Le Réveil
366 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le Réveil , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
366 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Georges reprend conscience après un accident de la route, il ne sait ni où il se trouve, ni à quelle époque se situe sa sortie du coma ! Il a l’impression de n’avoir jamais été aussi lucide. Il est inquiet car il n’a plus de sensation. Après quelque temps, il retrouve ses sens exacerbés, il prend alors conscience qu’il se situe sur la planète Mars à une époque future en relation avec des entités qu’il n’imaginait même pas, lui-même se trouve être une de celles-ci. Il va évoluer au sein du système solaire ainsi que dans des univers parallèles imbriqués, réfléchir avec ces entités au passé puis au destin de l’intelligence humaine et à son éventuel prolongement vers un avenir incertain. Durant son aventure il n’aura de cesse de regretter puis de rechercher un amour perdu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332688590
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68857-6

© Edilivre, 2014
Remerciements

Ce roman s’adresse à tous les ascendants et à tous
Les descendants connus et inconnus, ainsi qu’à
Mes amis et relations qui me connaitront
Davantage grâce à cet humble ouvrage.
Faisons preuve d’humilité : nous ne sommes rien
D’autre que les véhicules de l’ADN qui est
La vie, cette double-hélice essentielle :
Nous sommes son support depuis
L’aube des temps Jusqu’à
Un futur par essence
Inconnaissable.
Mais il est une chose encore plus importante
Que la double-hélice car sans celle-ci
Point de vie, cette chose :
C’est l’ amour !
Merci à mon épouse, à mes enfants, à mes petits-enfants.
Merci à ceux qui m’ont encouragés à éditer ce livre
Dédicace


