Le Code théodosien inversé
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Le Code théodosien inversé , livre ebook

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Description

Pendant la période théodosienne sévissaient d’horribles magiciens, dirigés par le Chambellan Eutrope et le terrible Stilicon. Dans l’optique de conquérir les deux empires d’Orient et d’Occident, ils transformèrent en de terribles Hycrobiles les empereurs Arcadius et Honorius. Ils jetèrent également un sort maléfique à l'impératrice Placidia pour la transformer en Frongaris. Ces magiciens semèrent autour d'eux mort et désolation. Théodose II, avec l'aide de sa sœur Pulchérie et de la sorcière Rami, parvint à enfermer ces figures monstrueuses dans une boîte, contenant déjà un ancien manuscrit : Le Code théodosien inversé. Le malheur cessa dès lors.

En 1910, un prêtre vénal remis la main dessus...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332710864
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71084-0

© Edilivre, 2014
Dédicace


À mes trois enfants.
Prologue
D’après une très ancienne légende théodosienne, l’empereur Théodose II aurait été enterré avec un très vieux manuscrit.
Au fil des années, plusieurs histoires fantastiques se sont tissées et on raconte que l’empereur détenait un pouvoir extraordinaire sur la vie et la mort grâce à son manuscrit et à sa boîte noire.
À cette époque, la mort de l’empereur demeurait mystérieuse puisque personne, hormis ses disciples, n’avait vu son corps.
Ainsi, à Constantinople, on pensait qu’il avait peut-être quitté le monde des vivants, mais que son âme était encore présente. Certains phénomènes étranges laissaient croire qu’elle rôdait chaque nuit aux alentours de la ville pour protéger le manuscrit.
La mort, la vie et la magie fascinaient l’empereur et ses disciples. Ces derniers furent chassés, accusés de sorcellerie. Vers la fin de l’Antiquité, en dehors de la ville, ils continuaient à vouer à l’empereur une admiration sans limites et à lui rester fidèles en suivant ses préceptes et en pratiquant sa magie. Ils tentaient d’apprivoiser la peur de la mort en invoquant son nom. Pour eux, l’empereur n’avait pas rejoint l’au-delà, la mort ne l’aurait pas emporté, car elle craignait son pouvoir.
Avant d’être chassés de leur terre natale, ils avaient construit un mythe autour de son sarcophage, de sa boîte et de son manuscrit. Ils bâtirent un immense édifice qui devint un véritable lieu de culte.
Afin de protéger le tombeau impérial et la boîte qui contenait le fameux manuscrit, ils prirent soin de mettre en place un sortilège de protection et rajoutèrent à la boîte une serrure magique sous forme de code rhédosien.
Selon la légende, il existerait un manuel d’instruction du manuscrit écrit sur un parchemin, appelé Le parchemin théodosien . La légende voudrait que celui qui réunirait le parchemin et le manuscrit et qui saurait déchiffrer leurs codes détiendrait un pouvoir sur la vie et la mort.
Beaucoup d’historiens soutenaient que le manuscrit était codifié à l’envers suite à la fusion de deux autres manuscrits.
Ils appuyaient cette théorie en avançant que le parchemin théodosien n’était qu’une ébauche du fameux code.
Au cours des siècles, les pilleurs, les profanateurs de tombes, les chercheurs en quête d’aventure mystique, essayèrent de les retrouver, mais en vain.
Cependant, en 1910, un groupe de pseudo archéologues et chercheurs anglais, accompagnés du prêtre Edward Reeves, entreprirent des fouilles dans un vieux cimetière de Constantinople.
D’après les données d’un vieux parchemin en leur possession, des instructions très précises devaient les mener au manuscrit théodosien.
Ils profanèrent et pillèrent comme des barbares toutes les tombes du cimetière. Après plusieurs jours de fouilles, le prêtre finit par découvrir un vieux sarcophage impérial. Avec l’aide des soi-disant chercheurs, il réussit à l’ouvrir.
Ils furent surpris : aucun corps ne se trouvait à l’intérieur. Il y avait seulement une boîte noire qui semblait contenir quelque chose.
Le prêtre, un homme sans scrupule, dissimula la boîte dans son vieux sac et l’emporta avec lui, malgré l’étrange inscription de mise en garde gravée en latin sur le dessus de la boîte : «  Quisquamne hoc buxum, ad sepeliendum sæcula. Habet hoc lectus maledictionem si non aperuero vobis aperuit tenebrarum  »
Cette inscription signifiait clairement qu’il ne fallait en aucun cas ouvrir cette boîte et que la chose qu’elle contenait était démoniaque.
Elle était maudite et dégageait une puissance et un maléfice à l’état brut. En s’approchant assez près, on pouvait entendre les chants et les cris des démons. Elle enfermait un terrible mal qu’il ne fallait sous aucun prétexte lâcher.
Le prêtre, inconscient et avide de pouvoir, rapporta la boîte en Angleterre. Il interpréta tous ces signes comme de banales superstitions.
Pour lui, pendant l’Antiquité, les païens, surnommés « paganismiens », étaient des gens ignorants et très superstitieux ; ils croyaient aux vampires, aux sorcières, aux magiciens, aux loups-garous, aux hycrobiles et aux frongaris.
En nettoyant la boîte, il constata qu’elle avait une ouverture codifiée à dix-huit lettres ; c’était le fameux code rhédosien qu’avaient mis en place les disciples de Théodose II.
