Légendes d Ashur-Sîn 05 : Naroux
149 pages
Français

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Légendes d'Ashur-Sîn 05 : Naroux , livre ebook

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Description

Wellan, Yérah et la Reine Eannah tentent de se rendre à Antoum. Arriveront-ils à temps pour accompagner Onyx et son armée à l’assaut des Dingirsigs ?
Ahbgal subit une défaite inattendue et s’écrase dans la forêt d’Azakhou.
Des alliés surprenants aideront les Lou-Sîn à enfin franchir le mur. Cependant, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes pour se rendre à la citadelle de Duranki et affronter leur ennemi une fois pour toutes. Quelle autre magie détiennent les bâtons des Télals de Soumoukhan ?
Pendant ce temps, sur Anangoh, Nemeroff est forcé de conclure une entente avec Aranéa s’il veut rentrer chez lui. Le trahira-t-elle à nouveau ? Cette entente obligera Nemeroff, bien malgré lui, à avoir recours au côté sombre de sa personnalité…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 avril 2022
Nombre de lectures 81
EAN13 9782924442968
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Légendes d’Ashur-Sîn


Naroux
ISBN
978-2-924442-91-3
Déjà paru dans la même collection :
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 1 - Aranéa
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 2 - Azakhou
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 3 - Dingirsigs
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 4 - Antoum
À paraître dans la même collection :
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 6 - Cinn


À ce jour, Anne Robillard a publié plus de quatre-vingts romans !
Parmi ses oeuvres, en plus de la mystérieuse saga La malédiction des Dragensblöt, on retrouve les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude, Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès, la trépidante série A.N.G.E ., les livres fantastiques Qui est Terra Wilder ?, Capitaine Wilder et Les Chevaliers d’Épées , la série surnaturelle Les ailes d’Alexanne, la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre, la saga rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et bandes dessinées.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel et sa boutique en ligne :
www.anne-robillard.com / www.parandar.com
Anne Robillard
Légendes
d’Ashur-Sîn


Naroux
Wellan Inc.
C.P. 85059 – PJC
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révision et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Distribution : Prologue
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand, QC J7H 1N7
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2022 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2022
« Le courage et la persévérance ont un talisman magique devant lequel les difficultés disparaissent et les obstacles s’évaporent. »
— John Quincy Adams
Carte d’Ashur-Sîn
Vous trouverez la carte d’Ashur-Sîn sur le site internet officiel d’Anne Robillard et sur sa page Facebook :
www.anne-robillard.com
ou


