Les Fées Mères du Temps - Opus 2
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Les Fées Mères du Temps - Opus 2 , livre ebook

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Description

Une Destinée au goût de sang


Le Royaume de Laurentides a retrouvé la paix à ses frontières, grâce à son alliance avec l’empire de Kamloops et sa victoire face à au royaume ennemi de Gaspésie. Mais le répit est de courte durée, car l’empereur Lucindor a pris place sur le trône de Laurentides, laissé vacant suite à la mort de la Princesse Grenat Di Alexandros. Il proclame alors la destruction de tous les manuscrits du Royaume, et rend les écrits interdits. Quelques habitants de Laurentides mettent leurs vies en péril pour sauver les derniers livres du Royaume, se lançant corps et âme dans un combat pour la liberté...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368326947
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LesFées Mères du Temps
OpusII :

LeChant des Âmes
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
David Petit-Laurent


LesFées Mères du Temps
OpusII :

LeChant des Âmes
Le Chant des Âmes

Ledésespoir va gagner le Royaume de Laurentides, malgréla victoire face aux troupes gaspésiennes dans la bataille deNoranda.

L’Empereurde Kamloops, Lucindor, a trouvé le Sanctuaire des FéesMères du Temps et vient d’exécuter Casienor,l’Intendant du Royaume de Laurentides, ainsi que la PrincesseGrenat di Alexandros.

Suran,fidèle chevalier du Royaume, a disparu dans la Source Genèsedes Âmes, et Evanestos, sauveur de la Princesse, s’estévaporé dans un grand éclair, laissant Lucindorseul dans la Cité d’Or…

Episode1  « Nouveaux Mondes » 11
Episode2  « Nouveaux Ennemis »29
Episode3  « Que brûle l’espoir… »45
Episode4  « L’alliance du Mal »61
Episode5  « Les destinées rebelles »77
Episode6  « Destinées de Sang »93
Episode7  « Quand vient la brume »109
Episode8  « Le chant des âmes »125
Episode9  « Le Temps des Rêves »139
Episode10  « L’alliance des destinées »157
Episode11  « L’empire contre-attaque »177
Episode12  « Requiem »191
Postfaceet Remerciements209
Episode1  « Nouveaux Mondes »

Le bruit de l’eau,glissant au milieu des vestiges dorés, rappelait àLucindor que le temps ne s’était pas arrêté,qu’il n’avait pas stoppé sa course, sa fuite enavant, malgré les événements qui venaient de sedérouler ici même. Ce clapotis incessant le ramenait àla raison, à la finalité de son œuvre qui n’étaitpas encore atteinte. Oui, Lucindor, empereur de Kamloops, avaitpénétré la Cité jusque-là perduedes Fées Mères du Temps. Oui, il avait éliminéson rival, Casienor, l’Intendant du Royaume de Laurentides.Oui, il avait aussi sacrifié la prétendante au trônede Laurentides, la Princesse Grenat di Alexandros. Laurentidesn’avait plus d’héritière directe, etLucindor avait bien l’intention de faire main basse sur ceroyaume orphelin. Mais cela n’était pas la finalitéde son plan, ce n’était qu’une étape. Ilsavourait, cependant, cette victoire. En tournant sur lui-même,il contemplait avec satisfaction ce temple doré qui n’avaitrien perdu de son éclat. Il en oubliait même que deux deses ennemis avaient réussi à s’échapper.Le vaillant chevalier Suran, fidèle serviteur de la défuntePrincesse, avait fui par les eaux. La mort l’avait peut-être(sûrement, estimait Lucindor) rattrapé dans les cascadesqui terminaient le parcours fluvial au sein de la Cité.Evanestos, quant à lui, avait été expulsédans le ciel, suite à une explosion pendant leur combat. Parune incroyable force magique, voire divine, la voûte rocheuseprotégeant la Cité d’Or s’étaitfendue d’un trou céleste. Le jeune aide-pêcheur,qui avait accompagné Grenat di Alexandros dans son périple,s’y était fait aspirer, avant que cette ouvertureétoilée ne se referme. Avait-il disparu dans lesméandres infinis de l’univers ? Lucindor necherchait aucunement à se poser la question. Ses ennemisétaient soit morts, soit disparus. Il était seul dansle temple des Fées, seul à admirer les dorures, seul àcontempler la Source Genèse des Âmes. Le cours d’eaudéfilant sous ses yeux lui rappelait donc que sa quêten’était pas achevée, que le temps ne s’étaitpas arrêté pour contempler cette éphémèrevictoire et que de nombreuses batailles l’attendaient. Mais ilne pouvait ôter de son visage un sourire satisfait,l’adrénaline générée par le combatfraîchement terminé, qui plus est à son avantage,l’excitait au plus au haut point. Il aurait voulu escalader lesommet du temple et hurler de joie. Personne n’aurait entenduson cri de victoire, presque de rage tellement cela bouillait au plusprofond de lui-même, et paradoxalement, sa solitude àcet instant, dans cette grande Cité d’Or, sans aucunpublic pour applaudir son exploit, exaltait, magnifiait son triomphe.Personne ne pouvait remettre en cause la force de son pouvoir, ceuxqui avaient tenté de l’en empêcher n’étaientplus, ce moment lui appartenait exclusivement, affolant jusqu’àla jouissance son ego. La Cité d’Or étaitdésormais sienne, le temple des Fées Mères duTemps avait désormais pour maître des lieux Lucindor,empereur de Kamloops. Il ne dominait pas pour autant ce monde. LeRoyaume de Laurentides n’était pas encore voué àsa cause. Il allait devoir remédier à cela, et necraignait nullement de devoir utiliser la force. Ensuite, le Royaumede Gaspésie serait sa prochaine cible. Comment ce payspourrait-il résister aux attaques simultanées deKamloops et de Laurentides ? Il ne pouvait pas, Lucindor enavait bien conscience, d’autant plus qu’il pouvaitcompter dans ses rangs les dix Chevaliers Noirs, sa garde rapprochéeaux pouvoirs supérieurs à ceux des hommes. En pensant àtout cela, le sourire de Lucindor s’agrandissait, àmesure que l’impatience d’achever sa quêteenflammait son ego. Le bruit de la rivière lui rappela que letemps n’était pas encore à cet avènement.Il reprit conscience de l’instant présent, du passéqui venait de s’écouler, et du futur qui lui tendait lesbras. Alors il se retourna une dernière fois sur ce nouveaumonde qui s’offrait à lui, sur le temple scintillant,admirant ce trône sur lequel il siégerait trèsprochainement, et se chargea intérieurement du pouvoir émanantde la Cité. Il prit ensuite la direction du tunnel par lequelils étaient arrivés, lui et ses ennemis désormaisdisparus, afin de retrouver la Cité de Laurentides…