À ma mère Georgette, à mon père Jacques, à Raymond mon oncle
À mon parrain André, à son épouse Mado, à leur fille Nancy
À mes beaux-frères Guy et René, à ma belle-sœur Yolande
À Stéphane le fils de ma marraine et à son frère Henri
À Bernard le mari de Rosalie, à Dominique
L’époux d’Anne-Marie, à Marc l’époux
De Laurette et à tous les chers amis
Disparus qui nous ont quittés
Trop tôt. Je pense à eux
À mon grand-père maternel Georges, que j’aurai aimé
Connaître, mort de suites de la Grande Guerre
À tous ceux qui sont dans mon cœur
Préface
J’ai essayé de publier ce roman voilà maintenant 25 ans, en 1988. J’ai eu quelques réponses négatives et deux propositions pour le publier à compte d’auteur. Mes moyens financiers étant à l’époque limités, j’ai mis ce roman en attente.
Précédemment entre 1982 et 1984 j’en avais réalisé le manuscrit, puis grâce au concours de mon frère Pierre qui m’avait donné un ordinateur d’occasion et qui par ailleurs m’a beaucoup aidé, j’ai dactylographié cette œuvre. Je l’ai ensuite proposé aux éditeurs avec le résultat que l’on sait.
Aujourd’hui je reprends ce document en faisant certains remaniements à mon sens positifs. Ainsi, j’ai supprimé quelques formules et quelques figures superflues qui avaient pour but d’illustrer l’ouvrage. Ces formules et figures, peu usitées dans la littérature romanesque et sans prétention aucune quant à leur signification scientifique ou philosophique, étaient probablement plus rébarbatives qu’attrayantes. Néanmoins, j’en ai laissé quelques unes afin de conserver ce qui m’avais semblé être une idée originale à l’époque, car inhabituelle dans la littérature romanesque. J’ai aussi inséré quelques notes d’information en bas de page de l’ouvrage et j’ai créé quelques annexes des passages comportant certains développements mathématiques et métaphysiques : le lecteur pourra les écarter sans qu’ils n’enlèvent rien au sens général de l’ouvrage. Celui-ci pourra d’ailleurs les consulter par la suite s’il veut approfondir ma motivation.
J’ai exprimé des idées, puisées dans mes lectures de jeune homme, qui ont eu pour moi une certaine influence sur ma façon d’envisager la nature de notre monde, notamment celles qui concernent divers aspects du « réel », tels la théorie de la relativité d’Einstein, la mécanique quantique ou les idées de Teilhard de Chardin et de Jean-Émile Charon concernant l’évolution biologique et l’interprétation du sens religieux ainsi que celle du concept de résurrection de l’humanité. L’informatique en développement permanent m’a également beaucoup influencé.
En 1982, l’informatique et les télétransmissions, n’avaient pas le niveau de sophistication qu’il atteint maintenant en 2013 et qui ne cesse de s’accroître en une spirale vertigineuse. Par exemple, le réseau « Internet » se trouve implicitement dans mes idées initiales, il préfigure le « Système Central » au service de l’intelligence humaine qui a une large place dans mon roman. Par contre, je n’avais pas du tout imaginé, 30 ans plus tard, la miniaturisation obtenue par les systèmes actuels en perpétuelle évolution, notamment les nanotechnologies et les systèmes de connexion à distance Wifi entre autres (le lecteur rectifiera de lui-même) 1 , sans oublier la photo et la vidéo numériques. Donc cette dimension de la présente réalité n’est pas prise en compte, puisque les systèmes que je m’amuse à narrer occupent la plupart de la surface de la planète Mars, alors qu’il est très probable que la place qu’ils occuperaient dans le roman devrait être beaucoup moins étendue.
Je souhaite finalement faire passer au lecteur un moment de détente, en espérant qu’il s’amusera autant que moi des nombreuses idées parfois insolites que je me suis permis de glisser dans les pages de ce roman.
1 . Les téléphones ainsi que les ordinateurs portables et les GPS, maintenant les tablettes numériques, en sont tous un vibrant témoignage.
I Le réveil
Ainsi pensait Georges :
« Mon sommeil a dû être profond et les soins efficaces, car je ne ressens plus aucune douleur… A vrai dire, je n’ai même pas conscience de mon corps. Ceci provient certainement de l’anesthésie. Quand je repense à cet oiseau de malheur qui disait que je n’arriverais pas vivant à l’hôpital !
Mais au fait où suis-je ? J’ai dû perdre connaissance dans l’ambulance…
Le choc a été terrible ! J’ai perdu le contrôle de la voiture lorsque le pneu a éclaté. Il est vrai que je roulais un peu vite. Pourvu que le conducteur du camion ne soit pas blessé ; il ne pouvait vraiment pas m’éviter ; enfin je m’en suis sorti… C’est tout de même bizarre. Je ne sens rien ! Je ne vois rien ! Je n’entends rien ! Pourtant je suis à l’aise et parfaitement lucide… Peut-être suis-je victime d’un traumatisme crânien qui a affecté mes facultés sensorielles… J’espère me tromper ! J’ai l’impression de n’avoir jamais été aussi bien éveillé… Ma tête a l’air de fonctionner correctement. Tiens ! Comme c’est curieux… Voila que je me souviens du nom de mes camarades de l’école maternelle ; je croyais bien les avoir oublié ceux-là… Je les visualise même avec une acuité exceptionnelle ; pourtant à quarante deux ans ? C’est-à-dire, que malgré prés de quarante ans d’écart, il me semble que c’était hier.
Le choc a probablement perturbé mes méninges car mes facultés sensorielles semblent pour l’instant complètement annihilées. En revanche, pour la mémoire, j’avoue mon trouble ainsi que mon incompréhension totale : à chaque fois que me revient en tête un souvenir, je le perçois avec une précision extraordinaire et ceci, quelque soit l’époque de ma vie où les événements se sont produits ».
Georges éprouvait une angoisse croissante : « Bon ! Se disait-il, il serait temps que j’appelle quelqu’un pour savoir où je me trouve… ».
Il ne pouvait ni bouger, ni appeler. Ses sensations étaient toujours bloquées. Il en arrivait à penser que les lésions qu’il avait subies lors de son accident, étaient bien plus graves qu’il ne le pensait au préalable : « Pas de sensations ! Je n’ai ni faim, ni soif, ni sommeil, enfin serait-ce alors le néant, je n’y comprends rien à rien ! Il n’y a vraiment que cette multitude de souvenirs qui me rassurent un peu. Sinon je suis comme mort. Descartes disait : Je pense donc je suis. C’est bien mon cas ! Non ? ».
D’un seul coup, il crut avoir trouvé : « Mais je suis dans le coma ! ».
Cela le rassura un peu. En effet, il lui semblait bien que ses idées n’avaient jamais été aussi claires. Mais l’instant d’après, son désarroi reprit de plus belle : « Et si c’était la moelle épinière qui était sectionnée ? Mon Dieu ! Mais oui, bien sûr, je suis paralysé puisque je ne ressens plus rien… Pourvu qu’ils me sortent de ce mauvais pas ! J’ai peur… Vais-je rester paralytique jusqu’à la fin de mes jours ? »
Georges commençait à trouver le temps long. Il se demandait si Alice, sa femme, ainsi que ses enfants, avaient été prévenus de son accident : « La police ou l’hôpital ont dû les prévenir… Je suis vivant, tout de même, c’est déjà ça ! Mes facultés de raisonnement paraissent intactes, c’est le principal après tout, continuait-il à penser ».
Georges se remémorait son passé avec une facilité déconcertante : « Je suis né le dix sept novembre mille neuf cent quarante et un, pensait-il maintenant. Je suis ingénieur spécialisé dans les applications thermiques à la société THERMA qui tient son siège à Paris. Lorsque l’accident s’est produit, je songeais à la meilleure façon de réaliser le stockage des échantillons radioactifs. En effet, comme ceux-ci dégagent de la chaleur en permanence, il est indispensable de l’évacuer, car sinon ils se mettront à fondre et alors attention aux dégâts ! Bon ça va. Tout ceci est très clair, je suis donc bien vivant puisque je me rappelle tous ces détails… Quand sortirais-je de ce coma ? Pourtant mon état physique a l’air plutôt sérieux ! Au fait, est-ce qu’Alice a payé la facture d’électricité ? Elle est drôlement salée d’ailleurs ! C’est demain l’échéance… Je dis demain, mais en vérité je n’en sais rien du tout, puisque je ne sais pas combien de temps ce coma a duré… Je n’ai toujours pas faim, ils ont dû me nourrir par perfusion ».
Il était de plus en plus agacé par ce manque total de sensation physique. En revanche, il était très étonné par les facultés croissantes de sa mémoire. De plus, il commençait sérieusement à s’ennuyer. Pourtant, il n’avait encore rien vu ! Il se prit à penser :
« Il est huit heure trente sept, je me suis réveillé à six heure dix huit… Bizarre ! Par quel mystère suis-je au courant de l’heure alors que je suis incapable de consulter ma montre. Et je suis sûr de l’heure. Incompréhensible ! Voilà, il est maintenant huit heure trente neuf ! L’accident s’est produit à dix huit heure trente deux, le dix octobre mille neuf cent quatre vingt trois et je suis mort trente et une minutes après, soit à dix neuf heure trois ! Quoi ! Je suis mort ! Mais n

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents