Les Naufragés de la Terre
248 pages
Français

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Les Naufragés de la Terre , livre ebook

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Description

La communauté scientifique vient de détecter une anomalie dans le cœur du soleil. Il menace d’exploser réduisant à néant toute vie sur Terre.
La seule solution, pour la survie de l’humanité, est son évacuation pour une vie ailleurs.
Une équipe d’explorateurs, héroïques, est missionné aux quatre coins de la galaxie en quête d’une planète de substitution, mais la tâche va s’avérer bien plus périlleuse qu’ils ne l’avaient imaginé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 janvier 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414400201
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-40661-6

© Edilivre, 2020
Remerciement



Sincères remerciements
à Christian Monnerie-Glon
pour les illustrations
cris.monnerie@orange.fr
Panique à l’observatoire


Nous voici à l’observatoire de Boston, un édifice aux allures d’arènes romaines, surplombé de deux immenses arches se croisant en leur sommet autour de l’objectif, à au moins vingt mètres au-dessus du toit, implanté au centre de la ville qui scintille de lumières.
Une équipe de scientifiques, comme leurs homologues étrangers, passe son temps à l’étude de phénomènes cosmiques qui peut être l’observation du soleil, du fond céleste, de l’explosion d’une supernova, la découverte d’une nouvelle comète et bien d’autres.
Les jours, les semaines, les mois, les années se suivent dans une routine parfois pesante, lorsqu’un beau jour, la communauté d’astronomes vient à se gratter la tête au sujet de phénomènes intrigants venus ébranler l’astre du jour.
On savait depuis les tout débuts de l’astronomie que le soleil émettait des flammes gigantesques, désignées aussi sous le nom d’éruptions solaires, se manifestant sous forme de taches plus ou moins sombres, ici et là, sur le disque solaire, se répétant à un rythme plus ou moins régulier.
Ainsi, en fonction de son humeur, tantôt plus chaud, tantôt plus froid, l’astre interfère sur le climat régissant la vie sur Terre.
Chacun des sursauts de l’étoile autour de laquelle notre planète tourne, est l’occasion régulière pour notre équipe d’observateurs de les analyser, toutes plus remarquables les unes que les autres.
Mais voilà, les dernières observations, semblent préoccuper plus que d’ordinaire.
L’un des scientifiques, Tim Gordon, un jeune homme brun d’une trentaine d’années, assez grand et fort, vêtu d’une combinaison grise taillée en pointe au niveau des épaules, toujours en avance d’un wagon sur ses confrères, interpelle le directeur du gros instrument, Brian Westfeller, âgé de soixante-huit ans, de taille modeste, chevelure blanche, longue et ondulée arborant une longue barbe, l’archétype même du chercheur.
Monsieur le directeur ! Lui lance-t-il.
– Que se passe-t-il, Tim ? Vous avez l’air tout affolé !
– Venez jeter un œil, vous comprendrez pourquoi !
Brian s’approche de l’objectif et là ! Des éruptions beaucoup plus importantes que la normale semblent se manifester sur le disque solaire.
– Incroyable !! S’exclame le directeur. Absolument fantastique ! Ce sont des manifestations à nulles autres pareilles !
Tim, quant à lui, beaucoup moins enthousiaste que son supérieur, s’interloque de son émerveillement.
– Sauf votre respect, monsieur le directeur, je ne m’en réjouirais pas autant !
– Vous ne comptez tout de même pas m’apprendre mon métier ? Tim ! Enfin !
– Oui, mais là, vous reconnaîtrez que les flammes expulsées de notre astre sont particulièrement importantes ! Si ce phénomène devait s’amplifier d’ici les prochaines dizaines d’années, certaines d’entre elles pourraient atteindre la Terre sans aucun problème et avec les conséquences que cela pourrait engendrer !
– Ne soyez pas si alarmiste, Tim ! Ce n’est pas la première fois que l’on observe de telles éruptions. Vous devriez vous détendre un peu par moment ! Je vous assure que du sport vous ferait le plus grand bien ou bien prenez des vacances !
– Pour mes activités d’ordre privé, je m’en charge, Monsieur Westfeller, mais là mon esprit se concentre plus sur ce qu’il voit dans la lunette. A votre place, je m’évertuerais à surveiller ce qui est en train de se passer là-haut.
– Très bien, je n’y manquerais pas. Lui répond le directeur, un poil moqueur, voulant réconforter Tim.
La semaine suivante, notre équipe de scientifiques se remet au travail pour surveiller d’encore plus près cette curieuse manifestation. Depuis la semaine passée, elle semble s’être considérablement amplifiée, attisant les suspicions de Tim.
– Monsieur le directeur !
– Oui, Tim ! C’est de nouveau cette somptuosité de l’autre jour ?
– Eh bien, lorsque vous verrez la tournure que cela a pris depuis les toutes dernières analyses, vous devriez changer votre vision des choses !
Après un regard dans les yeux de Tim, Brian dit.
– Faites-moi voir cela !
Des tourbillons de flammes s’élevant jusqu’à presque un dixième de la distance Terre-Soleil, soit environ quinze millions de kilomètres, ont remplacé celles qui, jusqu’alors, paraissaient tout-à-fait normales, soit tout au plus sept-cent mille kilomètres. Une amplitude plus qu’inquiétante, encore jamais observée jusque-là.
Et c’est justement l’une d’elles, issue d’une terrible éruption, qui vient accidentellement aveugler le Professeur en chef et ce, malgré les filtres de protection réputés adéquats.
Il hurle de douleur ! Ses rétines sont littéralement brûlées.
– Aaaaah ! Je ne vois plus rien Tim ! Tim où êtes-vous ?
– Je suis juste à côté de vous Professeur !
Venez, tenez-vous à moi !
Je vous avais bien dit que le soleil se comportait de manière anormale !
Voilà, asseyez-vous là, dans ce fauteuil, j’appelle tout de suite les secours. Dans le même temps, j’alerte la communauté scientifique d’un emballement anormal de notre étoile, qu’elle puisse prendre toute la mesure des conséquences sur notre monde !
– Faites ce qui vous semble bon, Tim, mais par pitié, réagissez ! J’ai horriblement mal !
Après avoir appelé les secours en urgence, au moyen de sa seule pensée, grâce à sa puce interne, Tim demande à Brian d’essayer d’ouvrir les yeux et lui demande :
– Je passe mon doigt devant votre visage. Dites-moi si vous le voyez.
– Je ne vois rien Tim, je suis devenu aveugle !
Ensuite Tim déplace un point lumineux devant le professeur, sous la forme d’une lampe torche ultra futuriste, une sorte de laser réglable en fonction de son utilisation. Réglée très puissamment pour détruire un quelconque danger, ou bien très faiblement, comme là, tout juste pour voir si le pauvre Brian en apercevrait seulement la lueur. Tim estimerait ainsi le degré de cécité.
– Apercevez-vous la lumière que je suis en train de déplacer devant votre visage, Professeur ?
– Rien Tim ! Absolument rien ! Mes rétines ont dû certainement brûler sous l’effet de cette satanée éruption solaire. C’est absolument invraisemblable ! C’est comme si elle avait rendu les nombreux instruments de protection oculaire totalement inefficaces ! Même les plus importantes manifestations solaires que j’avais pu voir dans toute ma carrière n’ont jamais eu un tel impact !
Dans la demi-heure qui suit, une ambulance volante vient s’accoster sur une plateforme, au niveau de l’étage où se trouvent les deux scientifiques. Brian est aussitôt transporté vers le Massachusetts General Hospital où il recevra les soins nécessaires. Nul doute que le pauvre professeur risque de rester aveugle jusqu’à la fin de ses jours.
Le monde en l’an deux-mille-cent-cinquante


