La Vague
168 pages
Français

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Description

La Vague : Une expédition interstellaire tombe sur une étrange anomalie. (Science-fiction)


L'Astrogate : Comment une fille de ferme et un pilote de vaisseau interstellaire pourraient-ils s'aimer ? (Science-fiction)


Mon Empire pour un cheval : Et si Christophe Colomb était tombé sur une redoutable puissance miliaire en cherchant une nouvelle route pour les Indes ? (Uchronie)


L'Enfant de l'Apocalypse : Démon et prince charmant s'affrontent pour l'amour d'une jeune femme (Fantasy)


En Quête d'Éternité : Le remède anti-mort a enfin été trouvé, mais l'humanité est-elle prête (Science-fiction)

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 6
EAN13 9782364750036
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L A V AGUE
Corinne Guitteaud
 
I NFORMATIONS
© Editions Voy’el 2011
 
 
 
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L A V AGUE
 
 
Mon nom est Siryna VI, 24 ème archonte et 6 ème incarnation de Siryna Melloÿs. Je suis à bord d’une anomalie spatiale que nous avons baptisée la Vague. Celle-ci a traversé notre système solaire voici environ 160 ans. Notre peuple a décidé de l’étudier après avoir embarqué à bord d’un vaisseau d’exploration. Nous avons transmis autant d’informations que possible à nos centres de recherches et nos découvertes furent fantastiques. Pourtant, à l’heure où j’enregistre ce message, je sais qu’il est peu probable que mon peuple en profite. J’espère qu’une autre intelligence trouvera cette balise et saura quoi faire des informations qu’elle contient.
Notre équipage se composait à l’origine de vingt-huit membres, les plus brillants parmi nos scientifiques, pilotes et ingénieurs. Lorsque nous avons approché le phénomène, nous étions au périhélie de sa trajectoire dans notre système solaire et nous avons découvert le spectacle ahurissant d’une masse d’eau mouvante d’environ 10 km de long et 5 de profondeur, emprisonnée dans un champ de force extrêmement sophistiqué. Nous pensions que l’oscillation avait été imprimée à cette gigantesque masse d’eau lorsque celle-ci fut arrachée à son monde d’origine, mais nous allions découvrir par la suite qu’il était le fait de la gigantesque machinerie qui se trouvait au cœur du phénomène. Nous avons mis du temps à franchir le champ de force et nous poser ne fut pas non plus aisé. L’anomalie se comportait comme un océan miniature, avec ses vagues, ses courants et même ses tempêtes, provoquées par la proximité de notre soleil. Notre vaisseau n’était pas conçu pour supporter une immersion, il fallut procéder à des modifications avant d’envisager la plongée. Nous étions d’autant plus motivés que la Vague nous réservait une autre surprise : durant la phase d’approche, notre radar avait détecté une gigantesque infrastructure à environ 100 mètres de profondeur. Nous avons détourné une partie de l’énergie consacrée aux moteurs pour renforcer notre bouclier.
Ce que nous avions repéré était une installation absolument incroyable. La race qui l’avait construite avait hélas disparu. Imaginez un dodécaèdre avec, à chaque intersection, un noyau d’habitations, de laboratoires, d’entrepôts, un autre encore, situé au centre, pour les générateurs qui permettait de soutenir le champ de force à l’intérieur duquel se trouvait la Vague. Reliant chacune des sections, un réseau de transport automatisé et sophistiqué, doublé par un système de communication bien plus incroyable. Nous mîmes des semaines à comprendre son fonctionnement.
Durant ce laps de temps, l’anomalie poursuivit sa route à travers notre système solaire et finit par le quitter.
Les ennuis commencèrent peu de temps après.
Il y eut d’abord un incident avec notre vaisseau, amarré au noyau de stockage. Nous ignorons encore comment il s’est décroché de l’Infrastructure, mais cela provoqua la mort d’un membre de notre équipe (nous laissions toujours au moins une personne à bord du vaisseau pour des raisons de sécurité.) Il dormait au moment où les crampons d’amarrage lâchèrent et ne se réveilla que lorsque les alarmes signalèrent que la coque se fissurait à cause de la pression. Il nous fut impossible d’envoyer une expédition de secours. Nous maîtrisions à peine les soucoupes qui permettaient aux Prédécesseurs de se déplacer dans la Vague. Le temps de les mettre à l’eau, le vaisseau avait atteint une profondeur critique et implosa.
Je vous laisse imaginer l’émoi des survivants. Certes, nous nous doutions que nous ne pourrions jamais regagner notre monde. Mais la disparition de notre vaisseau nous privait définitivement d’une porte de sortie. Quoi qu’il se passe pour la Vague, désormais, nos destins étaient liés.
Après une période de découragement, pour ne pas dire de désespoir, nous dûmes nous organiser : notre priorité restait la même : transmettre un maximum d’informations sur nos découvertes à notre monde d’origine, tant que cela était possible. Nous faisions des progrès dans le domaine de l’ingénierie en étudiant les réacteurs et le champ de force. Cela devait permettre un bond considérable à notre planète, car les voyages interstellaires, du fait des dangers dans l’espace, restaient hasardeux sans un système de protection contre les collisions ou les radiations.
Malheureusement, dans le même temps, notre manque de prudence réveilla la Bête.
Lorsque nous parvînmes à réactiver l’émetteur de la station, la force de notre signal vers notre planète tira la créature de son sommeil. Elle s’attaqua pour la première fois à notre équipage au cours d’une mission d’exploration vers l’une des extrémités de la Vague. Trois soucoupes étaient parties, il n’en revint qu’une seule par ailleurs poursuivie par le monstre. D’allure serpentine, dotée d’une dentition redoutable, la créature broya les soucoupes et déchiqueta les corps qu’elle arracha des carcasses sous nos yeux effarés. Trois membres survivants de l’expédition eurent beaucoup de chance de s’en sortir. Mais avec ce nouvel incident commença le siège de l’Infrastructure par la Bête. Elle rôdait autour de nous, toujours à l’affût. Sans doute nous considérait-elle comme des intrus et nous aurions bien voulu quitter la place si nous disposions d’un moyen de quitter l’anomalie. Doté d’une intelligence certaine, notre bourreau provoqua, par la suite, bien des tragédies.
Les Alphanes, concepteurs de la Vague, avaient découvert comment prolonger la vie grâce au clonage. Notre population augmenta aussi du fait d’une douzaine de naissances, mais cela engendra des tensions entre les anciens équipiers. La première génération risquait de devenir minoritaire et cela les inquiétait. Des clans se créèrent, investissant les différentes parties du dodécaèdre. Nous dûmes néanmoins réapprendre à coopérer, car nous avions besoin de toutes les ressources de l’Infrastructure pour survivre. Des compromis furent trouvés, le nombre des naissances limité. Pour ne perdre aucune connaissance, nous commençâmes à enregistrer régulièrement nos souvenirs dans la matrice du dodécaèdre.
 
