Le triomphe de Tarzan (cycle de Tarzan n° 15)
226 pages
Français

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Le triomphe de Tarzan (cycle de Tarzan n° 15) , livre ebook

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Description

Paru sous forme de feuilleton en 1931 puis en livre en 1932, Tarzan triomphant, est le quinzième tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1949.


Pillant et tuant sur son passage, une bande de voleurs traverse les terres de Tarzan, seigneur des singes, également connu sous le nom de Lord Greystoke. Avec la prudence, la patience et l’obstination qui caractérisent les animaux, il les traque. Mais ils ne sont pas les seuls représentants du mal dans cette partie de l’Afrique. Derrière les monts du Ghenzi, au fond d’une petite vallée quasi inaccessible, vivent des êtres laids et dégénérés, derniers survivants d’une légion romaine venue là deux mille ans auparavant. Enfermés dans ce qu’ils appellent leur foi et qui n’est que la caricature des croyance de leurs ancêtres, ils sont d’une cruauté sans merci. Or, quelques jours avant que Tarzan ne s’introduise dans la vallée, Lady Barbara Collis, qui survolait l’Afrique dans son avion privé, a dû, à court de carburant, se poser en parachute précisément dans cette vallée. Capturée par ces Blancs sauvages et immatures, qui l’ont d’abord prise pour une envoyée du ciel, elle est maintenant promise à un de ces sacrifices humains dont ils sont friands. A moins que Tarzan n’arrive à temps...


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.


Le quinzième tome d’une série de 26 ! A redécouvrir dans sa version littérale et littéraire, au-delà des adaptations cinématographiques ou de BD plus ou moins fidèles.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782366346251
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF












ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2021
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.169.0 (papier)
ISBN 978.2.36634.625.1 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
Titre original : Tarzan t riumphant
TRADUIT PAR MARC BAUDOUX

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

LE TRIOMPHE DE T ARZAN (cycle de TARZAN n° 1 5 )




Prologue
L e temps est la lice où se trame cette tapisserie qu’est la vie. Il est éternel, constant, immuable. Mais c’est le Destin, ce grand artiste, qui en tisse les fils, attachés aux quatre coins de la terre, aux vingt-huit mers, au ciel même ou à l’esprit des hommes. Il les entrelace pour former un dessin à jamais inachevé.
Un fil ici, un fil là, un autre surgi du passé et qui a attendu des années le compagnon sans lequel la texture serait incomplète.
Mais le Destin est patient. Il attend cent ans, mille ans pour nouer ensemble deux brins dont l’entrecroisement est essentiel à la fabrication de sa tapisserie, à la composition de son sujet, sans commencement et sans fin.
Il y a environ mille huit cent soixante-cinq ans (les savants ne s’accordent pas sur la date exacte), Paul de Tarse souffrit le martyre à Rome.
Qu’un drame aussi ancien ait pu affecter sérieusement le sort et la vie d’une aviatrice anglaise et d’un professeur américain de géologie, cela peut paraître étonnant, d’autant plus qu’ils ne se connaissaient pas au moment où commence ce récit. Je veux parler du début de notre histoire proprement dite, et non de la vie de Paul de Tarse, qui n’intervient ici qu’au cours du présent prologue. La chose n’a toutefois rien de remarquable pour le Destin, qui a patiemment attendu près de deux mille ans les événements que je m’apprête à rapporter.
Toujours est-il qu’un lien existe entre Paul et ces deux jeunes gens. C’est Anguste l’Éphésien. Anguste, neveu d’Onésiphore, fut dès sa jeunesse affligé d’une humeur sombre et de crises d’épilepsie. Il comptait parmi les récents convertis à la foi nouvelle quand Paul de Tarse visita pour la première fois l’antique cité ionienne d’Éphèse.
Enclin au fanatisme, épileptique donc depuis l’enfance et vénérant en l’apôtre le représentant du Maître du Monde, Anguste, on s’en doute, reçut la nouvelle du martyre de Paul avec une telle émotion que son équilibre mental en fut sérieusement ébranlé.
En proie au délire de la persécution, il fuit Éphèse et s’embarqua pour Alexandrie. Et sans doute aurions-nous pu le laisser là, sur le pont du petit bâtiment, enveloppé dans son manteau, recroquevillé sur lui-même, malade et effrayé, sans ce fait : quand le bateau relâcha dans l’île de Rhodes, Anguste descendit à terre et en ramena – l’avait-il séduite ou achetée, nous l’ignorons – une esclave aux beaux cheveux, venue de quelque lointaine tribu barbare du Nord.
Mais, pour l’heure, nous devons dire adieu à Anguste et au temps des Césars. Non sans regret de ma part, car je ne puis résister à la tentation d’imaginer l’aventure, voire le roman que vécurent ensemble Anguste et la belle esclave durant leur fuite qui, du port d’Alexandrie, les conduisit, par Memphis et Thèbes, jusque dans les profondeurs inconnues de l’Afrique.
Y


