L Inspecteur Specteur et le curé Ré : Le deuxième de la trilogie des aventures de l Inspecteur Specteur !
103 pages
Français

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L'Inspecteur Specteur et le curé Ré : Le deuxième de la trilogie des aventures de l'Inspecteur Specteur ! , livre ebook

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Description

Vendu à plus de 20 000 exemplaires lors de sa parution originale !
Le cadavre d’un prêtre est découvert dans une église. Voilà une enquête qui s’annonce mal, surtout quand on s’appelle l’inspecteur Specteur et qu’on est un suppôt du diable. Et d’abord, comment il est mort, ce prêtre ? Et c’est quoi, ces têtes qui disparaissent ? Et à quelles expériences s’est-on livré sur ce pauvre homme dont on a trouvé le corps dans une poubelle ? Et pourquoi le curé Ré est-il soudain atteint de priapisme ? Et comment délivrer mademoiselle Zelle, figée dans le temps ? Et comment s’accommoder de la psychose maniacodépressive du commandant Mandant ?
Avec toutes ces questions, l’inspecteur Specteur a de quoi faire blanchir sa matière grise…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 mars 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782981907073
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du m me auteur:
Je me souverain , Les ditions des Intouchables, 1995.
L inspecteur Specteur et le doigt mort , Les ditions des Intouchables, 1998.
L inspecteur Specteur et la plan te N te , Les ditions des Intouchables, 1999.
Penser, c est mourir un peu , Les ditions des Intouchables, 2000.
Diane la foudre , Les Editions des Intouchables, 2000.
Nouvelles du boudoir , Les ditions des Intouchables, 2001.
L inspecteur Specteur et le cur R , Les ditions des Intouchables, 2001.
Penser, c est mourir un peu 2 , Les ditions des Intouchables, 2002.
Nouvelles du boudoir 2 , Les ditions des Intouchables, 2002.
L inspecteur Specteur - Int grale , Les ditions Coup d oeil, 2014.
TAG , Les ditions Go lette, 2014.
toiles tombantes , Les ditions Go lette, 2015.
Osti de Tabarnac, preux chevalier francol , Les ditions Robert Laffont, 2019.
L Inspecteur Specteur et le doigt mort , r dition, Les ditions de l Individu, 2020.
Les dents de l amour , Les ditions de l Individu, 2020.
L Inspecteur Specteur et la plan te N te , r dition, Les ditions de l Individu, 2021.

