Les frères O Neïl
287 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les frères O'Neïl , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
287 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Fantastique - Aventure - Bit-Lit - 545 pages



« Quand l’honneur, fer de lance de la famille, ne peut être lavé que dans le sang... »


Fergus O’Neïl est un seigneur bon et juste, aimé de ses vassaux. Son fils aîné, Liam, sur le point de convoler avec la belle Tara, se plie à la coutume prénuptiale et, en compagnie de ses deux jeunes frères, passe la nuit hors du de la demeure familiale.


Au petit matin, un serviteur les prévient que le château a été assiégé durant la nuit. De retour au domaine, les trois frères découvrent que des créatures de la nuit ont massacré la totalité des personnes présentes... jusqu’à leur petite sœur Caitlin.


Fous de rage, ils passent un pacte avec une sorcière et sillonnent le monde à la recherche des meurtriers. Après des siècles d’errance, leurs investigations les conduisent en Italie.


Et aujourd’hui, l’heure de la vengeance a sonné !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 8
EAN13 9791096384648
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Frères O’Neïl

Quand l’honneur, fer de lance de la famille,
ne peut être lavé que dans le sang…
Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 979-10-96384-64-8
Corrections : Véronique Fournier
Photographies et illustrations de couverture : rdrgraphe / Tverdokhlib / rudvi
En hommage à ces écrivains que je lisais durant mon adolescence, qui m’ont fait voyager et donné l’envie d’écrire : Anne Rice et Bram Stoker, qui resteront à mes yeux les auteurs incontournables du roman vampirique.
« Se venger d’une offense, c’est se mettre au niveau de son ennemi ; la lui pardonner, c’est se mettre au-dessus de lui. »
Proverbe anglais
Remerciements



Même si c’est un exercice que je tiens absolument à faire à chaque roman, le passage des remerciements reste toujours le plus délicat : je voudrais n’oublier personne et montrer à tous ceux qui m’ont soutenue et aidée pendant la rédaction du récit à quel point ils me sont précieux et combien je tiens à eux. Je vais donc tâcher de n’en négliger aucun.
Je remercie en premier lieu mes bêtas qui m’ont lue, corrigée et soutenue. Sans eux, le manuscrit serait sans doute moins abouti. Je me suis enrichie de leurs conseils, leurs encouragements et leur enthousiasme. Alors merci à Sandra, Françoise, Justine, Virginie, Maddy, Caroline et Ariuu. Vous êtes tous formidables !
Mis à part les bêtas, il y a aussi ceux que j’appelle mon « soutien de l’ombre ». Même s’ils n’ont pas participé à la rédaction, ces personnes sont un appui moral, que ce soit par leurs mots ou leurs présences. Parfois, une simple discussion avec eux me rebooste et me donne l’énergie nécessaire pour me replonger dans mon manuscrit. Donc merci à Cathy et Marie (sans oublier Marie-Thérèse, Victor et Vincent), Adeline, Florent, Kheira, Letty, Blandine, Aurore, Jennifer, Magali, Morgane, Delphine, Julie, Anne, Anthéa, Laëtitia, Céline, Audrey et tant d’autres que je ne peux tous citer, mais je sais que vous vous reconnaîtrez.
Prologue


