Les Maîtres du Nord Dans la série Mondes obscurs Tome II
412 pages
Français

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Les Maîtres du Nord Dans la série Mondes obscurs Tome II , livre ebook

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Description

Maintenant que la nouvelle communauté a un territoire, un défaut biologique est apparu. Il naît plus de filles que garçons, aussi les responsables décidèrent de changer les lois. Désormais un homme doit prendre plusieurs épouses, deux au minimum. Pierre et Jean-Loup vont les chercher dans les territoires du Nord. Le consulat les réquisitionne alors qu'une invasion des barbares arrive. Nos deux amis vont de surprises en surprises, d'ennuis en problèmes. Les filles malgré leur bonne volonté ont des caractères si différents. Surtout Fanny qui ne peut faire un pas sans mettre les pieds dans des ennuis impossibles. Malgré la vivacité de Pierre, arriveront-ils tous ensemble au soleil sur les plages de France, comme promis ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 avril 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332759580
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-75956-6

© Edilivre, 2015
Au début
Les savants du comité mondial se réunirent en un comité restreint et secret afin de créer une nouvelle race d’hommes capables de remplacer les politiques trop imbus de leur personne et qui se permettaient des fantaisies, des guerres et autres mondanités déplaisantes. Cette nouvelle race devait être constituée d’hommes plus intelligents, plus forts et plus beaux. À terme, ils prendraient le pouvoir et amélioreraient la vie de leurs concitoyens. Ce qui fut dit, fut fait. Les savants en charge du projet devinrent des apprentis sorciers. Une nouvelle race vit alors le jour et forma une nouvelle communauté, une nouvelle élite. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Malgré l’attention portée aux nouveaux venus, tout n’était pas parfait. Il y eut des malfaçons que l’on ne put retoucher ainsi que des mutations génétiques tout à fait inattendues donnant naissance à l’empire et à une nouvelle façon de vivre. Ces êtres furent placés au ban de l’humanité. Ils avaient tous des yeux très clairs, avec un regard étrange, qui semblait voir loin derrière vous au-delà de l’horizon lorsque vous étiez en conversation avec eux. À cause de ce simple détail, ils furent rejetés du monde. Les gens avaient peur d’eux. On les insultait, et c’est tout juste si on ne leur jetait pas des pierres comme au Moyen Âge. Pleins de ressources, ils trouvèrent facilement la parade. Ils mirent des lentilles de contact colorées, qui leur permettaient désormais de passer inaperçus. Une mutation génétique importante changea radicalement la vie et l’avenir de la communauté. Leur taux de fécondité était déjà bas, parce qu’ils n’avaient pas vraiment la volonté d’avoir des enfants. Mais il naissait plus de filles que de garçons. Environ cinq à six filles pour un garçon. Face à ce constat, les autorités modifièrent la constitution. Le mariage traditionnel entre hommes et femmes fut interdit. Il devint obligatoire pour un homme de choisir au moins deux filles, voire quatre, ou même six, pourvu que ce fût un nombre pair ; le nombre impair étant désormais proscrit. Si cette mesure ne concernait pas les plus anciens, les plus jeunes furent un peu déboussolés au début puis finirent par s’y faire. Quant à ceux situés entre deux âges, il y eut quelques grincements de dents et plus rarement quelques altercations puis tout rentra dans l’ordre. La vie reprit son cours sur d’autres bases. Les nouvelles familles étaient en général constituées de trois personnes, rarement plus.
* * *
Damrack
Damrack est la terre originelle ayant vu naître officiellement la communauté. Cette île, située aux confins de l’Atlantique, fut prise aux Américains par la ruse. Les stratèges de la communauté mirent au point avec leurs ingénieurs des armes spécifiques qui permirent de la prendre par un rapport de force sans guerre ni morts. Officiellement, trois personnes de sexe féminin avaient disparu dans une explosion accidentelle et dans des circonstances encore indéterminées. L’île, en forme de U, dont la partie intérieure droite était constituée de quais à usage commercial et touristique, vit arriver de nombreux cargos et paquebots. Le climat presque tropical de l’île permit de développer rapidement une agriculture et une culture de fruits abondante et dont l’excédent était revendu à l’exportation. L’importante forêt qui entourait les flancs intérieurs et extérieurs de la montagne fournissait un bois d’excellente qualité destiné à l’ébénisterie et la menuiserie, et d’autant plus recherché que certaines essences d’arbres n’existaient pas ailleurs. Les chantiers navals, qui réparaient, rénovaient et fabriquaient de nouveaux bateaux, se trouvaient dans la partie avant gauche de l’île. On y fabriquait aussi des ensembles mécano-soudés et des machines intelligentes qui parlaient. Les paquebots, petits ou grands, déversaient chaque semaine leur lot de vacanciers faisant vivre ainsi toute une économie touristique. Dans les premiers temps, la vie était tranquille, heureuse et harmonieuse. Mais avec le temps, apparut une anomalie génétique. Une petite frange de la population, constituée principalement de jeunes, devint agressive. Les vols encouragés par le manque de policiers furent monnaie courante, et les agressions devinrent