www.facebook.com/RobillardAn
ou
1

R assemblés dans les cavernes d’Antoum, Onyx, Sierra, Dashaé, des Télals de Soumoukhan ainsi que plusieurs fiers combattants en provenance des autres cités d’Ashur-Sîn se préparaient à défendre leur vie contre la puissante armée des Dingirsigs. À plusieurs reprises, Onyx avait tenté d’échanger sans succès le commandant des fantassins de l’envahisseur contre son ami Wellan, qu’ils retenaient de l’autre côté du grand mur en métal. Cette transaction l’aurait débarrassé de cet homme qui portait le nom de Namtil, dont il ne savait plus très bien quoi faire. Depuis qu’il était captif, Onyx ne lui avait pas fourni l’occasion de recueillir des informations qui auraient pu nuire aux Lou-Sîn. Pendant qu’il tentait de prendre une décision à son sujet, l’empereur avait reçu une transmission du chef des triangles dorés, qui bombardaient le continent depuis des années. Celui-ci venait de le provoquer en duel.
Sans savoir à quoi il s’exposait, Onyx avait tout suite accepté de l’affronter en se disant qu’en coupant la tête du serpent, il pourrait sans doute empêcher un massacre. Uniquement armé de son bâton magique, qu’il avait reçu de la grande sage Shala, il s’était rendu sur la plaine. L’appareil qui s’était posé devant lui était beaucoup plus imposant que lorsqu’il était en vol et l’homme qui en était descendu ressemblait à Namtil. Il s’appelait Ahbgal et il lui avait paru beaucoup plus dangereux que son compatriote. Il n’était pas armé, mais deux ailes métalliques s’étaient déployées dans son dos. Le combat n’avait pas duré longtemps. Onyx était finalement venu à bout de son opposant, mais les plumes tranchantes lui avaient entaillé la poitrine. Ahbgal était reparti dans son shem, surtout atteint dans son orgueil.
Le lendemain matin, les Dingirsigs avaient recommencé à pilonner Antoum avec leurs shems et leur armée de terre s’était également remise en mouvement. Pendant que les Télals se préparaient à la recevoir de pied ferme, sans avertir les siens, Onyx avait décidé de libérer son prisonnier et de lui rendre sa précieuse sacoche argentée. Il ne lui servait plus à rien de la conserver, car les intentions de l’ennemi ne pouvaient pas être plus claires. En réalité, en laissant partir Namtil, il espérait qu’il parvienne à convaincre son grand commandant que les Lou-Sîn étaient des gens pacifiques, qui ne méritaient pas d’être aussi injustement traités.
Namtil avait donc marché seul à la rencontre de ses béliers, les bras en croix pour leur signaler qu’il n’était pas armé. Ceux-ci l’avaient accueilli avec un grand soulagement. Afin que tous puissent l’entendre, il avait pressé sur son appareil de communication pour amplifier sa voix. Persuadé que son peuple commettait une grave erreur en continuant d’asservir et de tuer ces sauvages, il avait demandé à ses troupes de retourner à Duranki. Dans son palais, Naram avait éclaté de fureur. Sans perdre une seconde, il avait ordonné à Ahbgal de le débarrasser de ce traître. Le chef des aigles avait donc laissé ses ailiers poursuivre leur travail sans lui et avait foncé une fois de plus vers la plaine. Il avait facilement localisé le commandant, à la tête de l’armée immobile de ses Alimgars, et posé son appareil derrière lui. Namtil avait lentement pivoté et l’avait regardé droit dans les yeux à travers la verrière. Bravement, sous la pluie qui continuait de tomber, il s’était préparé à mourir.
Les deux hommes demeurèrent immobiles pendant un long moment. Namtil savait que le commandant des Shamashs avait reçu l’ordre de l’abattre, alors pourquoi hésitait-il ? Parce que l’énergie de ses canons risquait de tuer tous ceux qui se trouvaient derrière lui ? Parce qu’il commençait à douter, lui aussi, de la santé mentale de l’Ensi ? Il n’arrivait tout simplement pas à déchiffrer les émotions sur son visage. Derrière lui, les béliers n’osaient plus respirer tellement la situation était tendue. Seuls ceux qui étaient près de leur chef pouvaient entendre Naram, qui continuait de crier des obscénités dans sa petite sacoche. Toujours assis dans son shem, Ahbgal commença par ordonner à ses aigles de cesser les bombardements sur les formations rocheuses et de le rejoindre sur la plaine. Naram se déchaîna dans son petit appareil de communication, car ce n’était pas ce qu’il attendait de lui. Alors Ahbgal l’éteignit. Quelques minutes plus tard, ses six ailiers arrivèrent et se posèrent en formation d’éventail derrière lui. Le commandant leur demanda de ne pas intervenir, puis fit disparaître sa verrière. Il sortit de son shem, laissant volontairement la sacoche argentée dans l’habitacle, au cas où Naram aurait trouvé la façon de la remettre en marche. D’un pas lourd, qu’il voulait imposant, il s’avança vers Namtil, puis s’arrêta à quelques pas de lui.
– Mais à quoi joues-tu ? explosa-t-il.
– J’ai longuement réfléchi pendant que j’étais le prisonnier des sauvages et j’ai appris à mieux les connaître.
– Tu ne parles même pas leur langue.
– C’est vrai, mais quelques-uns d’entre eux parlent la nôtre. Ce ne sont pas des animaux, comme nous le pensions, mais des êtres humains qui vivent autrement que nous. Ils sont très intelligents et tout ce qu’ils veulent, c’est qu’on les laisse en paix.
– Nous avons reçu des ordres très clairs, Namtil.
– Le Sharrou-Kin veut de l’or, pas des vies humaines, et encore moins celles des créatures de l’Ama.
– Nous ne savons même pas si cette vieille histoire est vraie.
– Pourquoi l’Anou nous aurait-il menti ?
– Les sauvages t’ont empoisonné l’esprit, mon pauvre ami. Suis-moi. Nous avons besoin de nous parler franchement.
– Et mes hommes ?
– Qu’ils attendent ici.
Nagash avait entendu son commandement. Il lui signala d’un mouvement de la tête qu’il lui obéirait. Ahbgal ordonna d’abord aux aigles de retourner à Duranki jusqu’à ce qu’il les rappelle, puis pianota sur sa montre. L’habitacle de son shem s’allongea, révélant un autre siège derrière le sien.
– Je ne savais pas que vos shems possédaient cette fonction, s’étonna Namtil.
– Monte.
– Est-ce que tu vas me livrer à l’Ensi ?
– Je n’en sais rien encore.
L’ex-commandant des Alimgars jeta un dernier regard à ses milliers de soldats trempés jusqu’aux os, qu’il n’aurait pas pu mener au combat, de toute façon. Il aurait de loin préféré leur donner la permission de rentrer à la caserne, au nord-ouest de Duranki. Il grimpa sur l’aile du shem et se glissa sur le siège derrière celui d’Ahbgal. Il ne savait pas ce qui l’attendait, mais il était résigné à son sort. La verrière se referma sur les deux hommes et l’appareil s’éleva à la verticale avant de foncer vers le sud. « Il ne va pas en direction de la citadelle », constata Namtil en se demandant si c’était bon signe.


En compagnie de Sierra, Onyx avait observé leur rencontre grâce à la lunette d’approche de Shala. Il ne possédait pas le talent de lire sur les lèvres, alors il n’avait rien capté de leur échange. Les deux Dingirsigs étaient demeurés si stoïques qu’il ne pouvait même pas deviner s’il s’était bien terminé. Mais le fait que Namtil monte dans l’appareil du commandant des aigles l’inquiétait, par contre.
– Se sont-ils montrés agressifs l’un envers l’autre ? demanda Sierra en le tirant de ses réflexions.
– C’est franchement impossible à dire. On aurait dit deux bouts de bois qui discutaient de la météo.
Sierra éclata de rire en voyant l’image apparaître dans son esprit.
– Tu peux être vraiment très drôle, quand tu veux.
– Habituellement, ça m’arrive juste quand je bois trop de vin.
– Et quand tu es de mauvaise humeur ?
– J’ai plutôt tendance à me taire et là, je peux devenir très, très dangereux.
– J’en prends note.
– Il est difficile de prédire ce qui va se passer, maintenant.
– Les fantassins sont immobilisés et les bombardements ont cessé, c’est déjà ça.
– Mais ce n’est pas normal, se troubla Onyx. Et pourquoi Namtil est-il parti avec l’autre

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