C’est ainsi qu’en tant que 6 ème incarnation, je vous parle d’événements auxquels je n’ai pas directement assisté, comme si j’y étais.
 
La Siryna d’origine a beaucoup perdu dans les premières années de la mission sur la Vague : le pilote mort dans le vaisseau était son époux. Elle ne put avoir d’enfants et recourut la première au clonage pour préserver ses savoirs et poursuivre sa mission au-delà de sa première mort. Elle s’était ainsi donné pour but d’éliminer la Bête. Son acharnement lui valut sa troisième mort. Des adeptes de la Bête considéraient cette créature comme un envoyé de la race alphane, en s’appuyant sur des documents expliquant qu’en effet, les Prédécesseurs l’avaient créée dans un but précis, mais qui nous restait mystérieux. Siryna III travaillait sur un virus destiné à tuer la créature, quand elle fut assassinée. J’en garde un souvenir particulièrement désagréable, car le dernier transfert de sa mémoire eut lieu pendant son agonie. Elle venait de faire une ultime découverte pour la mise au point du virus et les anciens ne pouvaient pas se permettre de perdre ses connaissances. Siryna IV sortit de la matrice à moitié folle et même si le virus put être fabriqué, elle passa le reste de sa vie à contempler son échec par l’un des hublots du nodule d’habitation.
La Bête lui avait résisté.
 
Peu de temps après, il fallut abandonner le nodule des entrepôts, après que la créature l’eut gravement endommagé en le percutant à pleine vitesse, entraînant la mort d’une vingtaine d’entre nous. Cela réduisit d’autant notre espace vital et remit au

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