Le crie de DEEL
114 pages
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Le crie de DEEL , livre ebook

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Description

Christina voit sa vie changée, perdant tout sur son passage. Elle se déchire entre aventure et amour. Mais se voit tout récupérer au fil des mois qui passent.
Ce n’est pas un conte de fée, mais elle prend cela plutôt comme une deuxième chance. Tel un pansement que l’on s’applique.

Informations

Publié par
Date de parution 03 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312047973
Langue Français

Extrait

Le crie de DEEL
Mouna Guillard
Le crie de DEEL
La libération










LES ÉDITIONS DU NET 126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04797-3
Avant-propos
Peu importe le passé, il faut vivre l’instant présent comme une offrande, une nouvelle chance pour se reconstruire.
Un cadeau sans fioriture, juste l’essentiel qui se trouve en chacun de nous, que nous croisons et partageons avec nos homologues.
Profiter de son passé pour vivre le moment présent et consolider son avenir, n’est-il pas là l’essentiel de notre vie ?
Chapitre 1
Je me retrouve de nouveau dans une chambre d’hôpital, et inévitablement cela me rappelle de mauvais souvenir. Je suis prise en charge par le service gynécologique.
Et après avoir passé une batterie d’examen, deux médecins viennent me voir et je sais à leurs tronches que ça pue.
« Bonjour madame Deel, vos résultats sont revenus et nous sommes navrés de vous annoncer que vous avez un cancer du vagin au premier stade mais on peut vous soigner.
– Êtes-vous sûr ? Je sens les larmes qui montent.
– Oui madame, nous allons vous opérer pour gratter la zone envahie puis vous aurez de la radiothérapie. »
Je suis là, à pleurer comme un bébé. Dès le lendemain matin, je passe au bloc opératoire. Une fois sortie et de retour dans ma chambre, une infirmière me propose des magazines, pour passer le temps.
« Sont-ils récents ?
– Oui, celui-ci je viens de finir de le lire. Tenez. »
Je le prends puis elle s’en va. Je commence à lire et à feuilleter. Et là, à la 6 ème page, j’y crois pas c’est Steffen en photo au bras d’une femme. Je lis l’article :
« Ici à la remise des meilleures entreprises Mr Devarot et son amie Jasie. Hein ? Quoi ? Moi je suis là à crever comme une conne et monsieur va s’amuser avec des poufs à des soirées mondaines. »
Je pleure et sanglote, mes larmes ne veulent pas s’arrêter. Et après une semaine de traitement et de pleurnichage je suis de retour chez les fous. En fait je suis contente de voir Léa et Jean-François. Je discute avec Léa.
« Tu sais Steffen a appelé pour prendre de tes nouvelles.
– Qu'est-ce que tu lui as dit ?
– La vérité : que tu étais malade et à l'hôpital.
– Combien de fois a-t'il appelé ?
– Une seule fois.
– Haha ! Et après où avant de s'être foutue de ma gueule ?
– Hein ? Mais de quoi tu parle Christina ?
– De ça !
Je sors le magasine avec l’article qui parle de lui.
– Léa, pas de commentaire je n’ai pas envie d’en parler, en plus je suis morte de fatigue.
– Très bien de toute façon cette fois ci je suis d’accord avec toi. Bon repose-toi. »
L’après-midi me parait longue, et je n’ai pas encore eu mon anti-douleur, une vraie torture. C’est ce qui s’appelle avoir mal au cul. J’en ai tellement mal que je finis par déclencher la sonnette.
Matilde apparait à la porte.
« Ça ne va pas Christina ?
– Non j’ai trop mal, c’est une horreur.
– D’accord je vais te chercher ton anti-douleur j’arrive. »
Après avoir pris mes comprimés et une sieste bien méritée, je me sens bien mieux. Je regarde l’heure sur mon portable, il est 18 h 00 et j’ai 8 appels en absence et 1 texto le tout de Steffen.
« Réponds moi je te pris. »
(Pff, tu parle d’un texto pourri).
Je me lève pour aller aux toilettes et faire quelques pas. Jean François toque à la porte avec mon plateau repas à la main.
« Eh ! Tu n’es pas censé te lever toute seul ma grande.
– Oui mais j’en peux plus, désolé. »
Je retourne dans mon lit. Il s’assied et attend que je finisse mon repas, que je mange rapidement d’ailleurs. Je regarde la télé c’est tout ce que je peux faire : les experts Miami. Et je m’endors c’est Léa qui éteint la télé.
« C’est rien, rendort toi j’ai juste éteint la télé. »
Mais tout d’un coup des cris, émanant du couloir, me réveillent.
« Il est minuit et les visites sont finis, de plus elle dort.
