Les Chemins de la destinée – Tome 2
332 pages
Français

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Les Chemins de la destinée – Tome 2 , livre ebook

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Description

Ce livre présente la voie ésotérique, la voie intérieure ou religieuse, le chemin d’accès à l’autre rive, rappelant à l’Homme sa liaison avec la nature, avec l’univers ou avec les autres hommes. Les traditions spirituelles ont un rôle très important, complémentaire de la science, dans l’étude de l’univers. Elles sont comme une part de nous-mêmes, une façon plus humaine d’observer le monde, qui nous fait précisément défaut aujourd’hui.

L’interaction de ces deux mondes, matériel et spirituel, scientifique et mystique, est étudiée dans ce livre au travers de la philosophie bouddhiste et de la sagesse chinoise issue du Yi-Jing taoïste, le grand livre des changements, vieux de deux millénaires. Il permettra à chacun de trouver son chemin de vie en accord avec sa nature innée et avec l’univers.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414328666
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
(
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-32867-3

© Edilivre, 2019
Exergue


Si nous considérons toutes les existences avec équanimité,
Nous retournons à notre nature originelle.
Si nous examinons cela,
Rien ne peut être comparé.
Maître Sosan, moine Ch’an du VI ème siècle, dans le « Shin Jin Mei »,
« Poème sur la foi en l’esprit », versets 49-50.
Le sage, en son cœur, a pour tous la même bienveillance égale, la même divine affection. Les circonstances peuvent déterminer l’étreinte extérieure ou le conflit extérieur, mais ne peuvent affecter son « œil égal », son cœur ouvert, son embrassement intérieur de tout.
Commentaire de Shrî Aurobindo, dans « La Bhagavad-Gîtâ »
«« Je suis le Roi de Salem », avait dit le vieillard. « Pourquoi un roi bavarde-t-il avec un berger ? demanda le jeune homme, gêné, et plongé dans le plus grand étonnement.
– Il y a plusieurs raisons à cela. Mais disons que la plus importante est que tu as été capable d’accomplir ta Légende Personnelle. »
Le jeune homme ne savait pas ce que voulait dire « Légende Personnelle ».
« C’est ce que tu as toujours souhaité faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle.
« A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l’on n’a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu’on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s’écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu’il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. »
Ce que disait le vieil homme n’avait pas grand sens pour le jeune berger. Mais il voulait savoir ce qu’étaient ces « forces mystérieuses » : la fille du commerçant allait en rester bouche bée.
« Ce sont des forces qui semblent mauvaises, mais qui en réalité t’apprennent comment réaliser ta Légende Personnelle. Ce sont elles qui préparent ton esprit et ta volonté, car il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’Âme de l’Univers. C’est ta mission sur la Terre.
– Même si l’on a seulement envie de voyager ? Ou bien d’épouser la fille d’un négociant en tissus ?
– Ou de chercher un trésor. L’Âme du Monde se nourrit du bonheur des gens. Ou de leur malheur, de l’envie, de la jalousie. Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n’est qu’une seule chose.
« Et quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir. »»»
Extrait tiré de « L’alchimiste », de Paulo Coelho.
Le connu n’est pas séparé du connaisseur
Avez-vous déjà contemplé les étoiles la nuit ? J’ai souvent eu l’occasion de les observer dans les endroits où il n’y a pas trop de lumière extérieure, que ce soit en Vendée, en Auvergne, ou même dans le désert. J’ai toujours le sentiment qu’elles sont là pour protéger la vie de l’immense obscurité environnante, sans laquelle, pourtant, leur beauté ni leur éclat n’apparaîtraient avec autant d’élégance. Au départ considérées comme des dieux, elles ont toujours joué le rôle de guides dans l’imaginaire de l’homme, certaines arrivant avec une réputation prestigieuse, d’autres plus discutable. Elles ont l’air si paisibles, on dirait parfois qu’elles nous écoutent, comme si nous étions là devant tout un public rassemblé, comme si, en définitive, c’était nous, la « star ». Une peut-être se détache du lot, car elle veillait le jour de notre naissance, elle n’avait pas changé de chaine, et est devenue ainsi notre ange-gardien. Je me dis toujours que mon ange-gardien a dû avoir beaucoup de boulot, étant donné toutes les galères desquelles il m’a fait échapper. On a dû lui dire, au pays des anges-gardiens : « Ah, tu travailles chez les Spaak ? mais c’est la sécurité d’emploi garantie ! ». Il n’a pas dû prendre beaucoup de vacances… Certaines étoiles travaillent même dans un domaine scientifique, c’est-à-dire quand elles n’ont pas un inculte, comme moi, sur le dos ; elles expliquent aux savants toute la chimie de l’univers, ce de quoi nous sommes nous-mêmes constitués. Et si l’observation des étoiles, et des objets célestes qui tournent autour de nous, plus que de nous assigner un destin inéluctable, nous guidait, en réalité, hors de l’obscurité de notre ignorance, nous faisait remarquer la beauté et la fragilité de l’existence, et, dans un gigantesque défi au hasard, nous permettait de prendre conscience de nous-mêmes ?
« Je ne pense pas que l’homme ait émergé par hasard dans un univers qui lui serait totalement indifférent. Au contraire, tous deux sont en étroite symbiose : si l’univers est aussi vaste, c’est pour permettre notre présence. Si l’univers est tel qu’il est, c’est parce que l’homme est là pour l’observer et se poser des questions. La cosmologie moderne a découvert que l’existence de l’être humain est inscrite dans les propriétés de chaque atome, de chaque étoile, de chaque galaxie de l’univers et dans chacune des lois physiques qui régissent le cosmos. Que des propriétés ou des lois de l’univers diffèrent un tant soit peu et nous ne serons plus là pour en parler. L’univers semble être parfaitement réglé pour l’apparition d’un observateur intelligent, capable d’apprécier son organisation et son harmonie. Le physicien anglo-américain Freeman Dyson l’affirme : « L’univers savait quelque part que l’homme allait venir 1  » Cette symbiose extraordinaire entre l’homme et l’univers est connue sous le nom de « principe anthropique », du grec anthropos, « homme ». Je ferais deux remarques. D’abord, je trouve le qualificatif d’« anthropique » mal choisi, car il sous-entend que l’univers tend vers l’homme exclusivement. Quid alors des autres êtres, voire des extraterrestres, s’ils existent ? En fait, l’univers est en symbiose non seulement avec l’homme mais avec toute forme d’intelligence qu’il héberge. D’autre part, la définition que j’ai donnée du principe anthropique ne concerne que sa version dite « forte » : l’univers tend vers une forme de conscience. Il en existe aussi une version « faible », qui ne suppose aucune direction dans l’évolution de l’univers. Elle énonce simplement que « les propriétés de l’univers doivent être telles qu’elles permettent l’existence de l’homme 2 «. Cette version faible est à mon sens une tautologie sans grand intérêt. » 3
Selon le principe anthropique, l’univers semble donc préparé à l’apparition d’une forme de conscience. Mais si l’existence de l’homme est inscrite dans chaque atome, dans chaque étoile de l’univers, alors l’univers nous aide à prendre réellement conscience de notre existence. C’est pourquoi je suis partisan, ainsi que l’est le scientifique, de la version forte du principe anthropique, voire même d’une version « très forte » : l’univers n’est pas seulement un amas chaotique de matière mais est peut-être, en lui-même, par son organisation et sa structure complexe, une « forme de conscience », primitive ou élaborée, qui imprègne tous les domaines, qu’ils soient humain, animal, végétal ou minéral. Aller jusqu’à parler de la conscience des êtres inanimés comme la conscience de la pierre ou la conscience du pin peut sembler un peu hardi, mais c’est aussi ce que l’on retrouve dans les enseignements du Yogacara, une des deux écoles du bouddhisme Mahayana, selon laquelle « seule la conscience existe ». C’est une position idéaliste selon laquelle rien n’existe en dehors de notre propre esprit : nous ne percevons en effet l’univers et les objets environnants qu’à travers les six portes des sens que sont la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et le mental ; et tout notre environnement est ainsi « filtré » à travers l’histoire personnelle de chacun : par exemple il arrive que deux personnes regardent le tableau d’un grand peintre et ne « voient » pas la même chose. La perception que nous avons de chaque individu est tout aussi subjective : ami, ennemi, savant ou inculte. Quelqu’un de mauvais pour vous ne l’est pas nécessairement en toute circonstance. Il peut être quelqu’un de bien pour une autre personne.
« Le karma est ainsi véritablement créé et réalisé par l’énergie cosmique fondamentale. L’énergie cosmique qui remplit et influence tout l’univers, et toutes les existences, cela de toute éternité, qui imprègne toute la nature, à partir des minéraux, des végétaux, jusqu’aux êtres sensibles, animaux et humains, est reçue inconsciemment, naturellement, automatiquement, par chacune des existences.
Pendant zazen 4 , vous pouvez comprendre ce pouvoir énergétique, le ressentir inconsciemment, et le reconnaître par la conscience hishiryo 5 .
Plus la matière est dense, plus le pouvoir cosmique fondamental se réalise faiblement et de façon désordonnée ; pour l’être humain, il se réalise de façon ordonnée, à travers son corps et son esprit ; il apparaît à la conscience dans un ordre limité, à travers la volonté qui se manifeste au moyen du cerveau frontal. Pour toute la nature, et pour toutes les autres existences, ce pouvoir n’est que mouvement inconscient. Pour l’être humain, cette énergie se transforme en comportement, en pensée, et en action : c’est ce que l’on appelle le karma. » 6
C’est très important pour moi, surtout dans le cadre de ce livre, de montrer que la science peut rester en accord avec la spiritualité. Nous sommes en totale symbiose avec l’univers, de l’avis de la science comme de l’avis de la spiritualité. Pourtant les deux mondes, scientifique et spirituel ne sont pas toujours d’accord. Lorsque Trinh Xuan Thuan, dans son livre, dit que l’humanité, depuis Copernic, a changé de paradigme et que nous avons tous basculé dans le « paradigme de Copernic », qui montre que la Te

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