Les Fabuleuses Créatures
160 pages
Français

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Les Fabuleuses Créatures , livre ebook

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Description

4 janvier 2007. Paris.
Une course contre la mort est engagée derrière de dangereuses créatures, échappées quelques semaines plus tôt d'un convoi ultra-sécurisé qui les conduisait depuis Lyon vers un centre opérationnel militaire basé en région parisienne.
Une équipe d'agents spéciaux, chargés de les récupérer, est sur les dents. La moindre faute serait fatale et lourde de conséquences pour la population environnante...
Ce roman fantastique conjugue action, expériences génétiques, enquêtes policières, sur fond d'intrigue politico-militaire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2011
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312006031
Langue Français

Extrait

Les Fabuleuses Créatures
Philippe-Auguste Rosso



Les Fabuleuses Créatures















LES É DITIONS DU NET 70, Quai Dion Bouton – 92800 Puteaux
Avertissement

Ce livre est une fiction. Les noms des personnages et de certaines institutions sont des créations imaginaires de l’auteur et ne doivent pas être considérés comme réels. Toute ressemblance avec des individus ou des organisations, réels ou fictifs, existants ou ayant existé, est purement fortuite.























© Les Éditions du Net 2011 ISBN : 978-2-312-00603-1
À ma famille
À mon fils
À mes proches qui reposent en paix
Prologue
E NVIRONS DE L ’ AN 19 000 AV . J.-C.
Une course contre la mort est engagée depuis quelques instants sur la mer glacée du Golfe du Saint-Laurent. Une redoutable meute traque des proies qui se sont malencontreusement aventurées sur ce territoire. Elle les traquera sans relâche, le tout, sans hurlement, en ordre serré derrière leurs futurs repas.
Si l’épaisse couche neigeuse et la glace s’avèrent être des obstacles majeurs pour les proies en grande difficulté de progression, pour la meute, bien au contraire, elles sont de véritables alliées naturelles. Dans la toundra, les proies auraient pu semer leurs poursuivants, pas dans cette zone.
La fatigue aidant, les proies n’avancent plus, leurs pas se font lourds et n’adhèrent pas sur ce sol gelé. La meute se rapproche. Les proies se regroupent affolées, tétanisées par la peur, et se retrouvent bloquées à proximité d’un ensemble d’îles recouvertes d’un épais manteau neigeux.
Elles la voient arriver d’un seul bloc. Le piège vient de se refermer sur elles. Les proies sont encerclées et leurs petites défenses ne servent à rien, désormais, elles sont entre les griffes de leurs prédateurs, auxquels elles n’échapperont pas, et pour cause !
Les prédateurs pourraient utiliser leurs terribles poisons pour les neutraliser.
En la circonstance, ils ne le feront pas. Ils ne risquent pas grand-chose face à ces jeunes proies, et ils sont en nombre, de fait, ce sont leurs longues griffes saillantes et leurs dents massives, aux bords crénelés, qui serviront à les tuer !
Sans quoi, ils auraient craché sur les proies un de leurs poisons qui pouvaient foudroyer instantanément n’importe quel ennemi osant les affronter. Leurs sens hyper-développés font de ces animaux des prédateurs hors norme, qui appartiennent à une lignée de créatures légendaires…
Plus loin, le chef de la meute continue sa course effrénée derrière une proie qui n’a pas suivi son groupe de congénères.
Maintenant, ils viennent d’atteindre une petite île enneigée proche d’un archipel dressé au milieu de cette mer gelée, et sont à quelques centaines de mètres de leur tribu respective.
La proie a enfin mis ses pattes sur une terre plus ferme, suivie de près par l’infatigable chasseur, tous deux s’enfoncent dans les terres, encore une trentaine de mètres à parcourir, et là, elle aura une position idéale pour se retourner et charger son poursuivant, sans patiner, mais c’est sans compter sur la ténacité et l’intelligence de son adversaire qui la rattrape et la balaye avec sa patte avant gauche.
Elle tombe lourdement et se relève aussitôt.
Il la regarde, posté face à elle. La frayeur la fait devenir dangereuse et inconsciente. Elle est prête à lui foncer dedans, comme il n’a plus le choix, il lui crache de puissants acides sur la trompe et les yeux, les pattes avant sont également touchés, car il sait quel endroit atteindre sur ce genre de proie.
La douleur est vive, elle ne voit plus, ne tient plus debout et respire péniblement, les acides ont traversé tous ses points névralgiques. Elle se couche et attend… sa mort certaine.
Son prédateur lui saute dessus et la déchiquette en s’agitant en tout sens, soudainement, le sol s’ouvre sous ses pattes et il chute la tête la première dans une profonde cavité, entraînant sa proie en lambeaux avec lui.
Paris, 4 janvier 2007
A U PIED DU MUR
5 h 06.

