Le Gène XX
318 pages
Français

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Le Gène XX , livre ebook

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Description

Sur notre Terre, en 2185, une étrange maladie frappe le monde. Peu à peu les femmes dépérissent mettant ainsi en péril l’avenir de l’humanité tout entière...


Kate et sa sœur jumelle, Angéla, font parties des survivantes. Un combat acharné pour la survie et la liberté s’engage alors pour elles.


En effet, si les traqueurs comme Dan, membre d’élite de la nation, pensent les protéger en les envoyant en zone de décontamination ils pourraient être surpris...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 janvier 2019
Nombre de lectures 7
EAN13 9782414307203
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-30721-0

© Edilivre, 2019
Remerciements


Je tiens à remercier ma mère, ma grand-mère et Stéphane (professeur de français) pour leur relecture méticuleuse de mon roman.
Je remercie également ma sœur jumelle, Morgane, et mon fiancé, Tony, pour leur soutien au quotidien. Merci d’avoir cru en mon livre.
Enfin, je remercie mon père qui a servi de modèle pour les personnages de Charly et de Patrick même s’il ne le savait pas !
Exergue



« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité. »
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.
Prologue
L’apocalypse… si je me souviens bien, nos ancêtres ont longtemps cru qu’elle était prévue pour le 21 décembre 2012. Apparemment, ils se trompaient puisque nous sommes toujours en vie. Mais ce dont nous ne nous étions jamais doutés, c’est que l’apocalypse ne signifiait pas la fin du monde mais la fin de l’humanité.
Nous voilà tombés bien bas… Nous sommes actuellement en 2185 et l’humanité a tourné au désastre. Les femmes ont peu à peu commencé à disparaître, touchées par une maladie inconnue.
De nos jours, le nombre de survivantes se compte à peine par centaines et pour mon plus grand malheur, je suis l’une de ces survivantes.
Chapitre 1 Le premier jour
Je revois encore cette époque lointaine où ma vie me semblait parfaite et où les mots comme « souci » ou « tracas » me paraissaient plus qu’abstraits.
J’avais alors vingt et un ans et habitais à Paris avec Angéla, ma sœur jumelle, dans un petit appartement payé par les bons soins de nos parents.
Angéla et moi faisions les mêmes études en fac de sport ou STAPS pour les intimes. Cela nous convenait parfaitement. J’ignorais alors que la fac serait bientôt le cadet de nos soucis.
Sans être fusionnelles, nous restions très proches et très complices. Ce qui n’empêchait pas quelques disputes de temps à autre. Ça entretient les liens me disait un ami !
Nous nous ressemblions sans être identiques. Ma sœur avait un visage un peu plus fin que le mien et son nez tirait plus du côté de notre mère. En revanche, nous avions toutes deux tiré notre peau claire de notre père et nos yeux bleus de nos deux grands-mères. Merci la génétique !
Angéla et moi avions justement prévu de sortir ce jour-là.
Je jetai donc un coup d’œil dans le miroir de ma salle de bain et soupirai en essayant de lisser mes cheveux avec mes doigts. Mouais… pas terrible ! Tant pis, leur blondeur serait leur seul atout. Je passai ensuite un petit coup de mascara sur mes cils et filai rejoindre ma sœur dans le salon, avachie sur le canapé à regarder une émission bidon.
Eh oui, aujourd’hui était un samedi. Jour fabuleux que le samedi ! Le dimanche n’est pas encore passé, on peut donc se détendre tranquillement sans penser à rien.
Tout en me tournant vers ma sœur, je déclarai :
– Bon Angi, on y va ?
Elle dirigea son regard gris bleu vers moi et répondit :
– Je t’attendais !
Je souris, ramassai mon sac par terre et la suivis dans les rues de la ville.
Paris était une ville magnifique même si, pour moi, avoir détruit la tour Eiffel n’était pas la meilleure décision de l’Etat. Sans doute par nostalgie ? Enfin, il est vrai que son entretien avait fini par coûter plus cher que les visites ne rapportaient !
En revanche, une large forêt l’entourait depuis 2096 pour des mesures d’écologie.
Personnellement, je trouvais que cela donnait un certain charme mystique à la ville.
Alors que mon esprit vagabondait, une motocroade passa à ras de moi sans prévenir. Ce fut Angéla qui me tira en arrière d’un geste brusque.
– Regarde un peu où tu vas ! Tu sais bien que les motards sont dangereux par ici.
Les motocroades représentaient la nouvelle génération de motos capables de voler à plus de cinquante centimètres du sol et allant jusqu’à des vitesses de pointe de 300 km/h. Une chose était sûre, j’en aurais une aussi, un jour…
Le temps passa et les magasins s’enchaînaient les uns après les autres. Paris est une belle ville mais Paris est une ville chère.
C’est alors que j’aperçus au coin de la rue un jeune homme que je reconnus en souriant.
– Angéla tiens toi bien, tu as 10 secondes pour te recoiffer…
– Hein ?
– Regarde qui arrive, fis-je en désignant le trottoir d’en face du menton.
Angéla suivit mon regard avant de vite replacer ses cheveux en arrière d’un coup de main (un vieux tic que nous avions en commun)
Celui que je venais de désigner c’est Tom, le petit ami de ma sœur. Enfin futur époux devrais-je dire ! Cela fait tout de même cinq ans qu’ils sont ensemble.