Coordination: Alexandra Gilbert
Conception et graphisme de couverture: Olivier Bruel
Conception typographique et montage: Marquis Interscript
Photo de l auteur: Marie-Claude Meilleur
Ghislain Taschereau, 2021
ISBN: 978-2-9819070-6-6 (imprim )
ISBN: 978-2-9819070-7-3 (epub)
D p ts l gaux: 2 e trimestre 2021
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
Distribution:
Prologue Inc.
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand (Qu bec) J7H 1N7
T l phone: 450 434-0306
www.prologue.ca
Imprim au Qu bec
www.editionsdelindividu.com
"Hunc librum duabus horis legi. Disco legendo, A LIQUIS.
"La premi re fois qu ve a vu un homme, il tait en costume d Adam, L UDGER
TABLE DES MATI RES
PROLOGUE
UN
DEUX
TROIS
QUATRE
CINQ
SIX
SEPT
HUIT
NEUF
DIX
ONZE
DOUZE
TREIZE
QUATORZE
QUINZE
SEIZE
DIX-SEPT
DIX-HUIT
DIX-NEUF
VINGT
VINGT ET UN
VINGT-DEUX
VINGT-TROIS
VINGT-QUATRE
VINGT-CINQ
VINGT-SIX
VINGT-SEPT
VINGT-HUIT
VINGT-NEUF
TRENTE
TRENTE ET UN
TRENTE-DEUX
TRENTE-TROIS
TRENTE-QUATRE
PILOGUE
L inspecteur Specteur est le meilleur inspecteur de police du monde. Et ce, gr ce Satan, dont il est le disciple. Il travaille Capit, la capitale de la Friande. Un des plus beaux pays de la plan te N te. Il poss de une arme feu de calibre .666 qui ne se d charge jamais. Il porte une bague qu il peut retracer n importe o . Il lui suffit d y penser. Son animal domestique est un perroquet (un Psittacus erithacus erithacus) qui r pond au nom de Fido. Quand il a soif - et il a souvent soif -, l inspecteur Specteur se d salt re la Taverne Occulte, o seuls les supp ts du Diable sont admis.
Son pire ennemi est Dilleux Lepaire et c est un v ritable salaud.
- Par voie naturelle, l homme doit absolument passer par l orgasme pour se reproduire. La femme, pas du tout.
- Alors? demanda Decin, le m decin l giste.
- Alors?!!! fulmina l inspecteur Specteur. Tu parles d un cr ateur!!! Il a cr l homme son image: go ste! Les disciples de Satan, eux, au moins, partagent tous les m mes plaisirs et les m mes d plaisirs. En se joignant LUI, l humain est en quelque sorte "r par .
- Putain... t as raison.
- Bien s r que j ai raison. Et c est justement cette grande diff rence qui fait de Satan, notre ma tre, l " tre Supr me . Fin de la discussion!
Specteur s pongea le front.
- De toute fa on, ajouta-t-il, j ai plus envie de parler... Je suis en train de fondre...
La Peugeot de Decin s immobilisa un feu rouge. Rouge comme le feu du jour. Une goutte de sueur glissa sur la tempe droite de Specteur et s tira jusqu sa joue creuse. La chaleur cuisait la ville. Elle valsait, en ondes translucides, la surface du bitume. Comme si le Diable avait ouvert une br che dans la terre.
L auto tait une v ritable serre. Specteur passa un bras l ext rieur. Il ne sentit aucune diff rence de temp rature. Pas la moindre brise. Il jeta un coup d il autour de lui. Les trottoirs taient bond s d absents. Tous et chacun pr f rant rester cach s l ombre et bouger le moins possible. Fournaise... M me le temps se serait pass de cette journ e.
Le feu passa au vert, mais la Peugeot refusa d avancer. Elle cracha un pais nuage blanch tre et se tut.
- Merdissime merde! hurla Specteur. Je le savais! On aurait d prendre ma bagnole!
- Te mets pas dans cet tat! r pliqua Decin. On va marcher, c est tout. On y est presque!
- Suus cuique mos.
Les deux hommes abandonn rent la Peugeot et march rent en silence, progressant p niblement travers cette masse d air br lant qui leur salait le front, les yeux, les joues, la bouche... qui leur grillait les pieds. Chaque pas tait un calvaire, un chemin de croix.
En r alit , c tait une marche vers la mort. Concr te celle-l , puisque le commandant Mandant leur avait demand de venir de toute urgence: un homme avait t retrouv sans vie dans un endroit public.
- Quel con!... murmura Specteur. Il aurait pas pu mourir un autre jour, non?
- Je ne crois pas qu il l ait fait expr s...
- Il a besoin d avoir une bonne raison.
Les l vres de Decin se courb rent.
- Patience, lan a-t-il en rigolant. Tiens, regarde! C est juste un peu l ouest du prochain coin de rue.
L inspecteur Specteur pressa le pas. Il voulait que cette journ e se termine le plus rapidement possible afin qu il puisse aller se d salt rer en paix.
l intersection, il bifurqua vers la droite et aper ut l endroit devant lequel les policiers avaient pos le cordon de s curit . Son c ur faillit se sauver en courant. L inspecteur se planqua vite derri re une bagnole et for a son coll gue en faire autant. De leur cachette, Spec et Decin voyaient Mandant qui gigotait comme une truie sur une plaque chauffante.
