encore les immenses bêtes de ces contrées. Pendant très longtemps, elle avait été habituée au bruit de l’océan et aux sons des vagues. Elle se souvenait de la ferme où elle vivait et des côtes rocailleuses qui l’entouraient. Son père rentrait au port une fois par semaine et rapportait quelques crustacés pour le repas. C’était une autre époque… Une époque qui avait été très proche. Quelques mois s’étaient écoulés et sa vie avait radicalement changé. Elle était la pupille d’un des plus grands seigneurs de l’île. Aujourd’hui, elle était destinée à un avenir bien différent. Elle avait quitté les rivages de Bonport pour un homme. Un homme qu’elle ne connaissait pas.
Si son père avait été encore de ce monde, il l’aurait protégé et aurait empêché ce mariage arrangé. Mais sa mère lui avait maintes fois répété que la vie n’était pas un conte. La jeune fille avait grandi rapidement. Ce n’était plus l’enfant qui aimait se battre avec des épées en bois et qui se prenait pour un grand soldat. C’était devenu une femme aux yeux de sa mère et de la cour.
L’angoisse monta et elle eut quelques nausées. La jeune fille, précoce, avait déjà eu ces premières règles. Elle s’assit et se massa le ventre. Seulement neuf ans et elle pouvait déjà porter l’héritier d’un grand homme… L’Empereur de Darse.
Le vent souffla à nouveau et les cheveux de la jeune fille volèrent. Elle respira. La douleur était passée. Un homme s’approcha et s’agenouilla à ses côtés. La vue était splendide. La lumière du soleil se reflétait dans les eaux du lac. On aurait cru à une mer de diamants.
« Les paysages sont apaisants malgré la chaleur. Comment te sens-tu ? »
L’homme était de taille moyenne. Musclé, les cheveux longs grisés, il avait l’âme d’un guerrier. Les yeux fatigués et la peau bronzée avec quelques taches rouges dues au soleil, il se montrait assez doux avec la jeune fille. Frédéric Malster était non seulement un soldat mais aussi un noble. Il avait juré de protéger la fille de sa reine.
« J’ai un peu mal… Le voyage est encore long ?
— Encore quelques semaines, altesse.
— J’ai peur de mon futur… La vie était tellement simple à Bonport.
— Je comprends… Fania, écoute-moi. Je te promets qu’il ne t’arrivera rien. Je serai près de toi.
— Comme mon père ?
— Ton père était un homme bien mais il a été dupé par son plus vieil ami. Je sais que tu es triste… Je pleure moi aussi tous les jours la mort de ton père. Ta mère également. Nous devons désormais nous tourner vers l’avenir et construire un monde meilleur.
— En épousant un homme qui ne m’aime pas ?
— Tu ne le sais pas… J’ai entendu dire que l’Empereur était bon. Contrairement à son prédécesseur. Une alliance avec l’empire est une chance, Fania. Depuis des années, nous cherchons la paix entre nos deux nations. Et aujourd’hui, tu es la clé de notre survie.
— Je ne voulais pas jouer ce rôle…
— Ta mère pense à toi. Elle aussi a mal mais elle veut sauver son peuple. C’est un lourd fardeau à porter sur tes épaules frêles mais tu n’es pas seule.
— J’ai foi en toi… »
Fania enlaça le vieux guerrier. Frédéric Malster avait servi pendant des années la maison Endric et il souhaitait la prospérité de son peuple et le bonheur de la jeune fille. Il espérait sincèrement que cette alliance serait bénéfique aussi bien pour son royaume que pour la jeune enfant.
Le voyage était encore long et il avait une escorte à ses côtés. Tous les seigneurs ne partageaient pas sa vision et n’approu

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