Il s’avança vers nous de sa démarche nonchalante habituelle. Tom était un beau garçon, du moins c’est ce que je pensais. Il avait toujours cette tendance à se tenir un peu avachi malgré sa grande taille. Autre point à noter, il avait la fâcheuse manie de porter deux chemises l’une par-dessus l’autre. Cette fois-ci, il portait la beige qui, d’ailleurs, lui allait plutôt bien. Avec ma sœur, ils formaient le parfait couple, blond aux yeux bleus.
Il arriva à notre hauteur, posa une main sur la tête de ma sœur et se pencha pour l’embrasser.
– Tu pourrais sourire, déclara-t-elle devant son air de marbre.
Tom étira un sourire niais avant de répondre :
– C’est mieux comme ça maman ?
Ma sœur soupira avant de sourire à son tour. Ah l’amour !
Elle commença alors, comme à son habitude, à lui raconter sa vie. Tom répondait par quelques onomatopées telles que « hum hum » ou « ah ». Un vrai psychologue. Finalement leur discussion dériva sur un sujet qui cette fois les lança sur un profond débat : la peine de mort doit-elle être réhabilitée en France ? Enfin, comme chaque fois Tom remporta la partie.
Nous marchâmes un moment tandis que je défendais fermement le point de vue de ma sœur. Tom me lança quelques moqueries au visage auxquelles je répondis volontiers.
Au bout d’un certain temps, comprenant qu’ils avaient besoin d’intimité, je fis bonne mesure et décidai de m’éclipser.
Angéla me reprochait souvent de ne pas être assez ambitieuse avec les garçons ce qui en un sens est plutôt faux. C’est juste que je suis difficile. Il doit être beau, amusant, intéressant, posé (mais pas trop) à l’écoute, un peu bavard et sportif.
Ah ! Et aimer les chiens, les chats et les chevaux ! C’est primordial. Un mec comme ça, ça doit bien exister non ? Et après Angéla dit que je suis trop sélective. C’est elle qui ne l’est pas assez voilà tout !
Je continuai donc mon chemin, seule, avant de faire à mon tour une rencontre agréable.
En effet, à quelques pas devant moi, je reconnus un ami d’enfance nommé Jonathan. Je m’approchai discrètement de lui, me glissai dans son dos et chuchotai à son oreille avec malice :
– Tu cherches ton chemin ?
Il fit un bref sursaut de côté, manquant de me frapper, et s’exclama :
– Kate ! Quelle bonne surprise ! Tu sais que j’ai failli t’en coller une ?
– J’avais remarqué, sympa les amis !
Il est toujours aussi beau, songeais-je avec admiration. En revanche ses cheveux bruns étaient un peu plus longs que d’ordinaire. J’avais été amoureuse de lui lorsque j’étais plus jeune mais bien sûr il l’ignorait. Il était grand, du genre un mètre quatre-vingts.
Son regard presque noir contrastait avec la douceur et l’intelligence que ses yeux exprimaient pourtant.
Il affichait toujours un sourire en coin lorsque je le voyais, comme s’il s’apprêtait à me faire une blague. Les traits de son visage étaient plutôt fins et il dégageait toujours cette odeur enivrante : un mélange de saveurs sucrées et boisées à la fois. En définitive, il avait toujours été là pour moi et je savais que, tout comme ma sœur, il ne me trahirait jamais.
Il s’avança vers moi et me demanda ce que je faisais là.
– Je fais les boutiques, répondis-je.
– Toute seule ? Angéla n’est pas là ?
– Je l’ai laissée avec Tom. On l’a croisé par hasard.
– Ah bon ? Ça fait un bail que je ne l’ai pas vu ! Tu lui passeras le bonjour la prochaine fois. En fait non, pas besoin, je passerai le voir. Je comptais lui proposer de venir avec moi au nouveau Digital Games.
– Pour aller jouer à « The Era of the Wolves » ?
– Heu… ouais.
– Et tu lui proposes à lui et pas à moi ?
– C’est plus un truc de mec, répondit mon ami en grimaçant.
– Je ne vois pas en quoi se glisser virtuellement dans le corps d’un loup et combattre une équipe ennemie c’est « plus fait pour les garçons que pour les filles. ».Tu sais très bien que j’aime les jeux vidéo virtuels au moins autant que toi ! En plus, c’est le tout dernier et apparemment on a vraiment l’impression d’être un loup !
– Ok, c’est bon j’ai compris on ira tous ensemble, toi, Tom, Angi et moi. Ça te va ?
– Parfaitement, fis-je en conquérante.
Nous terminâmes l’après-midi ensemble à parler du nouveau jeu et j’en fus ravie.
– Au fait ! J’y pense ! s’exclama-t-il soudain en stoppant notre discussion. Tu travailles bien comme serveuse dans un bar le soir ? me demanda-t-il soudain.
– Oui pourquoi ?
– J’ai trouvé un boulot de mécanicien pas très loin de là où tu travailles, je retape de vieilles voitures et des motocroades, tu veux que je te ramène au passage le soir ?
– Ça dépend de l’heure où tu termines.
– A 19h30.
Je fis une grimace.
– Ça risque de faire un peu tard. Je termine à 18h je rentrerai en métro je pense.
– Ok, c’était juste comme ça en passant et puis ça nous aurait permis de nous voir plus souvent !
– Pas faux… mais tu sais, rien ne t’empêche de passer nous voir de temps en temps.
– J’y veillerais, fit-il doucement.
– J’espère bien !
Il étira un large sourire affichant une denture parfaite, puis me ramena finalement chez moi quelques heures plus tard.
En définitive, j’étais rentrée les mains vides.
Angéla rentra

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