Rome, 2008

D’une hauteur de près de vingt-six mètres et d’une largeur de plus de dix-neuf mètres, la fontaine de Trevi était l’un des monuments les plus connus de Rome. Beaucoup de badauds se pressaient près de celle-ci afin de la contempler. En travertin et en marbre de Carrare, son architecture présentait au regard des passants une bigue tirée par des chevaux. En son centre trônait la statue de Neptune, le dieu romain des mers. Les niches latérales, quant à elles, abritaient deux autres statues représentant la Salubrité et l’Abondance.
En dépit des années passées, tout le monde s’accordait à dire que le sculpteur avait fait de cette fontaine une véritable œuvre d’art, mais ce qui attirait les touristes autour d’elle n’était pas son caractère baroque. Non, c’était plutôt la légende qui en découlait : on racontait que si l’on lançait une pièce dans l’eau en tournant le dos à la source, on était sûr de revenir un jour à Rome.
Liam O’Neïl ne croyait pas en ces histoires à dormir debout. Pour lui, ce n’était que des superstitions ridicules destinées à rendre l’existence des plus crédules moins vide et insignifiante.
Pourtant, il aimait s’y retrouver à la tombée de la nuit. Il lui arrivait de rester des heures devant le monument à l’observer pour réfléchir. Combien d’années s’étaient écoulées ? Combien de litres de sang versés ? Combien de sacrifices ?
Il ferma les yeux, comme s’il cherchait à chasser les sombres souvenirs qui occupaient son esprit. Il prit une profonde inspiration et se concentra sur les sons et les odeurs nocturnes. Alors qu’il commençait à faire le vide dans sa tête, il entendit une musique. Il souleva les paupières avec agacement avant de se rendre compte qu’il s’agissait de la sonnerie de son téléphone portable. Il le récupéra dans la poche intérieure de sa veste en cuir et décrocha.
« Liam, c’est moi. »
Il s’agissait de la voix de son cadet, Connor. Il soupira en scrutant la nuit de son regard bleu saphir. Une légère brise se leva et balaya quelques mèches de ses cheveux noirs. À vue de nez, il ne devait pas dépasser les trente ans. Grand, il était doté d’un corps robuste dont la carrure tout en muscle impressionnait aussi bien ses ennemis qu’elle plaisait aux femmes.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.
La réponse se fit hésitante.
« C’est Ian… »
Il fronça soudain les sourcils, contrarié. Ian ? Qu’est-ce que leur petit frère avait encore fait ?
— Où est-il ?
« Au cimetière. »
Liam serra les dents et émit un grognement de gorge discret.
— Ne bouge pas, j’arrive.
Sur ces mots, il tourna le dos à la fontaine et s’éloigna. Il ne tarda pas à rejoindre son précédent interlocuteur qui l’attendait, assis sur le dossier d’un banc public juste en face d’un des nombreux cimetières de Rome.
Physiquement, Connor était bien différent de son aîné : en apparence, il semblait avoir dans les vingt-cinq ans. Les cheveux châtain foncé et les yeux verts, il était un peu plus petit avec une stature plus svelte. Leurs parents vantaient autrefois les talents d’orateur de leur fils cadet. Doué d’un esprit habile et d’une vive intelligence, le jeune homme était devenu le cerveau du clan.
Il sauta du banc à l’approche de son frère.
— Il est là-dedans ? s’enquit ce dernier, le regard tourné vers l’entrée de la nécropole.
Connor acquiesça avant de tiquer en percevant des bruits de lutte derrière le mur de pierre.
— Tu entends ?
— Oui, il est encore en train de se battre avec des vampires, grogna son voisin.
D’un seul mouvement, comme s’ils avaient échangé un signal muet, les deux hommes franchirent les grilles du cimetière et se dirigèrent vers le bruit.
Sur place, ils découvrirent plusieurs pierres tombales mises en miettes et, au milieu de ce champ de bataille, leur petit frère qui se bagarrait comme un chiffonnier avec deux jeunes suceurs de sang fraîchement sortis de leur tombe.
Liam soupira, lassé des frasques de son benjamin.
— Débarrasse-nous des morts-vivants, ordonna-t-il à Connor. Je me charge du sale gosse de la famille.
Son cadet afficha un léger sourire avant de s’approcher des trois combattants. Il empoigna les vampires par le col et les éloigna du plus jeune de la fratrie. Liam en profita pour attraper ce dernier et le balança sans ménagement sur son épaule tel un sac de pommes de terre.
— Hé ! Qu’est-ce que tu fous ? riposta celui-ci en se débattant comme un petit diable.
— Arrête de gigoter ou je vais me fâcher !
Ian poussa un grognement mécontent tandis que son regard noisette brillait de colère. Quelques mèches brunes indisciplinées lui tombaient continuellement devant les yeux, ce qui lui conférait un air juvénile et farouche. Fougueux et réfractaire à toute forme d’autorité, il menait la vie dure à ses aînés.
Alors que le plus vieux l’emmenait vers la sortie, le second venait de planter un pieu dans le cœur des vampires qui tombèrent en poussières en quelques secondes.
— Connor ! résonna dans la nuit la voix de Liam.
— J’arrive ! répondit l’interpellé en le rejoignant à l’entrée du cimetière.
— Hé ! s’insurgea Ian en s’apercevant que Liam ne le posait toujours pas par terre. Je sais marcher tout seul !
— Pour que tu fasses une autre bêtise sur le chemin entre ici et l’hôtel ? Non, merci.
Le cadet éclata de rire aux paroles de leur leader pendant que leur petit frère continuait de pester tout le long de la route.
Chapitre 1
 
 
Irlande, 1570
 
En cette soirée d’été, c’était l’effervescence au château du seigneur Fergus O’Neïl. Il s’y préparait l’heureux mariage qui aurait lieu le lendemain. En effet, le fils aîné du comte était sur le point de convoler avec la belle Tara, la fille du baron Douglas O’Donnell. À cette occasion, la famille de la demoiselle séjournait plusieurs jours à Gaeilge.
Tout le monde était réuni dans la grande salle, assis autour des tables garnies de nourritures, et les conversations allaient bon train.
— Mon cher Fergus, je suis fier d’avoir bientôt pour gendre votre fils, déclara le père de la future mariée.
Un sourire étira les lèvres du principal concerné tandis que le baron continuait sur sa lancée :
— Voilà un homme dont la réputation en tant que chevalier n’est plus à faire, et qui a – j’en suis sûr – toutes les qualités pour être un seigneur juste, un bon père et un excellent époux.
Cette fois, Liam se sentit troublé par tant d’éloges. Il tenta de cacher son embarras en portant sa coupe de vin à sa bouche et en but une gorgée.
— Et j’ajouterai que c’est avec plaisir que je te confie l’avenir de ma fille bien-aimée, mon garçon, acheva Douglas en levant son hanap dans sa direction.
Celui-ci l’imita et répondit d’une voix claire :
— Je tâcherai de faire honneur à la foi que vous me témoignez, Lord O’Donnell.
Tous les convives trinquèrent à cette promesse, à l’exception du frère aîné de la future mariée qui ne semblait pas partager la liesse générale.
Darren O’Donnell était de l’âge de Liam. Leurs pères étaient amis depuis de nombreuses années et les deux héritiers avaient grandi ensemble, suivant une éducation religieuse et une formation de chevalier avec le même feudataire. Cependant, petits déjà, les deux garçons s’étaient montrés extrêmement différents. Alors que Liam faisait la fierté de sa famille par son courage, sa loyauté et sa bonté, Darren se révélait fourbe, lâche et jaloux des succès de son camarade. À la fin de leur initiation, Liam fut adoubé et Darren se vit refuser ce droit, jugé indigne par son parrain de devenir chevalier. Bien sûr, cela eut des conséquences : déshonoré par le comportement de son fils, le baron ne lui accorda plus le moindre intérêt, tolérant tout juste sa présence sous son toit. Sa mère, qui l’aimait malgré ses défauts, tâchait de lui prouver toute son affection en lui pardonnant ses excès, allant même jusqu’à les cacher à son époux. Quant à sa jeune sœur, elle avait peur de lui. Depuis qu’elle était enfant, il n’avait cessé de la tyranniser. Aujourd’hui, adulte,

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents