Les Nouveaux Voyageurs - Tome 2
334 pages
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Les Nouveaux Voyageurs - Tome 2 , livre ebook

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Description

Un commissaire en grande difficulté, prisonnier de la brigade du temps. Des alchimistes en perte de vitesse qui traversent le temps pour aider leurs amis. Des usurpateurs – le passe-miroir en tête – de plus en plus omniprésents et dangereux. Un présent malmené par un passé qui le rattrape et remet en question un futur désormais incertain. Des novices en grande difficulté, éparpillés aux quatre coins du temps et de l’espace. Un livre des époques de plus en plus présent et indispensable pour ceux qui cherchent des solutions. Jusqu’à cet affrontement brutal entre ces deux sociétés secrètes, Voyageurs et usurpateurs.



Les novices seront-ils à la hauteur ? Sauront-ils gérer les nombreuses situations auxquelles ils vont être confrontés ? Le commissaire parviendra-t-il à s’enfuir de sa prison temporelle ? Annabelle réussira-t-elle à échapper à ses ravisseurs ? Vous connaîtrez les réponses à ces questions, ainsi que bien d’autres encore, dans le tome 2 des Nouveaux Voyageurs, l’affrontement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juin 2021
Nombre de lectures 9
EAN13 9782414522804
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52281-1

© Edilivre, 2021
Du même auteur
Du même auteur
Les Nouveaux voyageurs, Tome 1 : Les Novices
Chapitre XX. Albert Poisson 1 De la théorie du trombone. Toujours début septembre 2017, Paris, quai des orfèvres
Drôle de mort que celle d’Albert Poisson, décédé à peine à 25 ans, en 1893 ! Sa mort fut bien prononcée par le médecin de famille : Arrêt cardiaque, semble-t-il ! …
Et pourtant, tandis que sa naissance, normale quant à elle, était survenue en 1868, Napoléon III ne montra aucune surprise lorsqu’il le rencontra, quelques mois avant l’attentat d’Orsini, en 1858, soit juste dix années avant celle-ci ! L’Empereur ne posa aucune question, ne chercha pas la moindre réponse. Il voulait un Voyageur , quelqu’un capable de le prémunir du moindre danger. Il l’avait devant les yeux, sous la main, le reste importait peu !
Pourtant, l’Empereur n’oubliera jamais leur première rencontre, lorsque cet Albert Poisson, venu de nulle part, plein de culot, lui avait expliqué le déclin de sa chère Alchimie :
— Même si cette « science » de l’Alchimie prit sa source à l’époque antique en Egypte, d’abord réservée à une élite, notamment religieuse, elle connut son apogée aux XIV et XV ème siècles, avant de décliner sans cesse par la suite, penchant d’ailleurs imperceptiblement vers le mysticisme, la cabale, voire la magie, avait-il affirmé à son Empereur avec une pointe de tristesse au fond de sa voix.
Albert Poisson ne dérogeait pas à ces codes imposés par les vrais Alchimistes, lui qui vivait plutôt modestement, se cachait comme ses illustres prédécesseurs sous une misérable apparence, voyageait quand il le pouvait de ville en ville, pour rencontrer d’autres Alchimistes, des savants, voire quelques puissants, comme Napoléon III. Il avait bien vu l’avènement inexorable de la chimie, notamment avec son confrère et néanmoins ami Théodore Tiffereau, et le déclin tout aussi flagrant de sa chère Alchimie. Certes, il croisait de ci de là encore quelques fervents partisans de l’Alchimie, mais il devait le plus souvent travailler en cachette et prouver en permanence à ses proches de l’aspect rationnel de ses travaux. Les adeptes se faisaient de plus en plus rares, et sa corporation de plus en plus associée à une certaine forme de folie. Sa rencontre avec l’Empereur représentait donc une aubaine, un moyen pour lui de prouver aux plus grands de ce monde que tout ceci n’était pas qu’un mythe. Pourtant, il l’apprit à ses dépens, l’Empereur ne vit en lui qu’un gardien , et ne chercha à aucun moment à révéler son existence, trop « honteuse » pour un homme comme lui, ni à vanter les mérites de l’Alchimie !
Albert Poisson le reconnaissait malgré lui : les rares alchimistes encore en activité, à part quelques exceptions, étaient décrits comme des bêtes curieuses, des attractions, pire des charlatans ! Les seuls encore respectés, comme Tiffereau, s’appuyaient en réalité sur la chimie moderne pour étayer leurs arguments et faire avancer leurs recherches. Au XIX ème siècle, ces deux mondes s’affrontaient encore, mais depuis plusieurs années, voire décennies, l’Alchimie avait perdu le combat et ce n’étaient pas des charlatans comme Cagliostro et Etteila qui risquaient de redorer le blason d’une Alchimie en perte de vitesse. Albert Poisson avait malgré tout eu la chance de croiser le destin dantesque de celui qui était devenu son ami indéfectible, Cyliani. Il se remémorait souvent, avec émotion, dans quelles circonstances s’était produite leur première rencontre, rencontre qui n’aurait d’ailleurs jamais dû avoir lieu car Cyliani était officiellement décédé AVANT sa propre naissance, probablement peu après l’édition de son unique ouvrage, Hermès dévoilé , tandis qu’Albert Poisson naissait quant à lui 36 ans plus tard !
Et pourtant, la rencontre eut lieu bien des années après, très exactement en 1889, à Paris, lors d’une entrevue aussi mythique qu’improbable.
Cyliani appartenait à ces philosophes hermétiques , à la recherche de la pierre philosophale comme quête ultime, rien que pour l’amour de sa science et non pour produire de la fausse monnaie, de l’or égoïstement, car ce véritable graal procurait un tel accomplissement de soi ! Pour Cyliani, le prix à payer avait été terrible : ses enfants, sa fortune, son travail, ses amis, et même un temps sa compagne ! Il avait tout perdu ! Certes, il avait fini par trouver LA Pierre Philosophale, il pouvait changer les métaux en or, guérir les maladies, accéder à l’immortalité, prolonger la vie au-delà des « bornes naturelles », mais il s’était retrouvé si seul ! Ses uniques compagnons restèrent Albert et quelques autres, tous Alchimistes, et si rares !
Cyliani comme lui avait bu l’Elixir, et tous deux le savaient, car celui qui l’avait ingurgité pouvait reconnaitre d’un coup d’œil les autres « goûteurs » de la fameuse quintessence , comme s’ils possédaient un teint, un éclat différent sur leur peau et leur regard.
Mais l’heure n’était pas encore à la rencontre, loin de là ! Albert Poisson, alias Le Commissaire, avait cette théorie du trombone à vérifier, et, enfermé depuis quelques heures à peine dans son caisson 1 du temps, il avait bien l’intention de s’y intéresser au plus vite !
— Si tu observes attentivement un trombone, lui avait enseigné un jour son maître à penser, tu peux te demander légitimement si cette théorie s’applique réellement, que tu partes de l’intérieur vers l’extérieur, ou bien dans l’autre sens ! Autrement dit, si tu pars de l’intérieur vers l’extérieur, c’est bien pour te diriger vers le futur et vice-versa vers le passé en venant de l’extérieur ! 2
Pour s’extraire de ce mauvais pas, le Commissaire n’avait pas vraiment le choix. Il devait revenir à un point précis, le point originel de toute cette histoire : Sa propre naissance ! Il lui « suffisait donc » de faire le chemin inverse, de revenir à la source de sa vie, revivre l’ensemble de cette histoire et éviter ainsi de se retrouver une nouvelle fois face au Contrôleur Général.
— On ne sait pas encore comment revenir à une étape intermédiaire, lui avait précisé son mentor. Tu seras donc obligé de revenir à la genèse de ton histoire, voir défiler toute ta vie, depuis le début. Tu n’auras pas le choix !
Mentalement, l’exercice s’avérait délicat, épuisant, le Commissaire le savait, il en connaissait les grandes lignes, mais il n’avait pas vraiment d’autre alternative et devait s’obliger à revenir en 1868. Pour y parvenir, il s’inspira de techniques rudimentaires de yoga apprises sur le tas : Faire le vide, se débarrasser de toutes ses pensées bassement matérielles, revenir à la genèse de ses réflexions, néonatales, presque animales, voire bestiales, avant de commencer à ressentir comme des picotements, d’abord à ses extrémités, puis dans tout son corps.
Bien entendu, il n’avait pas prévu de stagner à l’état buccal, et revécu toute sa vie à une vitesse telle qu’il reconnut à peine les milliers de visages, de lieux, de décors et de paysages qui défilèrent devant ses yeux. Imaginez, de votre vivant, revoir toute votre existence défiler en quelques minutes. Tant d’émotions, de joies, de tristesse, d’indifférence, de honte… concentrées en quelques battements de cils. L’histoire d’une vie, de sa vie, si riche qu’elle s’étalait sur plusieurs générations, comme un long métrage, quand la vôtre dure le temps d’un court métrage, un film passionnant truffé de maintes péripéties, quand le vôtre ressemble à un simple documentaire. Il dégusta ce fruit défendu jusqu’à la trogne !
Lorsqu’enfin il reconnut la masse familière du site des Voyageurs , il entreprit l’effort mental de ralentir progressivement son voyage, histoire d’aller ni trop vite ni trop loin, et de risquer de dépasser la séquence précise de sa vie qu’il cherchait à atteindre. Pas question de devoir renouveler cette expérience mentalement si éprouvante une nouvelle fois par simple précipitation !
Ce voyage dans le temps fut l’occasion de revivre en accéléré toute la période de sa vie durant laquelle il avait été le Commissaire. Il revisita avec plaisir certains moments clefs, comme le recrutement de Psychologue IV, l’arrivée de l’Architecte, la fin des travaux du site, l’apparition d’abord discrète des premiers Usurpateurs, le recrutement des différentes générations de novices, des derniers Voyageurs… Et aussi les départs, les décès, les disparus !
Enfin, il y avait eu cette fameuse scène durant laquelle il devait sortir précipitamment du site des Voyageurs … et se retrouver devant le 36 quai des orfèvres, mais pas nécessairement dans un face à face avec le Contrôleur Général !
Quelques brèves secondes plus tard, l’homme de ménage entendait le bruit caractéristique de l’une des portes en train de coulisser discrètement de l’autre côté du hall qu’il venait à peine de quitter, et surgissant comme d’un diable d’une boîte, un homme d’âge mûr, les joues rouges et le regard jovial en train de se diriger droit vers lui d’un pas décidé. Attrapant le bout de carte de visite que l’homme de ménage, interloqué, tenait depuis peu dans sa main, l’homme s’engagea dans le couloir sombre qui menait aux étages supérieurs sans même prendre la peine de s’arrêter et lui procurer la moindre explication, excepté un :
— Bon voyage à vous ! Lancé à la cantonade.
Au lieu de sortir comme la première fois par le 36, le Commissaire changea de direction, et choisit cette fois de passer par l’arrière, au 9 rue de Harlay, et sa porte dérobée vert sombre.
Mais le Commissaire ne tarda pas à comprendre que son subterfuge s’avérait bien trop léger pour tromper quelqu’un de la trempe du Contrôleur Général, car à peine avait-i

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