– Je m’en fiche. Je viens de traverser un océan croyez-vous que ça va m’arrêter. »
C’est la voix de Steffen. Qu’est-ce qu’il fait là, il est fou, il va réveiller tout le monde. Vaut mieux que je fasse quelque chose. Je me lève tant bien que mal, et me dirige vers la porte.
« Chut ! Arrêtez tous les deux !
– Christina tu ne dois pas te lever toute seule.
– Oui je sais, maintenant que je suis debout. Steffen s’approche de moi.
– Rentre ! Lui dis-je en le poussant dans la chambre.
– Je dois le mettre dehors tu sais ? Ce n’est plus l’heure des visites, ce n’est plus autorisé. Me dit Léa.
– Non s’il te plait. Fait une exception c’est bon. Et je rentre dans la chambre en refermant la porte.
– Que fais-tu ici ?
– Je suis là parce que tu ne voulais pas répondre au téléphone.
– Tu es arrivé quand à Paris ?
– J'ai atterri il y a 30 minutes.
– Tu es un vrai psychopathe ma parole. Et me répondre ? Tu n’as appelé que 3 fois en 4 semaines.
– J'étais occupé.
– Occupé! Tu te fous de moi ? Par contre pour aller à tes soirées mondaines avec miss machins chose là tu avais du temps. (Je continue de me défouler sur lui et je me retiens de lui crier dessus) Pendant que moi je crevais toute seule dans mon lit d'hôpital. Alors ne vient pas me prendre la tête pour quelques appels manqués.
– Je suis désolée, de ne pas t'avoir appelé plus souvent, quand je suis sortie c'était par obligation et je suis sortie qu'une seule fois.
– C'était une obligation aussi de te dandiner à son bras ?
– C'est juste une photo, je n’ai pas couché avec elle si c’est ta question.
– Je te déteste, on dirait que tu le fait exprès. Je me rallonge dans le lit car j'ai les jambes qui tremblent.
– Vraiment ! Alors pourquoi es-tu si jalouse ? Hein ?
– Laisse moi tranquille, j'ai plus envie de te parler en plus je suis fatiguée. Voilà na ! Ça t'apprendra.
– Oui mais je ne compte pas partir, je veux rester près de toi et je n'ai pas fini de te parlé.
– Qu'as-tu as me dire à plus de minuit je te prie ?
– Déjà pour commencer toute conversation et pour être sûr que tu m'écoutes: ceci. Il s'approche de moi prend ma tête avec ses mains et m'embrasse de cette façon particulière qui me rend complètement folle.
– Voilà qui est mieux. Tu m’as manqué, vraiment plus que je l'aurais moi même imaginé.
Il me regarde puis s’assied au bord du lit.
– Tu n’es pas fatiguer par ton voyage ?
– Un peu mais je suis trop content de te voir, je veux juste te regarder. »
Je n’arrive pas à croire ce qu'il me raconte, ses mots me font mal et en même temps me réconfortent quelle sensation étrange, comme étranglé sans souffle, sans vie comme une bouteille d’oxygène, voilà c’est ça le mot, le sentiment que j'éprouve pour lui : il est mon oxygène.
Quand je me réveille, il est 04 h 30 à mon portable Steffen dort sur le fauteuil, il a l’air vraiment épuisé. J’attrape l’une de mes couvertures et le repose pieds que je place près de lui. Je pose ses jambes dessus et lui ôte ses chaussures, puis le couvre et je retourne me coucher.
Léa me réveille.
« Chut ! Steffen dort encore.
– Ce n’est pas un hôtel.
– S’il te plaît Léa. Je la supplie pour qu’elle accepte de le laisser dormir
– Bon très bien. »
Elle quitte la pièce en me donnant mon antidouleur. Je me lève et me dirige dans la salle de bain, petit passage aux toilettes oblige, je me rafraîchie, attache mes cheveux de feux en un chignon. Je sors et prend mon portable il est 08 h 30. Je devrais peut être le réveiller.
« Steffen, Steffen, mon amour.
– Hum je rêve où tu m’as appelé mon amour ?
Il a le sourire jusqu’aux oreilles.
– Tu fais de drôle de rêves. »
Il m’attrape le bras et tire dessus puis j'atterris sur ses genoux. Il m'embrasse sur le front, et plonge son regard dans le mien.
« Dis le moi encore s’il te plaît.
Je décide de le taquiner un peu.
– De quoi parles-tu encore ?
– Christina, c’est cruel tu ne vas pas me faire supplier ? S’il te plaît ?
– Ne stresse pas mon amour. »
Il m’embrasse vaillamment, je ne résiste pas et lui rend son baiser, lui mordille la lèvre et tire dessus. Ça le surprend il a les yeux qui brillent, et il sourit de toutes ses dents.
« Oh ma belle tu ne pouvais pas me faire plus plaisir, dit le moi encore.
– Steffen, tu es mon amour, mon oxygène. »
Et pour une fois c’est moi qui l’embrasse. Voilà c’est dit, je ne pourrai plus revenir en arrière, maintenant je suis à sa merci. On toque et Jean-François apparait

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