Pacifica
486 pages
Français

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Pacifica , livre ebook

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Description

Depuis l'Antiquité, l'Olympe et l'Enfer se livrent une guerre sur notre monde. Après une accalmie de quelques années, les hostilités semblent reprendre. Envoyé par l'Olympe, Colleen et son équipe croient être prêt à tout. Ce qu'ils découvrent les dépassent et le retour d'un insoumis n'y est pas étranger.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 décembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414357246
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composér Edilivre
194 avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-35725-3
 
© Edilivre, 2020
Épisode 1 La menace
Chapitre 1
8 mars 2011, Los Angeles dans le café « Horizon », vers 17 heures. Trois jeunes femmes et un homme étaient assis à une table qui se trouvait dans le coin de la salle. La première femme, Colleen, un mètre soixante-cinq, avait la peau mate, des yeux de couleur jaune et les cheveux châtains coupés en un carré court. Elle portait un débardeur rouge, une veste en jean bleu clair, un pantalon noir et un médaillon représentant un arc doré. La deuxième, Tamara, assise à sa gauche, un mètre soixante-dix, était de type afro-américain, avec les cheveux noirs coupés à la garçonne, des yeux couleur ambre et un tatouage représentant une rosace noire à six branches sur le côté droit de son cou. Elle portait un t-shirt jaune des Lakers, un pantalon rose pale, une veste couleur ocre et un médaillon en forme de sablier. En face de celle-ci, le seul homme du groupe, Zhane, un mètre quatre-vingt-quinze, était roux avec les yeux gris, portait une chemise violette et un pantalon de costume marron foncé, sa veste assortie posée à côté de lui. Il avait au cou un médaillon où était gravé un soleil. À côté de lui, se trouvait une jeune fille, Mélody, semblant être la cadette du groupe. Un mètre soixante-quinze environ, elle avait de longs cheveux blonds lisses avec une frange qui descendait en pointe au milieu du front, et les yeux noirs. Elle portait un top orange avec le col en V, un pantacourt blanc, une veste de survêtement blanche avec le col jaune et marqué des lettres « UCLA » dans le dos. Son pendentif représentait une goutte d’eau à l’intérieur d’un triangle. Ils étaient tous les quatre en train de boire un café dans une ambiance détendue, jusqu’à ce que Mélody remarque quelque chose.
— Colleen, ton bras clignote.
La jeune femme en face d’elle jeta un rapide et furtif coup d’œil pour s’assurer qu’il n’y avait personne à proximité pour voir ou entendre ce qui se passait. Elle releva la manche de sa veste en jean. Une manchette en métal sur laquelle se trouvaient deux cristaux en forme de losanges (un bleu clair et un blanc) lui recouvrait entièrement l’avant-bras. Elle posa son index sur le cristal bleu.
— J’écoute. Qu’est-ce qu’il y a, Randy ?
Après avoir retiré son index du cristal, l’hologramme de la tête d’un jeune homme apparut.
— Nous avons détecté une émergence.
— Randy, tu devrais te mettre au déca ! lui asséna Zhane. Ça te ferait dire beaucoup moins de conneries.
Tamara assise en face de lui soupira et ressentit l’envie de lui jeter son café à la figure, mais réussit à se contenir pour éviter d’attirer l’attention. Puis elle intervint :
— Tu en es sûr, Randy ?
— Tu peux me croire, j’ai été aussi surpris que toi quand j’ai vu ça, mais il n’y a aucun doute.
— Même s’il n’y avait qu’un petit doute, il faudrait quand même que nous allions vérifier, renchérit Colleen. Envoie-nous les coordonnées, je te recontacterai quand nous serons allés vérifier.
— C’est déjà fait. Soyez prudents.
