Légendes d Ashur-Sîn T7 : Naja
158 pages
Français

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Légendes d'Ashur-Sîn T7 : Naja , livre ebook

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Description

Le dernier tome de cette série... Wellan et Sierra ont enfin réussi à atteindre Alnilam, avec Onyx. Dès son arrivée, ce dernier cause une grande panique chez les sorciers, qui ressentent la terrible énergie émanant de l’empereur d’An-Anshar. Lors de sa visite du continent, Onyx capte une terrifiante menace : une créature s’est échappée de l’Éther! Affamée, elle risque de causer beaucoup de dommages chez les humains… Une fois de retour chez lui, Onyx tient une promesse importante, qui apportera beaucoup de bonheur à plus d’une famille! Pour sa part, Skaïe croit avoir enfin réussi à créer un vortex. Mais lorsque Wellan et Sierra se portent volontaires pour en faire l’essai, le résultat est catastrophique…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2022
Nombre de lectures 77
EAN13 9782924442982
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Naja
ISBN 978-2-924442-93-7
Déjà parus dans la même collection :
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 1 - Aranéa
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 2 - Azakhou
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 3 - Dingirsigs
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 4 - Antoum
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 5 - Naroux
Légendes d’Ashur-Sîn, tome 6 - Cinn
Avec la parution du présent tome, la saga est complète.


À ce jour, Anne Robillard a publié près de quatre-vingt-dix romans !
Parmi ses oeuvres, en plus de la mystérieuse saga La malédiction des Dragensblöt, on retrouve les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude, Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès, la trépidante série A.N.G.E ., les livres fantastiques Qui est Terra Wilder ?, Capitaine Wilder et Les Chevaliers d’Épées , la série surnaturelle Les ailes d’Alexanne, la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre, la saga rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et bandes dessinées.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel :
www.anne-robillard.com
Anne
Robillard


Naja
Wellan Inc.
C.P. 85059 – PJC
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révision et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Distribution : Prologue
3875, rue La Fayette Ouest
Boisbriand, QC J7H 1N5
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2022 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2022
« L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation. »
— Averroès
Carte d’Ashur-Sîn
Vous trouverez la carte d’Ashur-Sîn sur le site internet officiel d’Anne Robillard :
www.anne-robillard.com
ou
directement sur la page web de l’univers d’Ashur-Sîn :
1