Pendant trois jours, il tenta des milliers de combinaisons, mais en vain ;
Au quatrième jour, il ouvrit la boîte en versant de l’acide dans la serrure.
Des particules de poussière s’échappèrent, accompagnées d’une odeur infecte, l’odeur de la mort. Sans le savoir, il venait de lâcher une partie de la malédiction.
À l’intérieur se trouvait un journal écrit par le petit-fils de Théodose I, Théodose II, et le fameux manuscrit .
Le texte était écrit en latin, le prêtre le traduisit sans trop de difficulté.
Sur ce vieux document, l’empereur avait rédigé l’histoire de la légende théodosienne. Le prêtre s’assit et commença à lire :
« Constantinopolitani imperatoris Théodose I, avus crudeliter trucidati uno mane January XVII, CCCXCV membrum per comitatu imperium.
Solus Caesar ad tempus Théodosiens triginta ferme annos imperium tenuisse adunaret… »
« Constantinople, l’empereur Théodose I, mon grand-père, fut sauvagement assassiné le matin du 17 janvier 395 par un des membres de son entourage.
Il était le seul empereur de la période théodosienne à avoir gardé l’empire unifié pendant près de trente ans.
À la suite de plusieurs usurpations pendant son règne, il décida d’éclater son empire en deux : l’Empire de l’Occident et l’Empire de l’Orient.
De son premier mariage avec Aelia Flacilla, Théodose I avait eu deux fils : Auguste Arcadius, mon père, et Honorius, mon oncle.
L’empire fut partagé : Honorius reçut l’Empire romain de l’Occident et Arcadius, l’Empire romain de l’Orient (qui fut baptisé Empire byzantin), et il chargea le Vandale Stilicon de veiller sur eux deux.
Mon grand-père instruisit ses enfants dans la religion chrétienne par divers précepteurs de grande renommée, comme le rhéteur Themistius ou le diacre Arsénius.
Grâce à leurs enseignements, ils pouvaient déchiffrer les codes théodosiens.
Mais, à ce jour, pendant que j’écris ces lignes, la légende théodosienne raconte bien plus que ça :
Bien avant son assassinat, l’empereur Théodose I fit appeler ses deux fils et leur parla d’un parchemin qui serait la clef du manuscrit du code théodosien. Malgré leur jeune âge, il leur expliqua que pendant le règne de son père, l’empereur Théodose le Grand, il avait commencé avec celui-ci à rédiger ce qu’ils nommèrent Le parchemin théodosien et le manuscrit avec tout le code théodosien.
Dans ce code, ils introduisirent des décisions impériales et rassemblèrent les constitutions générales émises depuis le règne de Constantin I.
Le code contiendrait aussi des formules, sortilèges, rituels et incantations codifiés pour lutter contre les terribles magiciens de l’ordre des Ravoriens.
Comme il l’avait fait avec son empire, Théodose I divisa en deux le manuscrit et le parchemin.
Chacun de ses fils reçut la moitié de chaque document et la consigne de continuer leur rédaction.
Flavius Arcadius, mon père, à peine âgé de dix-huit ans, hérita de l’Orient et s’installa à Constantinople pour gouverner avec l’aide du terrible chambellan Eutrope et du préfet Rufin.
Ce dernier essaya de gagner la confiance de mon père, son but étant de mettre la main sur la moitié du manuscrit et de le tuer.
Rufin n’était pas seul à être rongé par la convoitise, le chambellan Eutrope, lui aussi, conspira contre Arcadius.
Le chambellan était un homme vil et maléfique. Il commença par déjouer tous les plans machiavéliques de Rufin qu’il finit par assassiner avec l’aide de l’infâme Stilicon qui, lui-même, complotait contre l’empereur Honorius, mon oncle, de l’Empire d’Occident. Il tenta à plusieurs reprises de le faire assassiner, sans succès, comme si un sort protégeait mon oncle et mon père contre toutes les attaques et tous les maléfices noirs de ces horribles personnages ; un sortilège très puissant, une magie blanche, les protégeait.
La sorcière blanche qui leur avait jeté ce sortilège n’était autre que ma tante, l’impératrice Galla Placidia, la sœur d’Arcadius et d’Honorius. Elle détenait le parchemin des douze portes du Kaama, légué par sa mère, dans lequel il y avait des sortilèges pouvant annuler tous les maléfices sataniques.
Il fut rédigé il y a des siècles par le roi Salomon en personne. Grâce aux sortilèges qu’il contenait, Galla Placidia pouvait protéger ses frères contre les malédictions des terribles magiciens de l’ordre des Ravoriens auquel appartenaient le chambellan et Stilicon.
Ceux-ci ne se doutaient pas que c’était l’impératrice qui détournait à chaque fois leurs projets.
En l’an 400, les magiciens ravoriens firent un pacte avec les Goths et les engagèrent pour qu’ils envahissent Constantinople.
Pendant cette guerre, ils prirent en otage l’impératrice et la torturèrent avec tous les habitants de Constantinople, ils voulaient mettre la main sur le parchemin des douze portes du Kaama, mais elle nia en avoir eu connaissance.
Les Goths avaient eu connaissance de la légende du roi Salomon par les Ravoriens, ils savaient que le parchemin se trouvait à Constantinople.
C’étaient de cruels guerriers engagés à maintes reprises lors des grandes invasions de la fin de l’Antiquité.
Pendant toute cette période où Constantinople était envahie, le chambellan Eutrope et Stilicon en profitèrent pour jeter une terrible malédiction sur les deux frères empereurs.
Ils mirent en place un maléfice très puissant...

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