Les Sauveurs des galaxies - Tome II
174 pages
Français

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Les Sauveurs des galaxies - Tome II , livre ebook

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Description

Depuis deux ans, Tim, Lilas, Bastien et Sofia travaillent comme agents pour la Laitselec, une association secrète qui a pour objectif la protection des galaxies. Et pour la première fois depuis leur recrutement, ils ont l’occasion de faire découvrir la Base, une école assez particulière, à leurs amis de toujours. Cependant, rien ne va se passer comme prévu. Pyramide game qui finit mal, dangereuses créatures se promenant en liberté, les adolescents vont devoir faire preuve de courage et de solidarité pour parvenir à surmonter de terribles épreuves qui les mèneront sur une autre planète, Ratinm...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414147663
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-14764-9

© Edilivre, 2017
Chapitre 1 Le cadeau
Lilas Remblot tendit la main vers le paquet que lui tendait son amie. Il s’agissait d’une boîte ovale toute blanche, entourée par un ruban tout jaune. La jeune fille tenta d’enlever le nœud en douceur, en vain. Trop impatiente, elle finit par l’arracher d’un coup sec. Elle leva la tête vers Lucille, l’une de ses meilleures amies, dont les yeux pétillaient de mille reflets ambrés, lui sourit, et souleva le couvercle.
Lilas resta un instant sans voix devant ce qu’elle tenait entre ses mains, incapable d’y croire. Une palette d’aquarelles contenant plus d’une centaine de nuances de couleurs, du papier à dessin, des crayons, du fusain, des craies grasses… Elle ouvrit des yeux ronds, sous le coup de l’émotion ; elle sortit avec précaution les instruments à dessin de leur emballage, redoutant par-dessus tout de les abîmer.
A cet instant, l’expression qu’on lisait sur son visage ressemblait à celle d’un bambin qui verrait pour la première fois le Père Noël. Un véritable festival d’émotions positives ! L’esprit de Lilas se mit à vagabonder, créant déjà mentalement les futurs dessins qu’elle réaliserait grâce à cet incroyable cadeau.
– On s’est dit que ça te plairait peut-être. Folle de joie, elle se jeta dans les bras de Jasmine et Lucille.
– Joyeux anniversaire ! L’adolescente surexcitée les serra à nouveau contre elle. Elle n’aurait jamais espéré recevoir un aussi beau cadeau de la part de ses deux meilleures amies pour ses quatorze ans.
Eh oui ! Aujourd’hui, elle et son frère jumeau Tim, fêtaient leur quatorzième anniversaire et, pour l’occasion, ils avaient réquisitionné la maison de la famille Berinta, famille qu’ils connaissaient depuis toujours, pour réunir leurs invités. Et étant donné leur nombre, l’endroit permettait à peine d’accueillir tout le monde.
En effet, deux anniversaires, bien qu’ils tombent le même jour, cela signifiait surtout deux fois plus de convives à la fête. Les parents des jumeaux les avaient exhortés à inviter seulement les amis proches afin de ne pas être trop nombreux… Peine perdue. Lilas invita toute son équipe de roller – ce qui équivalait à dix personnes –, ses amis du collège, mais aussi Cassandre et les autres pages qu’ils avaient rencontrés à la Base. Quant à Tim, il convia ses coéquipiers d’escalade et ses camarades de classe.
Bref, autant dire que la maison bouillonnait en ce samedi 11 mai. Les cadeaux se succédaient, s’additionnaient, se découvraient. Lilas but un verre de limonade en compagnie de Joane et d’Illias, entama une bataille de guilis avec son jumeau, et se dirigeait vers l’une des tables, sur laquelle bonbons et gâteaux en tous genres se chevauchaient, quand…
– Lilas, attends-moi ! L’adolescente se retourna vers le jeune homme qui s’approchait d’elle à grands pas, se frayant tant bien que mal un chemin à travers la foule de jeunes en délire qui dansait au rythme du tube du moment. Enfin, Esteban arriva à son niveau, le teint écarlate. Il lui fit signe de le suivre.
Le garçon l’entraîna à l’extérieur de la maison, où les invités se faisaient plus rares. Elle lui demanda à plusieurs reprises où ils se rendaient, sans obtenir de réponse. Esteban continuait à s’enfoncer vers le bout du jardin, en jetant de temps à autre un coup d’œil en arrière pour vérifier qu’elle suivait. Enfin, il s’arrêta net devant elle.
Intriguée, Lilas le rejoignit. Elle observa leur environnement. La forêt de pins qu’elle connaissait presque par cœur s’étendait à l’horizon, ses habitants formant des vagues colorées qui ondulaient au gré du vent, comme au son d’une douce mélodie. Rien d’anormal ne se trouvait là.
– On est censé faire quoi, maintenant ?
– Patience, ça va venir… Lilas n’insista pas et continua de scruter l’étendue de verdure, avant que son regard ne se pose à nouveau sur Esteban.
L’adolescent, qui avait bien poussé en deux ans, gardait les yeux rivés devant lui, dans l’attente ; un léger pli marquait son front, comme à chaque fois qu’il s’inquiétait ; ses yeux noirs-gris fixaient à la fois le néant et l’univers. Au bout de plusieurs minutes, il finit par dévoiler :
– Regarde, c’est mon deuxième cadeau. Pour toi. Lilas croisa le doux regard de son ami, qui lui sourit avant de lui indiquer la forêt d’un geste de la main. La jeune fille de treize (non, quatorze ans maintenant) se détourna de lui et se concentra sur les arbres. Et au même moment, une voix rauque surgit de l’ombre :
– Lilas, tiens-toi prête. Bientôt, tu détermineras l’avenir d’une galaxie. Toi seule pourras les convaincre, quel qu’en soit le prix à payer.
Chapitre 2 Les élus
La jeune fille chancela un instant. Elle entendait régulièrement ce genre de messages, mais elle n’avait osé en parler à personne, pas même à son jumeau, de peur qu’il ne la prenne pas au sérieux. Cela avait commencé lorsqu’elle se tenait sur les plaques métalliques lors de sa mission de recrutement à la Base et depuis, elle entendait souvent cette voix : la Voix.
Elle respira un grand coup avant de se focaliser sur le coucher de soleil qui se produisait devant elle. Elle resta bouche bée devant ce spectacle que lui offrait la nature pour son anniversaire et en oublia cet incident. La forêt s’embrasait sous les rayons orangés diffusés par l’astre du jour et de la lumière, qui laissait tranquillement la place à sa collègue la lune pour la nuit.
– C’est magnifique, murmura Lilas devant cette émanation à la fois intense et douce de beauté visuelle. Esteban ne la quittait plus du regard et tentait de décortiquer chacune de ses expressions, comme on étudierait l’une des sept merveilles du monde. Le sourire que la jeune fille affichait grâce à lui réchauffa son cœur. Il s’attarda un instant sur ses cheveux ondulés qui volaient au rythme de la douce brise du soir.
Il trouvait son amie belle. Très belle même ! Mais ça, il n’oserait jamais le lui avouer en face, il était bien trop timide pour ça ! C’est pourquoi, à chaque fois qu’il le pouvait, il passait du temps avec elle et lui offrait des petits bonheurs tout simples du quotidien, comme un coucher de soleil, symbole d’une fin de journée, mais aussi d’un début de tout autre chose…
* * *
– Arthur, à ton tour : qu’est-ce qu’un oxymore ? interrogea de façon inattendue Monsieur Pelmier en se tournant vers le garçon, le lundi suivant au collège. Tim, son meilleur ami et voisin de table, lui donna un léger coup de coude, constatant son absence de réaction.
– Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-il à voix haute, comme s’il avait oublié qu’il était en plein cours de français. Il ne remarqua pas tout de suite que leur professeur le fixait, les doigts pianotant sur son bureau.
– Je ne te dérange pas trop, j’espère ? J’attends ta réponse, insista l’enseignant tout juste sorti de l’université, qui commençait à perdre patience. Le garçon fit mine de réfléchir. Malheureusement, il n’avait rien écouté du cours de français. Ni des trois précédents, d’ailleurs. Son esprit ne cessait de vagabonder au hasard de ses pensées, qui gravitaient en réalité autour d’une seule et même personne. Une certaine jeune fille qu’il avait rencontrée récemment.
– Arthur, as-tu écouté ma question ?
– Non, monsieur. Le jeune professeur soupira. Ces derniers temps, il avait remarqué que le garçon n’écoutait plus vraiment en cours, et cela l’inquiétait car il le savait sérieux. Il observa encore un moment l’adolescent aux cheveux en bataille qui se tenait devant lui, l’air absent, avant de reprendre :
– Bien, dans ce cas tu viendras me voir à la fin du cours. J’ai deux mots à te dire. Il acquiesça rapidement et resta attentif autant qu’il le put jusqu’à la fin de l’heure.
– Alexandra, tu peux répondre à la question que j’ai posée à ton camarade ? La jeune fille au teint basané hocha la tête avant de prendre la parole sans hésiter.
– Un oxymore sert à rapprocher deux termes contradictoires.
– Très bien. Maintenant, Josh, dis-moi ce qu’est une personnification. Et l’heure continua ainsi, toujours sur le sujet des figures de style. Pour Arthur, il s’agissait plutôt de styles de figures qui se dessinaient dans son cerveau : des cercles, des vagues, des ovales, jusqu’à former un visage…
‘‘ Arrête de penser à elle ’’, s’ordonna-t-il en constatant qu’il recommençait son voyage mental. Les vingt minutes de cours qui restaient semblèrent durer une éternité jusqu’au miracle : la sonnerie qui annonçait la fin de l’heure retentit enfin. Arthur rangea en vitesse ses affaires et quittait déjà la salle de cours, son sac sur une épaule, quand Tim le rattrapa par le bras.
– Tu fais quoi ? Le prof veut te voir.
– Je sais, ne t’inquiète pas, mentit le garçon en posant son sac de cours par terre. Tim serra doucement son bras ; Arthur lui donna une petite tape amicale pour le rassurer. Le jeune page sonda rapidement l’attitude du garçon avant de lui annoncer :
– On t’attend devant la cantine ! Sur ce, il sortit avec Bob, Lilas et Josh, laissant Arthur seul avec le professeur. Monsieur Pelmier fit signe à l’adolescent de s’asseoir.
Arthur s’exécuta, ignorant s’il devait s’inquiéter de cette entrevue avec son prof principal. Ce dernier s’installa en face de lui et posa ses mains à plat sur la table.
– Arthur, je n’irai pas par quatre chemins, le prévint-il d’emblée. J’ai remarqué que, ces temps-ci, tu es distrait en classe, et pas qu’en français à ce qu’on m’a dit. Est-ce qu’il y a un problème ? Quelque chose qui ne va pas en ce moment, et dont tu voudrais parler ?
– Non monsieur. Tout va bien, je vous assure. Par contre, c’est mon ventre qui n’ira pas bien si je ne le nourris pas rapidement ! Arman sourit et fit sign

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