***

Jude fulminait. Sa maingauche serrait à en rougir le volant de sa voiture. Sa maindroite, agrippée au levier de vitesse, bougeait frénétiquementaux besoins du régime moteur. Les virages serrés de laroute l’obligeaient à changer régulièrementde vitesse. Jude n’était pas d’humeur àadopter une conduite souple et écologique. Ses accélérationsétaient ponctuées de coups de freins maîtrisés,mais secs. Ses phares balayaient la route et ses bordures, il étaitseul sur la route à cette heure tardive. La lune apportait unpeu de pâle luminosité, faisant ressortir les vignes,ombres de la nuit, qui se trouvaient de part et d’autre de laroute. Jude n’y apportait aucune attention, si ce n’étaitle strict minimum pour ne pas avoir d’accident de voiture.Toutes ses pensées convergeaient vers celle qui étaitdésormais son ancienne compagne, son ex, Constance. Il venaitde passer la soirée avec elle, et celle-ci l’avait« remercié », ou incité à« donner un nouvel élan à sa carrière »,comme on aurait pu le dire à la machine à caféd’une entreprise qui cherche à justifier le renvoi d’unde ses collaborateurs. Lui qui pensait avoir enfin trouvéchaussure à son pied, après plusieurs années devagabondages sentimentaux, se retrouvait à la case départ.Aucun tort ne lui était reproché, mais Constance ne sesentait pas prête à s’investir autant qu’ille souhaitait. Dont acte. Il se devait d’accepter cettedécision, mais la réception de l’informationavait été aussi brutale que non anticipée. Alorsqu’il arrivait au sommet de la colline, au hameau de laPoyebade, non loin du village d’Odenas dans le Beaujolais, samâchoire se desserra enfin. A la radio passait son titrepréféré… « Hey Jude »,des Beatles. Instinctivement, il se mit à chantonner, ce quiinflua sa conduite, cette dernière ralentissant et gagnant ensouplesse au gré des accords de ce standard britannique. Ildevait son prénom à cette chanson, ses parents étantde grands fans des Beatles. Il avait été bercépar le refrain tout en «  naaa naaa naaa na na na naaa,na na na naaa, hey Jude  ». A chaque écoute dece titre, son rythme cardiaque se ralentissait, augmentant saconcentration, apaisant tous ses maux. Alors qu’il sortait duhameau, prêt à descendre en direction d’Odenas, ilse sentait mieux. Constance l’avait quitté, ok, il sedevait d’en faire le deuil, mais maintenant, d’autresopportunités allaient se présenter à lui.L’espoir était revenu en lui, et il se préparaità le chanter tout haut avec le refrain final de la chanson.Ses Na na na étaient prêts. Mais il en futautrement. Le moteur de sa voiture s’arrêta, éteignantau passage les phares et les moniteurs du véhicule, ainsi quela radio. Il se retrouva plonger instantanément dansl’obscurité quasi totale, la lune ayant elle aussidisparu. Heureusement pour lui, sa voiture n’avait pas prisl’élan de la descente, et bien qu’entraînéepar l’inertie, Jude put la stopper sur le bas-côtéen actionnant en douceur le frein à main. Il se rassurad’avoir évité un accident, car devant lui, plusloin, l’attendait un virage des plus dangereux. Il tenta defaire redémarrer l’engin, mais il n’y eut aucuneréponse, c’était la panne totale. Il sortit duvéhicule, tant pour prendre l’air que pour observer lesalentours. Aucun éclairage public des villages voisins n’étaitallumé, l’obscurité l’enveloppaitprécieusement. Il leva les yeux au ciel, espéranttrouver quelques éclats d’étoiles, mais desombres nuages s’étaient invités dans le ciel.Alors qu’il commençait à se poser des questionssur cette péripétie impromptue, une réponseapparut haut dans le ciel. Une lumière, pure, transperçales nuages, découvrant en arrière-plan une tournoyantevoie lactée. Les vents se levèrent autour du jeunehomme pour le ceinturer. Un éclat lumineux l’aveugla,Jude avait beau se protéger des mains le visage, il étaitd’une telle puissance qu’il ne pouvait résister.Jude se sentit décoller, soulevé du sol par les vents,comme attiré par la lumière. Il ne put réellementcomprendre ce qu’il se passait, ses yeux encore sous le choc del’éclair, et ses autres sens étaient désorientésau possible. La lumière du ciel l’avait aspiré,avec rapidité m

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