La passion infinie sur le chant des étoiles
496 pages
Français

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Description

En avril 2354, sur ce monde dorénavant « chouchouté », nous sommes à l’époque des découvertes spatiales plus poussées. Pour nous, hommes de cette décennie, les choses ont bien changé au cours des deux derniers siècles par rapport à la vie du passé. À présent, après une avancée technologique considérable entrecoupée d’hésitations et de catastrophes plus ou moins graves qui ont forgé une expérience de la vie dans l’espace plus sûre, nous bourlinguons à bord d’engins énormes, des cargos interstellaires comme nous nous plaisons à les nommer, exactement dans le même état d'esprit que nos ancêtres le faisaient il y a trois cents ans en arrière autour de la Terre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 novembre 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332710499
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0157€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71047-5

© Edilivre, 2014
Chapitre 1
En orbite au dessus de l’Afrique nord, l’Universel, vaisseau terrien extraordinaire a réglé sa vitesse de rotation sur celle de la Terre, afin de rester à la verticale de la capitale fédérale terrienne, en l’occurrence Espace IV.
Alerté par des rumeurs concernant un éventuel attentat, un corps de gardes spéciaux a été spécialement engagé afin de surveiller les servants chargés de l’approvisionnement du vaisseau en denrées et matériaux divers.
Le vaisseau dont l’immensité fait craindre aux terriens restés sur la planète qu’il ne leur tombe sur la tête malgré l’ère moderne, est apparemment l’enjeu de certaines puissances interplanétaires qui aimeraient se l’approprier afin qu’il fasse partie de leur flotte.
L’intérieur du vaisseau est une véritable usine. Les hommes qui y travaillent, ressemblent à des fourmis, ces petits insectes qui vont et viennent dans les petites boulettes de terre cherchant inlassablement leur pitance. Pour l’instant, ils supervisent le travail des androïdes infatigables, qui pendant des heures, montent et descendent les monte-charges remplis de paquets volumineux.
– Allez-y les gars ! Crie le Commandant Soumo l’officier de surveillance. Il faut absolument que tout soit terminé pour la prise de commandement du Grand Chef.
Un des sous-officiers qui l’aide dans ce travail, s’adresse à lui :
– Vous savez qui c’est le grand manitou qui va nous commander mon Commandant ?
– Bien sur, c’est l’Amiral Parker en personne.
Des sifflements admiratifs se font entendre, un autre s’égosille pour demander :
– Mon Commandant, est-ce que c’est l’officier qui a sauvé ses hommes sur Tébée ?
– Oui c’est lui !
– Alors ça c’est chouette, c’est un type bien l’Amiral Parker.
Soumo ne peut s’empêcher de sourire à l’exclamation du jeune homme.
Quelques temps plus tard, un des hommes de garde se baisse pour ramasser une sorte de bâton traînant sur le sol. Il en avise un de ses camarades non loin de lui.
– Regarde Phil, qu’est-ce que c’est ?
Le dénommé Phil se penche et examine la trouvaille que le découvreur lui a refilé puis finalement l’amène au Commandant Soumo.
– Ou avez-vous trouvé ça les gars ?
Le premier montre de la main l’emplacement, apparemment l’endroit n’est pas très visible de là où ils sont. Qui a bien pu laisser tomber cet engin ici, alors que les lieux sont sensés rester secret. Pris d’une idée subite, il donne l’ordre de fouiller pouce par pouce toutes les salles de frêts. A quoi peut-il penser cet homme ? Devant le regard surpris de Phil, il dit :
– Sergent, vous savez ce qu’il se demande en ce moment au sujet du vaisseau ?
– Non mon Commandant.
L’autre le fixe avec une certaine profondeur.
– Et bien en haut lieu, il est question d’attentats contre le vaisseau.
– Quoi !
– Et oui ! C’est pourquoi nous allons redoubler de vigilance. Je vais donner l’ordre de surveiller les trains de navettes d’un peu plus près, on ne sait jamais, des fois que des gugusses s’y cacheraient.
En parlant de navettes, au moment où le Commandant Soumo prononce ces paroles, il en arrive tout un convoi, au moins une trentaine avec encore d’autres colis à entreposer.
Pour ceux qui repartent, la Terre vue d’une navette en provenance de l’espace est un enchantement pour les yeux. La couleur sableuse si caractéristique de ses sols, souvent mêlée de vert et d’ocre, fait tâche sur les océans prédominants. Aux environs de l’équateur, de nombreuses bandes nuageuses comme un peu partout sous toutes les latitudes suivent un parcours bien défini, aidées en cela par des vents qui s’amusent allègrement avec ces cotons d’humidité.
Sur certains de ses continents, on peut apercevoir des chaînes de montagnes dont les arides sommets pointent leurs aiguilles comme un doigt accusateur vers l’azur. De minuscules tâches blanches sur les océans, montrent l’écume des vagues charriée par la houle, seulement là où un vent assez fort domine.
Des iles et des continents flottants sur une planète d’eau, c’est ce qu’elle inspire à ceux qui l’observent depuis là haut.
* * *