A près avoir passé de longs mois dans l’univers des Lou-Sîn, ce fut avec le cœur lourd qu’Onyx, Wellan et Sierra s’étaient décidés à les quitter. Ils avaient réussi à les débarrasser de l’envahisseur de l’espace, qui avait bien failli faire disparaître leur civilisation. Grâce à eux, ils vivraient désormais libres et heureux. Il était maintenant temps pour les trois aventuriers de poursuivre leur route. De retour auprès du peuple, la déesse Cinn, responsable de leur séjour dans ce monde inoubliable, avait rendu à Wellan les pages manquantes de son journal, où se trouvaient les coordonnées d’Alnilam. Alors, après avoir fait leurs adieux à la population d’Azakhou, les trois héros s’étaient enfoncés dans la forêt afin d’utiliser le bracelet magique de Kimaati à partir de l’endroit où ils étaient arrivés à Ashur-Sîn. Peinés de les voir partir, une dizaine de Télals les y avait accompagnés. Sous leurs yeux, Onyx, Wellan et Sierra avaient été engouffrés par un tourbillon vorace qui s’était formé à leurs pieds.
Les trois amis avaient été malmenés pendant de longues minutes dans le vortex, puis rejetés sur le plancher en béton de l’entrepôt des laboratoires d’Antarès, où un technicien les avait trouvés. Ne sachant pas quoi faire, l’homme avait filé à la salle de travail de Skaïe pour l’informer de leur retour. Skaïe avait aussitôt accouru, heureux de les retrouver. Ils avaient été absents si longtemps ! Il leur avait donné le temps de reprendre leurs esprits et, surtout, leur équilibre. Comprenant qu’ils devaient se reposer, il les avait invités au palais pour le repas du soir. Wellan avait alors pris la main de Sierra et posé l’autre sur l’épaule d’Onyx pour les transporter magiquement dans l’appartement qu’il partageait avec sa femme, à la forteresse de la haute-reine.
L’Émérien se laissa tomber dans une bergère pendant que Sierra ouvrait les fenêtres pour faire circuler l’air dans la pièce. Quant à Onyx, il avait déjà commencé à regarder partout avec curiosité. Les meubles ressemblaient à ceux des Dingirsigs, mais ils étaient plus élégants. La décoration était moins flamboyante, mais beaucoup plus chaleureuse. Il s’étonna par contre de découvrir que son frère d’armes n’avait pas son propre palais. Après tout, il avait aidé les Chevaliers d’Antarès à vaincre leurs ennemis. Ils auraient pu mieux le récompenser.
– C’est donc ici que tu te cachais, laissa-t-il tomber.
– Et que je filais le parfait bonheur, répliqua Wellan, amusé.
– C’est plutôt modeste.
– Mais rempli d’amour.
Étant donné qu’ils ne possédaient qu’une seule chambre à coucher, Sierra décida d’aller rencontrer le propriétaire de l’immeuble pour louer un petit appartement pendant quelques mois afin d’y installer Onyx. Il aurait ainsi plus d’intimité. Elle embrassa son mari et le laissa seul avec leur invité. Wellan en profita donc pour expliquer à ce dernier les commodités de l’appartement, qui seraient les mêmes dans le sien, soit la douche, le lavabo, les toilettes, le chauffage, les lumières, ainsi que l’ouverture et la fermeture des fenêtres.
– Avoir su que nous aurions un jour de la compagnie, nous aurions acheté un logis plus grand, avoua-t-il. Mais je pense que tu seras plus à ton aise dans ton propre logement.
– Où se trouvent les gens que je dois remercier d’avoir sauvé Nemeroff ?
– À l’autre bout du continent. Toutefois, si tu me le permets, j’aimerais d’abord te faire visiter plusieurs endroits avant de te conduire chez les Deusalas.
Onyx n’eut pas le temps de répondre que Salocin apparaissait devant eux. Il portait une longue redingote noire sur une chemise blanche à jabot, un gilet en jacquard bordeaux et doré, un pantalon noir et des bottes en cuir sombre. Ses cheveux aux épaules étaient blonds comme ceux de Wellan, mais dans ses yeux bleus brillait un grain de malice.
– Salocin est un ami, l’informa son compatriote.
– Lui, par contre, c’est un mystère, rétorqua le sorcier. Il ressemble à Nemeroff, mais sa puissance magique est différente et j’irais même jusqu’à dire, terrifiante.
– Je te présente Onyx, son père. Il est venu voir où son fils a failli passer le reste de ses jours. Et je t’assure qu’il ne représente aucun danger pour personne, à moins qu’on le mette en colère. Salocin est un des sept sorciers d’Alnilam.
– Il y en a sept ? s’étonna l’empereur, car dans son propre monde, il n’en restait plus du tout. Ils ne se sont pas encore entretués ?
– Au contraire, nous sommes tous de bons amis, créés en même temps dans les laboratoires du défunt Achéron.
– Comme les Lou-Sîn ?
– Oui, mais pour des raisons différentes, le renseigna Wellan.
– Qui sont-ils ? demanda Salocin.
– Je te raconterai ça plus tard.
– Très bien. Pour ma part, je lui ferai rencontrer Shanzerr, Olsson, Aldaric, Carenza et Wallasse une fois que j’aurai appris à mieux le connaître. Quant à Maridz, il la verra chez les Deusalas. Dois-je comprendre, à ta réaction, mon cher Onyx, qu’il n’y a pas de sorciers chez toi ?
– Plus maintenant. Ils ont tous été éliminés. Il n’y a que des magiciens.
– C’est curieux, car ce que je capte en toi ressemble pourtant à l’énergie d’un sorcier.
– En réalité, je suis un dieu.
– Comme Rewain, donc.
– Je ne sais pas qui c’est.
– Si tu veux bien, je te parlerai de lui plus tard, offrit Wellan.
– Tu es sûrement ici pour quelques jours, au moins, poursuivit Salocin, alors nous allons commencer par te vêtir convenablement.
Sans leur demander ce qu’ils en pensaient, il les transporta sur le grand boulevard couvert de la forteresse d’Antarès.
– Sierra ne possède pas de pouvoirs télépathiques, lui rappela Wellan. Je n’ai aucune façon de lui expliquer où nous sommes allés.
– Ne t’inquiète pas, je lui ai laissé une note qui dit : Partis habiller notre invité.
– Que tu as signée, au moins ?
– Bien sûr, puisque c’est mon idée.
Onyx ne les écoutait plus. Il regardait partout. Cet endroit ne ressemblait ni au monde des Dingirsigs ni au sien, et encore moins à celui des Lou-Sîn. Mais il se rapprochait un peu de celui des habitants de Soumoukhan avec toutes ses échoppes protégées, sauf que les produits se trouvaient derrière des parois de verre. Autour de lui, les édifices étaient construits en briques rouges ou brunes. Du macadam recouvrait le pavé sous ses pieds. Les grandes fenêtres, à la hauteur de la rue, étaient garnies de vitres et éclairées de l’intérieur pour que les passants puissent voir ce qu’offrait chaque établissement. Des odeurs variées lui chatouillaient les narines. Il pouvait identifier celles qui émanaient des petits cafés et des restaurants, mais ne reconnaissait pas celles des machines qui roulaient au centre de l’avenue.
– Donc, tu te déplaces aussi par vortex, laissa-t-il tomber en se retournant brusquement vers le sorcier.
– Seulement quand je ne suis pas avec ma femme. Elle s’entête à vivre normalement.
– Salocin est le mari du docteur Eaodhin, ajouta Wellan.
– Docteur ?
– Docteur en médecine. C’est le titre qu’on donne aux guérisseurs qui utilisent la technologie pour soigner leurs patients.
Onyx leva les yeux au ciel pour observer la voûte au-dessus de lui, qui n’avait pas été créée par de la magie.
– Ça permet à la vie de continuer quand la région est soumise à des intempéries, expliqua Salocin. Mais c’est le seul endroit où on y a pensé. Dans toutes les autres villes, c’est différent. Je vous en prie, messieurs, suivez-moi.
Ils marchèrent sur le large chemin très fréquenté à cette heure de la journée. Puis, le sorcier les fit entrer dans une de ses merceries préférées.
– Bonjour, Gustave. Comment allez-vous, aujourd’hui ?
– Ça ne pourrait aller mieux, monsieur Salocin. Je vois que vous n’êtes pas seul, ce matin.
– Je ne crois pas avoir déjà emmené mon ami Wellan dans votre excellente boutique. Il va pouvoir la découvrir en compagnie d’Onyx, un illustre visiteur d’une contrée lointaine.
L’empereur lui décocha un regard amusé. Il n’était pas habitué à toutes ces cérémo

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