Le Spiritisme en toute simplicité
126 pages
Français

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Description

Voici bien un sujet à propos duquel tout a été dit, tout et son contraire. Pour la plupart des gens, le spiritisme se borne à un contact avec des parents disparus. Il est vrai que c’est possible, mais limiter le spiritisme à ça, c’est comme entrer dans une boulangerie, commander un gros gâteau et ne repartir qu’avec la crème fraîche. Je voudrais profiter de ces quelques pages pour expliquer sans détour et avec des mots simples ce qu’est le spiritisme, d’où il vient, à quoi il sert et quelles sont ses possibilités.
Je ne prétends évidemment pas détenir la vérité à ce sujet mais tous les thèmes que je vais vous proposer sont étayés par une expérience de plus de vingt années de médiumnité au cours desquelles j’ai reçu énormément de preuves de ce que je vais avancer. Bien sûr, je ne demande à personne de me croire sur parole, surtout pas, ce n’est pas le but de cet ouvrage, je n’écris pas pour convertir mais pour expliquer, ensuite c’est à vous de réfléchir à cette lecture et à vous faire votre propre opinion.
Je vous souhaite de passer un moment agréable au fil de ces lignes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 décembre 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414405886
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-40596-1

© Edilivre, 2020
Introduction
Voici bien un sujet à propos duquel tout a été dit, tout et son contraire. Pour la plupart des gens, le spiritisme se borne à un contact avec des parents disparus. Il est vrai que c’est possible, mais limiter le spiritisme à ça, c’est comme entrer dans une boulangerie, commander un gros gâteau et ne repartir qu’avec la crème fraîche. Je voudrais profiter de ces quelques pages pour expliquer sans détour et avec des mots simples ce qu’est le spiritisme, d’où il vient, à quoi il sert et quelles sont ses possibilités.
Je ne prétends évidement pas détenir la vérité à ce sujet mais tous les thèmes que je vais vous proposer sont étayés par une expérience de plus de vingt années de médiumnité au cours des quelles j’ai reçu énormément de preuves de ce que je vais avancer. Bien sûr, je ne demande à personne de me croire sur parole, surtout pas, ce n’est pas le but de cet ouvrage, je n’écris pas pour convertir mais pour expliquer, ensuite c’est à vous de réfléchir à cette lecture et à vous faire votre propre opinion.
Je vous souhaite de passer un moment agréable au fil de ces lignes.
Marc C.VILLA.
L’histoire du spiritisme
De tous temps, les hommes ont ressenti une force surnaturelle bien plus puissante qu’eux et dans chaque ethnie il y a toujours eu au moins un membre qui avait des contacts privilégiés avec l’au-delà. Chez les Gaulois c’était le druide, chez les Indiens d’Amérique le sorcier, les Grecs et les Romains n’échappaient pas à la règle. Au moyen-âge, des médiums étaient présents dans la cour de tous les rois et Adolf Hitler ne prenait aucune décision sans avoir consulté son astrologue.
Cependant, d’autres gens, plus simples, avaient eux aussi des contacts avec l’au-delà. Dans certaines régions ils étaient considérés comme d’excellents conseillers et beaucoup leur demandaient de l’aide tandis qu’ailleurs ils étaient considérés comme des sorciers ou comme une menace pour le pouvoir en place, ils étaient alors persécutés et le plus souvent brûlés vifs. Quoiqu’il en soit, le spiritisme demeurait assez confidentiel.
A partir du milieu des années 1840, de nombreux messages de l’au-delà expliquant notamment qu’il y avait bien une vie après la mort ont commencé à parvenir à des médiums du monde entier. Allan Kardec, adepte du spiritisme, en récolta un maximum, les analysa et les recoupa puis en tira cinq ouvrages qui constituent les bases du spiritisme moderne. Ces messages nous sont parvenus pendant une quinzaine d’années.
Grâce à ces livres, le spiritisme s’est quelque peu démocratisé mais comme toute chose dans l’univers il a lui aussi évolué. Il est donc temps de le démystifier. Il n’est plus réservé à une minorité et surtout il n’a rien de mystérieux, pas besoin d’ambiance lugubre, de hibou, de chat noir et de tout le décorum qui vient souvent créer une atmosphère soi-disant propice aux communications. Il suffit d’élever son esprit, de faire preuve de recueillement, de respect, d’humilité et surtout de ne jamais oublier de remercier l’esprit qui vient se communiquer une fois son message délivré. Bien entendu, il est clair que toute communication spirituelle doit se faire bénévolement, si vous devez débourser de l’argent pour ça, dites vous que vous n’êtes pas à la bonne adresse.
La spiritualité dans les différentes cultures
En Grèce.
Depuis qu’il y a des humains sur terre, ceux-ci sont persuadés, à juste titre, qu’il existe une puissance divine qui nous dépasse. Ils se sont trouvés confrontés à des éléments qu’ils ne pouvaient pas expliquer et leurs réactions ont été la crainte, l’adoration ou le réconfort.
Toutes les civilisations ont eu, et ont toujours, des membres capables de communiquer avec l’au-delà et le nom ou la fonction de ces spirites est quelques fois parvenu jusqu’à nous. Il en est ainsi des oracles en Grèce notamment. Certes il est facile de dire que, vivant dans un isolement pratiquement total, dans des cavernes des quelles suintaient des émanations de gaz, ces oracles avaient l’esprit perturbé mais rien n’est plus faux.
