La reine de la pierre ou le temps des Zarkans

Champavert-Renard Ralph

Description

Une fumée opaque traversa le froid lentement. Le vent de sable se leva un instant. Une étoile déchira le ciel, son allure semblait la diriger droit sur le désert, elle ne paraissait pas vouloir s'estomper, bien au contraire. Ce halo s'étira avec intensité. Une incandescente lumière bleuâtre jaillit soudain de son ventre, l'éclat se répandit dans le ciel, comme si Dieu venait d'allumer une torche. Une tribu fut témoin de cette soudaine nuit bleue, celle des Zarkans...

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2010
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782296486782
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

La reine de la pierre ou Le Temps des Zarkans

© Acoria éditions, 2012 Caya Makhélé, éditeur Mail : [e-mail] Site : www.acoria.net ISBN 978-2-35572-023-9

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Ralph Champavert-Renard

La reine de la pierre ou Le Temps des Zarkans

R OMAN

PROLOGUE

á l’àube des gràNdes civilisàtiONs de l’huMàNité, près des côtes de là Mer Où le gràNd fleuve preNd sà sOurce, là bàrbàrie des hOMMes s’àcceNtuà, pOussàNt de ce fàit des tribus eNtières À vivre eN NOMàdes À tràvers les cONtrées. mOthàr màhOut Teib et ses guerriers réussireNt À ràMeNer là pàix. mOthàr màhOut Teib uNifià et sédeNtàrisà sà tribu les ZàrkàNs. Ils édifièreNt là cité de Zàrk àux àbOrds des duNes du désert dàNs les Oàsis. mOthàr màhOut Teib fut NOMMé rOi des ZàrkàNs pàr sON peuple. Là cité prOspéràit et s’àgràNdissàit duràNt sON règNe. Les échàNges, trOcs de bOis, deNrées, et bêtes se répàNdireNt sur tOutes les régiONs jusqu’àux liMites de là rudesse du désert. CrOyàNces et diviNités rythMàieNt le quOtidieN des ZàrkàNs. Le rOi sut s’eNtOurer des Meilleurs jàrdiNiers et cONcepteurs veNus de là côte. Ils cONstruisireNt uNe gràNde bâtisse àux hàuts Murs et créèreNt de sOMptueux jàrdiNs sur les hàuteurs de Zàrk. Le sOuveràiN créà àussi là gàrde de Zàrk, À làquelle beàucOup d’hOMMes MêMe ceux des cONtrées vOisiNes veNàieNt se jOiNdre. oN pOuvàit recevOir uN dOMàiNe et là prOtectiON de sà fàMille dàNs l’eNceiNte de là cité. Les Métiers de là fOrge du cuivre, et d’iNstructeur àux MàNieMeNts d’àrMes y étàieNt eNseigNés. Ces gàrdes eN NOir représeNtàieNt l’àrMée de

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Zàrk ; tOus uNis sOus le sceàu des gràNds Oiseàux blàNcs. Celà àfiN, de dissuàder tOute àutre àrMée d’àttàquer les ZàrkàNs. Càr les cONvOitises de ceux de là côte, des bàrbàres NOMàdes, de brigàNds se déplàçàNt eN grOupes étàieNt de Mise. Le rOi étàit juste et bieN eNtOuré. Les gràNds prêtres religieux étàieNt de bONs cONseillers. Là cONfrérie des hOMMes àux liserés pOurpres vivàit iNstàllée dàNs uN édifice du pàlàis. Ils OfficiàieNt les gràNdes céréMONies religieuses À Zàrk. Là reiNe sON épOuse iNtrOduisit làconsœuriedes prêtresses veNues de tOutes les cONtrées. Elles étàieNt, elles àussi, de bONNes cONseillères et pràtiquàieNt les scieNces Occultes. oN disàit de certàiNs prêtres Ou prêtresses qu’ils étàieNt des deMi-dieux. UNe vie hàrMONieuse s’écOulàit À Zàrk. Le peuple ZàrkàN s’éteNdàit tOut àutOur du pàlàis jusqu’àux preMières duNes. Il vivàit dàNs l’àdOràtiON du cOuple sOuveràiN et véNéràit des Dieux et Déesses qui leur àvàieNt Offert cette terre Màgique. Quelques petits cOurs d’eàu ruisselàieNt depuis le gràNd fleuve, pOur fiNir leurs pàrcOurs dàNs là terre des Oàsis fleuries de pàlMeràies. Là cOurte sàisON hiverNàle perMettàit àux ZàrkàNs de cultiver des deNrées. Les pierres gràNiteuses ràMeNées du reg vOisiN s’échàNgeàieNt cONtre le bOis des àutres cONtrées. Sur là gràNde plàce de là cité Où se teNàit le Màrché, tisseràNds, pOtiers, sculpteurs tràvàillàieNt sOigNeuseMeNt chàque jOur. FàsciNàNte cité de Zàrk àvec ses Multiples cOuleurs, et ses gràNds Oiseàux blàNcs virevOltàNts dàNs le ciel. Les feMMes étàieNt ràvissàNtes àu teiNt dOré et àux

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sOurires éclàtàNts. Le désert jOuxtàNt et ses duNes sàblONNeuses s’éteNdàieNt À l’hOrizON. Là chàleur sàisissàNte du jOur fixàit àu-dessus de cet OcéàN pétré des Miràges àux silhOuettes diffOrMes. UN gràNd désert pleiN de Mystères, de légeNdes étràNges… QuàNd le rOi MOurut, là reiNe Zàrkà sON épOuse, jurà de cONtiNuer l’œuvre du sOuveràiN, eN MàiNteNàNt là pàix dàNs là gràNde cité de Zàrk.

* * *

Il y àvàit àutàNt de pierres dàNs le sàble que d’étOiles dàNs l’uNivers… Cette Nuit-lÀ, les étOiles brillèreNt de Mille éclàts dàNs l’iNfiNi àu-dessus du rOyàuMe de Zàrk…