L’Afrique, le désert du Sahara a pratiquement disparu depuis une centaine d’années ; désormais recouvert en grande partie par une végétation luxuriante, le brouillard qui en réchappe occasionne une chaleur moite dans toute cette contrée de l’Afrique ; jadis aride, toute cette végétation retrouvée prouve que, quand on veut se donner la peine de redonner la vie… rien n’est impossible. Les hommes ont finalement compris, avec bien du mal il faut le dire et beaucoup de conciliabules aussi, que de préserver cette petite boule bleue, était plus important que n’importe quelle considération humaine égoïste et vaine les concernant.
Sur ce monde « chouchouté », dorénavant nous sommes à l’époque des découvertes spatiales plus poussées, en Avril 2354 exactement. Pour nous hommes de cette décennie, les choses ont bien changé au cours de ces deux derniers siècles par apport à la vie du passé. A présent, après une avancée technologique considérable entrecoupée d’hésitations, de catastrophes plus ou moins graves qui ont forgé une expérience de la vie dans l’espace plus sûre, nous bourlinguons à bord d’engins énormes, des cargos interstellaires comme nous nous plaisons à les nommer, exactement dans le même état d’esprit que nos ancêtres qui le faisaient il y a quelques trois cents en arrière autour de la Terre, dans des engins rudimentaires, mais qui se voulaient à la pointe du progrès pour l’époque.
Partout dans les villes et les campagnes, des véhicules survolent et animent dans tous les sens, l’espace aérien. C’est agréable et plaisant de voir ces engins faire du rase-mottes à un certain niveau au dessus du sol et même en altitude, on se demande pourquoi il n’y a pas plus d’accidents à les voir se croiser ainsi au mépris de tous dangers ; munis de radars ils fonctionnent grâce à une énergie non polluante ; propres et pratiquement silencieux, ces appareils ne déparent pas dans l’environnement. C’est une véritable aubaine cette invention car les passants délivrés de la circulation sur route du passé, peuvent se promener à travers les villes et les campagnes avec un sentiment de plénitude. Si ce n’est la musique enchanteresse de la nature qui s’en trouve comblée, de ne plus respirer l’air vicié des voitures archaïques de l’ancien temps, l’on pourrait presque croire à un paradis revenu.
Pour parfaire ce changement dans la vie de tous les jours, des villes nouvelles ont fait aussi leur apparition depuis quelques décennies, aussi bien sur le sol qu’en orbite autour de la Terre ; il en est une tout particulièrement qui va nous intéresser dans ce récit.
* * *
Voici une cinquantaine d’années, lors d’une expédition mouvementée, un scientifique de renom a découvert un énorme potentiel minéral dans les profondeurs de la chaîne montagneuse de l’Atlas Saharien, cette découverte a été telle que quelques mois après, le gouvernement fédéral terrien a décidé de bâtir à quelques kilomètres de l’endroit, une nouvelle ville qu’il a nommé pompeusement Espace IV en hommage de trois cents ans d’un programme spatial intensif.
Cette ville ayant pris une importance considérable en l’espace d’un demi-siècle, a éclipsé toutes les autres pour devenir l’unique capitale Terrienne.
Pourquoi l’a-t-on appelé ainsi ? Et bien d’après ses dirigeants, tout simplement pour rendre hommage à tous les astronautes qui ont participé, de près ou de loin, à la découverte de l’espace et à sa conquête. Ultra moderne, bénéficiant de tous les moyens technologiques du moment, elle est sans cesse à la pointe du progrès, tout en ne pouvant espérer mieux d’une situation géographique aussi idéale. Son immense spaciodrome est repérable du ciel, ce n’est qu’un alignement de lignes et de plateformes pour engins de toutes dimensions, et qui se voit de très loin et de très haut.
D’une hauteur moyenne, ses habitations sont pour la plupart de formes disparates, soit rondes, carrées ou rectangulaires ; il faut dire aussi que la place ne manque pas pour s’étendre ici, si les habitants désirent une expansion, rien ne les en empêche.
Ce lieu, comme je le narre plus haut fut un désert dans le passé ; au fil des siècles, nous avons fini par comprendre que le fait de sauvegarder tout ce qui était végétal, était devenue une priorité pour tous ; après avoir raclé et enlevé des trillions de tonnes de sable dans certains secteurs du désert, nous nous sommes évertués pendant une assez longue période à ensemencer ce sol que nous avons recouvert sous d’immenses globes transparents, recréant et replantant, une végétation luxuriante composée d’arbres et de plantes tropicales. A l’aide d’humus rapporté de certaines régions, et tout en l’abreuvant d’humidité pendant des mois à l’aide d’une irrigation importante étalée sur des kilomètres, le terrain petit à petit est redevenu ce qu’il avait été voici des milliers d’années. Après ce travail titanesque, les parcelles de forêt reconstituées par fractions, les dômes qui recouvraient ces secteurs de forçage, se trouvèrent déplacés un à un pour recommencer sur d’autres emplacements et ainsi de suite pendant de nombreuses années.
Idem pour la faune, de nombreux animaux y ont été réimplantés, ayant retrouvé leur milieu naturel y ont fait souche. Des races comme les félins, les reptiles, les oiseaux et tout ce qu’une forêt peut comporté d’êtres vivants se sont acclimatés dans ces lieux empreints d’histoires ; en lui redonnant l’état sauvage qu’elle a connu autrefois, nous avons voulu reconstituer son environnement, comme si les milliers d’années passées n’avaient pas existées.
La ville d’Espace I

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