Ces conditions de vie, laissant le matérialisme pour le spirituel, était propices à la méditation et ces fameux gaz ne les perturbaient pas mais favorisaient celle-ci. Certes, toutes leurs révélations n’ont pas toujours été correctes mais il en est toujours de même actuellement.
Ces oracles furent consultées jusqu’au deuxième siècle après Jésus-Christ. La prophétesse était nommée la Pythie et choisie parmi les femmes de la région. Elle était souvent âgée d’une cinquantaine d’années, ce qui, pour l’époque, était un âge avancé. Celle-ci s’exprimait en vers et ses propos confus devaient être interprétés par un collège de deux prêtres, assistés par cinq ministres du culte. Ces charges étaient attribuées à vie.
La marche à suivre pour consulter le dieu était la suivante : le consultant (qui ne pouvait pas être une femme), s’acquittait d’une taxe versée à une confédération de cités ; les consultations pouvaient être demandées individuellement ou collectivement, pour une cité, par exemple. Le paiement d’une surtaxe ou des services rendus à la cité permettaient d’acquérir le droit de consulter avant les autres et ainsi de passer outre la liste d’attente qui pouvait être d’autant plus longue qu’on ne pouvait consulter la Pythie qu’un jour par mois.
On menait ensuite le consultant dans le temple d’Apollon où il rencontrait celle-ci qui s’était purifiée, avait bu l’eau de la Fontaine de Castalie de Delphes et mâchait des feuilles de laurier, elle était installée sur un trépied sacrificiel.
Le consultant offrait un sacrifice sanglant aux dieux. Préalablement, la victime était aspergée d’eau froide et, si elle ne tremblait pas, la prise d’oracle était annulée (pour ne pas risquer de tuer la Pythie qui ne pouvait pas contredire ce signe du dieu qui donnait ou non son accord). Ensuite ce consultant posait sa question, question que les prêtres avaient souvent remise en forme (afin qu’elle prît la forme d’une alternative) et la Pythie rendait l’oracle du dieu, qui parlait à travers elle ; cette réponse devait être éclaircie par les deux prêtres d’Apollon. D’après les témoignages la Pythie n’était pas visible, et l’on n’entendait que sa voix.
Elle était en état d’inspiration divine ; la légende rapporte que des effluves magiques sourdaient dans le temple, et qu’ils étaient responsables de son état second. Selon des historiens grecs, qui ne font que répéter ces légendes, ces effluves auraient même poussé au suicide des bergers et de simples mortels qui les auraient respirées par hasard, avant que l’on destine à ce rôle dangereux la seule Pythie. Il convenait donc que celle-ci, pour recevoir l’inspiration divine, sans en souffrir, fût pure, vierge, et menât une vie saine. Son esprit devait être disponible, calme et serein, afin que la possession par les dieux ne soit pas rejetée, au risque de la mener à la mort.
Les chrétiens ont tourné en dérision cette prêtresse car ce qu’elle incarnait n’était plus de leur monde. Ils ont décrit la Pythie comme une folle écumant de bave, enivrée de vapeurs de soufre, possédée physiquement par le Malin. Cette vision ne coïncide absolument pas avec ce que les Grecs nous ont rapporté de leur prêtresse
En Mésopotamie.
Pour les Assyriens et les Babyloniens, les morts étaient un souffle, une vapeur. Ils pouvaient hanter les maisons. Le destin des hommes était fixé dans l’autre monde. Les morts connaissaient notre destinée et pouvaient donner des conseils.
En Egypte.
Les Égyptiens croyaient en un kha, que certains auraient relié au périsprit du mort, au sens du terme « périsprit » donné par le spiritisme, c’est-à-dire le corps éthérique qui unit le corps physique au corps astral. C’est ce kha qu’ils essayaient de retenir dans le tombeau en lui préparant des offrandes. Dans certaines conditions ils invoquaient les morts pour obtenir d’eux des rêves prémonitoires.
Dans la tradition hébraïque.
La loi de Moïse, le Deutéronome, interdisait aux hébreux d’interroger les spectres et d’invoquer les morts. Selon le premier Livre de Samuel, Saül consulta néanmoins la nécromancienne d’Endor pour s’entretenir avec l’esprit de Samuel avant une bataille contre les Philistins.
En Occident.
En Gaule, les druides invoquaient régulièrement les morts dans des enceintes de pierre édifiées en pleine nature. Peuples et souverains les consultaient. Ce fut le cas de Vercingétorix qui, avant de soulever la Gaule contre César, se rendit chez les prêtresses de l’île de Sein pour consulter les âmes des héros morts.
À la même époque, les religions nordiques se construisaient autour de la communication permanente entre le clan et ses défunts qui le protégeaient, puisqu’ils étaient détenteurs du plein savoir, une communication d’autant plus permanente qu’il n’existait pas chez eux une frontière réelle entre les deux mondes.
Dans le monde romain.
Le monde romain qui s’adonnait volontiers à des pratiques magiques, réprouva les communications médiumniques à peu près de tous temps dans ses lois, dès la loi des XII Tables, mais celle-ci ne semblait pas viser les nécromants. Le régime impérial, autoritaire, n’aimait guère les devins qui, autant que les vendeurs de philtres et de charmes, pouvaient encourager les ambitieux à l’assaut du pouvoir : Tibère, Néron, Claude, Dioclétien sévirent sans succès, comme en témoignent de nombreux procès en sorcellerie.
Par culture et par tradition, les empereur, les généraux, et tout le peuple de la Rome antique se pressaient chez les sibylles, des prophétesses dont le ministère fondé sur la communication avec l’au-delà s’exerç

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