En cent trente-quatre ans, bien des choses ont changé dans notre monde, de génération en génération, de nouvelles technologies en nouvelles technologies, une tout autre société a vu le jour, bien différente de celle que nos aïeux avaient pu connaître jadis, dans les années deux-mille-dix. Les modes de vie aussi ont évolué.
D’immenses mégapoles jonchent les différents continents, toutes plus futuristes les unes que les autres. Certains gratte-ciel mesurent plus de dix kilomètres de haut se jouant de la loi de la gravité. Absolument vertigineux, tant et si bien qu’on pourrait penser qu’une course à l’altitude avait été lancée. A tel point, que vus de loin, ils paraissent plus élevés que larges à leur base. Les sommets sont pointus comme des montagnes.
Les citadins circulant au sol paraissent être autant de petites fourmis s’affairant dans d’immenses fourmilières traversées de part en part par d’innombrables galeries.
Des engins volants se déplacent, dotés de propulseurs ioniques leur conférant des vitesses vertigineuses, aux fuselages tous plus futuristes les uns que les autres. Des moyens de transport aux formes de blattes, en métal luminescent, des rouges, des bleus, etc…
Ils sont également munis de hublots aux formes d’œil d’insecte, arrondis à une extrémité, se terminant en pointe de l’autre. Les conducteurs peuvent, sur leur pare-brise, obtenir nombre d’informations, sur la température extérieure, l’altitude, la géolocalisation, des informations commerciales, et bien d’autres.
Ils circulent en suivant des itinéraires aériens matérialisés par des tracés lasers, bleus dans les tronçons où la circulation est fluide et rouge dans ceux où elle est plus difficile. Ils zigzaguent dans les trois dimensions, permettant de desservir toute la structure des mégapoles. Ainsi, on peut se déplacer d’un bout à l’autre d’une cité, à dix mètres de hauteur, puis à vingt, puis à trente, etc…
Chaque étage de ces immenses murailles dispose d’une plateforme d’accostage, permettant à ces véhicules, individuels ou collectifs, de pouvoir s’y amarrer. Pas besoin de chercher un parking avant de monter dans les étages, jusqu’à son domicile ou son bureau ; c’est un peu le principe des motels, mais en trois dimensions… plutôt pratique tout de même ! Et surtout, quel gain de temps, à une époque où tout va toujours plus vite.
Ici et là, des groupes d’enfants s’amusent au moyen de planches de surf volantes de formes plates et triangulaires. A tour de rôle, ils se font des démonstrations de voltige, loopings, tonneaux et autres acrobaties. S’ensuivent des courses-poursuites en slalomant entre les buildings. Et on se faufile à toute vitesse entre les passerelles faisant communiquer les buildings entre eux… et on effectue des sprints ascensionnels jusqu’au

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