Dans un point de la capitale, ceux qui osent affronter l’air extrêmement glacial de cette matinée d’hiver ne viennent pas des terres polaires, non, eux sont là parce qu’ils n’ont malheureusement pas d’autres choix.
À l’angle de la rue de la Croix-Jarry et de la rue Watt, rues situées dans le XIIIe arrondissement, quelques travailleurs et autres sans domiciles fixes se tortillent des hanches au-dessus d’un humble ‘radiateur’ urbain, tout juste déclenché voilà quelques instants.
Ce groupe hétérogène se trouve en fait réfugié dans un vaste abribus, lequel apporte à ses occupants de passage un semblant de sauna finlandais. Le revers de la médaille, c’est qu’ils doivent s’accommoder aux effluves qui sortent des deux grilles d’égout fixées à proximité des bancs, sinon, c’est l’attente en dehors de l’abribus et au froid.
Il est vrai qu’en cette période de l’année, nul ne viendrait se plaindre de sources de chaleur d’où qu’elles proviennent, car l’essentiel, pour ces gens, étant de pouvoir exploiter le minimum de confort calorifique qu’offre soudainement l’abribus.
Les uns apprécient ces souffles d’air chaud en attendant leurs bus, tandis que d’autres en profitent pour se réchauffer après une nuit passée dehors.
Accessoirement, un attroupement, impromptu ou pas, assure parfois à tout un chacun une sensation de sécurité dans le cas où un danger devait se produire, à la condition de dévisager ou de mettre un nom sur ledit danger, et ce dernier, qui se trouve juste sous leurs pieds, ne se caractérise pas exactement, mais se détermine plutôt autour du nombre…
Pendant ce temps, d’étranges silhouettes, à l’origine des dégagements de chaleur, sont blotties en dessous de l’abribus, observant leurs proies, les sentant, attendant et tournant en rond. Elles les regardent, avec leurs yeux écarlates, se déhancher sur les grilles. L’envie de bondir dans la rue pour les dévorer est grandissante, d’autant que de nouvelles proies viennent de les rejoindre.
En surface, l’autre catégorie d’individus, tout juste venue s’ajouter à ces badauds, ne recherche pas le réconfort calorifique, non, une motivation très différente les a conduits jusqu’ici.
Ces deux individus appartiennent à un service assez particulier, plus exactement, ils travaillent à l’Agence centrale des opérations spéciales (ACOS) qui dépend, très secrètement, du ministère de la Défense.
Si Pierre Chaumont et Patrice Marmet, respectivement sergent et adjudant, savent ce qu’ils cherchent, les badauds à côté d’eux et la population française dans son ensemble ne devaient être, en aucun cas, informés du type de fugitifs qu’ils traquaient. Et jusqu’à ce jour, leurs fugitifs avaient réussi à déjouer à maintes reprises le maillage satellitaire tendu par l’ACOS.
Désormais, les deux sous-officiers sont au pied du mur.
D ÉTECTIONS
Pour que le sergent Pierre Chaumont et l’adjudant Patrice Marmet arrivent à cet endroit, il a fallu dans un premier temps qu’un des satellites de l’ACOS repère leurs cibles à quelques encablures d’ici, vers le Pont National; une fois leur position verrouillée par les satellites, ce fut au tour des équipes de terrain de prendre le relais pour tenter de récupérer leurs dangereux fuyards…
Depuis la veille au soir, une quarantaine d’hommes sont déployés dans la partie sud-est du XIII e arrondissement et le nord-est d’Ivry-sur-Seine. Certains patrouillent en voiture avec des appareils de mesure de pointe, d’autres à pied en simple surveillance visuelle. Seules les équipes véhiculées disposent d’appareillages électroniques, car trop volumineux pour être transportés à pied sans se faire repérer.
Comme ils circulaient en voiture, Pierre Chaumont et Patrice Marmet étaient dotés d’un bolomètre à haute résolution et d’un détecteur de mouvement à infrarouge, ultrasophistiqué, parfaite copie du système Horizon de l’armée de terre.
Avec ce système, ils pouvaient détecter des mouvements, ainsi que des sources de chaleur fixes ou mobiles, jusqu’à 30 km de distance : leurs cibles furent automatiquement localisées au mètre près, analysées, puis classifiées en quelques fractions de secondes.
Lorsque l’alarme du détecteur Horizon se déclencha une demi-heure auparavant, tout un processus de reconnaissance automatique des cibles s’était aussitôt mis en route et avait permis aux sous-officiers de les mener jusqu’à l’abribus.
Étant donné qu’ils évoluaient dans un champ de recherches relativement restreint, puisque plusieurs unités étaient mobilisées à l’intér

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