- On ne peut pas aller l ! fit Decin.
- Oh que non! approuva Specteur. Aussi bien mettre tout de suite le feu nos fringues!
Il sortit son portable.
- Commandant Mandant? Oui. Bon. Oui, a s entend... Mon t l phone tait teint... Oui, j ai d l teindre par m garde... Oui, oui, je n suis pas sourd! Mais on m a dit que c tait dans une glise, non? Hum... Dans une glise, on peut pas y aller... Non, non! Je veux dire: aujourd hui seulement, Decin et moi, on pourra pas s y rendre...
Spec loigna le t l phone de son oreille comme s il craignait d en voir jaillir la langue de Mandant.
- D sol ..., reprit-il. Mais je vous perds, commandant... La liaison ne se fait plus. Alors, au cas o vous m entendriez toujours, on se voit demain! Allez, bonne chance!
Il lan a le t l phone de toutes ses forces contre un mur et souffla un peu. Il en avait assez de cette laisse lectronique.
- Qu est-ce que Mandant t a dit? demanda Decin.
- La victime est un pr tre.
- Ah bon?
- Ouais... Alors de deux choses, l une: soit c est arriv aujourd hui et je m en fous, soit c est arriv hier et...
- Et quoi?
Specteur expira bruyamment et murmura:
- Et je viens de perdre mon pote, le cur R ... Hier, c est lui qui officiait...
Sa t te sous le bras, le joli mannequin d filait, faisant m tronome du cul et de la hanche. En guise de v tement, elle portait une peau d homme int grale, qu elle avait enfil e comme on enfile un habit d homme-grenouille. Dans son dos, pendouillait, tel un capuchon, la t te empaill e de l ancien propri taire de l enveloppe corporelle. La mode satanique donnait parfois dans la taxidermie. On aimait ou on n aimait pas.
Arriv e en bout de piste, la belle s inclina, ramenant ainsi le cr ne de l homme sur ses paules. Elle souleva ensuite sa t te elle la hauteur de la t te empaill e et l embrassa goul ment. Des clameurs et des sifflements fus rent d un peu partout dans la Taverne Occulte. Les disciples du Diable en avaient pour leur argent. Ou plut t pour leur me.
Tapi dans un coin, l inspecteur Specteur regarda son trench noir en se disant que cette guenille passe-partout valait bien un manteau d piderme malodorant. De toute fa on, entrer dans la peau d un autre homme ne faisait pas partie de ses fantasmes, m me les plus lointains. Il repla a ses cent trente-six cheveux et, tandis qu il avait la main en l air, en profita pour faire un signe au serveur. Une bouteille de Maiissihkh givr e ne tarda pas se retrouver sous son museau. Le meilleur inspecteur de police du monde la prit au collet. L alcool de ma s et de navet pourri inonda sa bouche, caressa sa gorge, plongea dans son sophage et tapissa son estomac de v rit s br lantes. Une explosion de chaleur se fit en lui. Un feu d artifice interne, intraveineux. La soif, la dose, la d livrance. Maiissihkh bienfaiteur.
Cependant que Specteur s engourdissait, les mannequins continuaient de d filer sous les regards embu s des supp ts ivres de sensations crues. Une jeune femme avan a lentement sur l estrade qui fendait la foule. Elle tait enti rement nue. Aux endroits strat giques, sa peau avait t d coup e soigneusement suivant les formes d un soutien-gorge et d un slip, de sorte qu la place de la poitrine et du pubis, on voyait la cage thoracique et le bassin. Derri re les os, on distinguait le mouvement r gulier des organes et des muscles au travail. Ce qui r chauffa consid rablement l atmosph re. Consciente de l effet qu elle produisait sur la foule, la jeune femme plongea la main derri re son sternum, et en fit jaillir son c ur qu elle mordit belles dents. Le sang gicla jusqu la troisi me rang e de spectateurs. La foule hurla son appr ciation, et l exhibitionniste nouvelle vague s en retourna saigner en arri re-sc ne.
Vint ensuite une grande rouquine, qui semblait mont e sur des chasses, tellement elle tait grande et mince. Son corps tait recouvert de quelques centaines de petites rondelles oblongues et convexes qui r fl chissaient la lumi re comme une boule miroir. On aurait dit des cailles de poissons. Toutefois, en y regardant de plus pr s, on se rendait compte qu il s agissait d ongles humains. Des ongles d hommes, plus pr cis ment, enduits d un vernis clatant.
Malgr tout le mal qu

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