I. La trame se noue
P our autant que je le sache, le premier comte de Whimsey n’a rien à voir avec notre sujet. Nous ne nous intéresserons donc guère à ce qu’il ait dû son titre moins à l’excellent whisky produit par sa manufacture qu’à ses dons généreux au parti libéral, au temps où celui-ci détenait le pouvoir, c’est-à-dire il y a bon nombre d’années.
Comme je ne suis qu’un simple historien, et non un prophète, je ne sais pas si nous reverrons le comte de Whimsey. Mais, si nous le jugeons peu digne de notre sollicitude, je puis vous assurer qu’on ne saurait en dire autant de sa fille, Lady Barbara Collis.
Levé depuis une heure, le soleil d’Afrique se voilait la face derrière d’épais bancs de nuages enveloppant les sommets les plus hauts des monts Ghenzi, cette chaîne mystérieuse, impénétrable et sinistre qui dissimule dans ses replis mille vallées mal connues de l’homme.
Loin au-dessus de ces apparentes solitudes, au cœur des amoncellements de nuages, se fit peu à peu entendre aux oreilles prêtes à l’écouter un vrombissement étrange et de plus en plus terrible, comme si un bourdon d’une taille invraisemblable, gargantuesque, approchait en survolant les pics des Ghenzi. Par moments, le bruit augmentait de volume au point de prendre des proportions assourdissantes. Puis il diminuait graduellement, jusqu’au murmure. Après quoi il enflait à nouveau, avant de décroître encore.
Longtemps, l’objet invisible et inconnu décrivit de vastes cercles au milieu des nuées qui l’empêchaient d’être vu du sol comme de le voir.
Lady Barbara Collis était soucieuse. Le carburant diminuait. Au moment crucial, le compas s’était déréglé. Depuis des heures, qui lui avaient paru interminables, elle volait à l’aveuglette dans les nuages, à la recherche d’une éclaircie.
Elle savait qu’elle devait traverser une haute chaîne de montagnes et elle avait pris beaucoup d’altitude, au-dessus des nuages. Mais, à présent, ces derniers s’amoncelaient si haut qu’elle ne parvenait plus à les survoler. Témérairement, au lieu de faire demi-tour et de renoncer à son projet de vol sans escale Le Caire – Le Cap, elle avait risqué le tout pour le tout en s’y enfonçant.
Maintenant, Lady Barbara s’efforçait de réfléchir sérieusement, tout en regrettant de ne pas l’avoir fait un peu plus et un peu mieux avant de décoller, comme son mari l’en avait priée. Il serait faux de dire qu’elle avait peur, pas au point, en tout cas, que cela lui ôte l’usage de ses facultés. C’était, au demeurant, une femme d’une grande intelligence, très compétente et parfaitement capable de mesurer la gravité du danger qu’elle courait. Pourtant, quand elle vit apparaître, à proximité du bout de son aile gauche, un escarpement de granit perdu dans la masse nuageuse, elle en eut, malgré elle, la respiration un instant coupée. On ne verra pourtant pas là matière à rabaisser son courage, d’autant qu’elle eut la présence d’esprit de pointer aussitôt le nez de son appareil vers le haut, jusqu’à ce que son altimètre indique une cote qu’elle savait bien supérieure aux sommets les plus élevés de toute l’Afrique.
Montant en une large spirale, elle fut bientôt à des mille de la menace grave qui avait paru surgir des nuages. Néanmoins, sa situation demeurait désespérée, les réservoirs étant pratiquement vides. Pour l’aviatrice, tenter de descendre sous la couche de nuages, maintenant qu’elle se savait entourée de montagnes à pic, ç’aurait été de la folie pure. Aussi fit-elle l’unique chose qui lui restait à faire.
Seule au milieu d’une vapeur froide et humide, à la verticale d’un pays inconnu, Lady Barbara Collis exhala une brève prière, puis sauta par-dessus bord. Le plus méticuleusement du monde, elle compta jusqu’à dix avant de tirer sur la poignée de son parachute.
Au même moment, le Destin s’employait à nouer d’autres fils de ce petit fragment de sa tapisserie.
Kabariga, chef de la tribu bangalo de Bungalo, s’agenouillait devant Tarzan, seigneur des singes, à des jours de marche au sud des monts Ghenzi.
À Moscou, Léon Staboutch pénétrait dans le bureau de Staline, dictateur de la Russie rouge.
Ignorant jusqu’à l’existence de Kabariga, le chef noir, de Léon Staboutch ou de Lady Barbara Collis, M. Lafayette Smith, professeur de géologie à l’académie militaire Phil Sheridan, mo

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