de plus en plus violentes. Les autorités alarmées par ce désordre, qui commençait à perturber la vie courante et l’économie touristique, réagirent et mirent en place des tribunaux, puis prirent des mesures afin d’éviter les récidives. On chercha à éloigner les mauvais garçons. Une solution radicale fut trouvée : on les exila à l’autre bout du monde, sur un continent inhabité et gelé, à l’extrême nord du globe. Ils furent appelés « les barbares » à cause des exactions qu’ils continuaient à faire à partir de leur territoire. Cette terre gelée, où il ne pleuvait qu’exceptionnellement, mais où soufflaient très souvent les tempêtes de neige, connaissait des hivers durant presque dix mois sur douze. Ces immenses espaces délimités au nord par la mer arctique et à l’est par la chaîne des montagnes les « Grandes Blanches », ainsi nommées parce qu’elles étaient éternellement recouvertes de neige, prirent le nom de « territoires du nord ». Une nouvelle communauté naquit, un nouveau pays, annexe de Damrack, qui devint un protectorat des territoires du nord. Ce fut le début de l’empire. Damrack y débarqua des bâtiments préfabriqués et fournit tout juste l’aide nécessaire. Ce fut long et pénible, car on ne pouvait construire que pendant les deux mois d’été. Les plus débrouillards devinrent chasseurs. Le commerce des peaux puis des cuirs se développa. Damrack créa une société appelée « Les comptoirs du nord », ayant pour objectif principal d’acheter toutes les productions de fourrure et de cuir et de les assembler dans des ateliers sur d’autres continents. En échange, les magasins des comptoirs vendaient des produits manufacturés dont la communauté avait besoin. La vie était très dure. Les nouveaux venus devaient se battre contre ceux qui étaient déjà installés mais aussi contre les nombreux animaux sauvages qui y vivaient. Puis, à Damrack, la vie reprit, tranquille et nonchalante comme avant. Les responsables, usés par le pouvoir, la monotonie et le climat tropical, se laissèrent aller. Pour la plupart des citoyens, ce fut pareil. La vie devint trop facile et ne comptèrent plus désormais que les distractions et les jeux, le soleil et la plage, le rêve et le sexe. L’anarchie commença doucement à s’installer. Les femmes voulurent reprendre en main les choses et les affaires. Mais elles durent faire face à l’orgueil et à la fierté mal placée des hommes installés au gouvernement qui, afin de préserver leur autorité, s’arrangèrent pour leur ôter tout pouvoir par des lois les ravalant au rang de mineures sans droit de vote avec pour tuteur légal leurs maris ou leurs pères. Mais finalement, jouant de leurs charmes, c’était toujours elles qui avaient raison. Des discordances eurent lieu avec l’élite en place qui, ne pouvant ni se faire entendre, ni se faire représenter au sein du pouvoir décisionnaire, décida de créer une caste à part. Les relations dégénérèrent et, n’étant plus ce qu’elles devaient être, ils décidèrent à leur tour de s’expatrier. Mais, vu que toutes les terres libres étaient déjà prises depuis longtemps, ils n’eurent pas d’autre choix que d’aller vers le continent nord à l’est des montagnes des Grandes Blanches qui formeraient ainsi une frontière infranchissable avec les territoires du nord. Le conseil des élites, se réunissant pour la énième fois et n’arrivant toujours pas à se mettre d’accord à cause de raisons techniques et de divergences diverses, décida alors de créer deux pays, deux communautés amies, au-delà des Grandes Blanches, avec un pacte d’entraide, de protection, d’amitié et d’échanges en tous genres. Ce qui fut dit fut fait : il y eut les « mondes obscurs » et les « mondes bleus ». Les mondes obscurs furent ainsi appelés parce que, comme dans les Territoires du nord, l’hiver y était très long et la nuit durait dix mois. Quant aux mondes bleus, qui faisaient terre commune légèrement plus à l’est, ils furent nommés ainsi, parce que lorsque le jour se levait, le ciel prenait une teinte bleue plus ou moins foncée. Ces deux pays furent liés par des pactes à l’île mère et officiellement placés sous son protectorat. Mais, en réalité, ce fut l’inverse qui se produisit : la puissance et l’intelligence étaient dorénavant dans les mondes obscurs et les mondes bleus. L’empire de Damrack était né.
* * *
Les territoires du nord
Pas très loin du pôle, à l’extrémité du globe, sur un immense continent désert et gelé furent exilés les voleurs, les bagarreurs et les assassins en tout genre. Ils formèrent une nouvelle communauté, que le monde libre appela « les barbares ». Les conditions de vie difficiles, le manque de moyens, de matériel et les animaux sauvages les obligèrent à s’entendre et à s’organiser. Ils construisirent des villages qui se transformèrent pour certains en bourgs. Les premiers furent installés sur le littoral, mais très rapidement ils s’éloignèrent à cause du froid intense provenant de la mer. Damrack construisit un port où quelques rares cargos purent accoster. Il fut nommé « Port aux glaces ». Le bourg le plus important fut appelé « Ville-Loup » et devint la capitale. Il fut nommé ainsi, car les premiers qui s’y installèrent durent disputer la place aux animaux sauvages et principalement aux loups. Nombreux furent les chasseurs qui, trop audacieux ou trop courageux, disparurent mystérieusement dans l’attaque d’une meute. D’autres se firent pêcheurs, du moins

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