Colleen passa sa main au-dessus du cristal et l’hologramme disparut. Elle déposa sur la table de quoi régler leur consommation et ils sortirent précipitamment. Ils prirent la ruelle à côté du café et après s’être assurés qu’il n’y avait aucun regard indiscret, chacun d’eux releva sa manche pour dévoiler une manchette comme celle de Colleen, à l’exception de Mélody qui, elle, portait un bracelet sur lequel se trouvaient les mêmes cristaux.
— Vous avez reçu les coordonnées ? demanda Colleen.
— Oui, répondit Tamara.
— Alors en route et on reste sur nos gardes.
— Ça fait plus de six ans qu’il n’y a pas eu d’émergence, intervint Zhane.
— Justement. Comme aucun de vous n’a encore vu ce cas de figure, vous allez devoir faire exactement ce que je dis cette fois, répondit Colleen.
— C’est bon, ça ne peut pas être si terrible ! contesta Mélody.
— J’espère, mais mon expérience me dit que tu vas vite changer d’avis.
Chacun d’eux posa son index sur le cristal blanc. Un cône se forma autour de chacun d’eux et ils disparurent comme s’ils avaient été aspirés par la lumière blanchâtre qu’il dégageait. Après leur disparition, là où ils se trouvaient, il y eut pendant quelques secondes comme des petites lueurs blanches en forme de plume.
Au même moment, dans une zone industrielle au nord de Los Angeles, juste devant un entrepôt, les quatre jeunes gens apparurent comme s’ils avaient été rejetés. Il n’y avait personne aux alentours et l’entrepôt en question semblait désert. Un grand fracas fit voler en éclats cette théorie.
— Ça doit être ici, dit Zhane.
Colleen appuya sur le cristal bleu.
— Randy, donne-nous la localisation précise de la cible.
— Il y en a plusieurs. Au moins cinq, je dirais. Mais ils ne tiennent pas en place. Je ne peux pas capter d’autres informations à leur sujet.
— On va aller se renseigner directement, réagit la téméraire Mélody.
— Une minute, intervint Tamara. Si ceux-là ont réussi à venir, c’est que ce ne sont pas des amateurs. Il faut y aller prudemment.
Mélody passant la porte de l’entrepôt répondit :
— Bien sûr !
— Elle et la prudence…, dit Colleen en soupirant de désespoir. Laisse tomber.
Ils la suivirent à l’intérieur et la rattrapèrent très vite. Colleen se mit en tête du groupe. Ils entendaient des bruits tout autour d’eux pendant qu’ils avançaient entre les piles de caisses en bois. Alors qu’ils arrivaient à un virage, ils stoppèrent net en voyant une créature dans la direction qu’ils allaient prendre. Elle avait la peau grise, des ailes reptiliennes à la place des bras et d’énormes griffes au bout de ce qui lui servait de pieds, la tête ressemblait à celle d’un humain, mais la peau était également grise, les yeux violets sur fond jaune et les dents étaient en fait des crocs. La créature ne les avait pas remarqués, son attention étant fixée devant elle.
Tamara murmura :
— C’est une harpie. C’est la première fois que j’en vois une ailleurs que dans un livre.
À ce moment, un bras gauche à la peau noire comme l’ébène attrapa la harpie à la gorge, la faisant hurler d’un cri strident. Le corps de ce qui l’avait attrapée était caché par des caisses en bois. Une main droite tenant une boule de feu s’approcha de la harpie la faisant crier encore plus et pénétra son abdomen. Elle hurla et son corps commença à brûler de l’intérieur. Sa peau tomba en lambeaux qui se consumaient avant de toucher le sol jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le squelette qui finit lui aussi par tomber en poussière, ne laissant plus qu’un tas de cendres sur le sol.
— Intéressant, murmura Mélody.
— Ce n’est pas le mot que j’aurais utilisé, intervint Colleen. Regardez en haut.
Ils levèrent les yeux et virent trois harpies qui se trouvaient au-dessus d’eux.
Chapitre 2
— C’est une impression ou ils ont l’air furax ? dit Zhane.
— Pour la discrétion, c’est fichu, répond Colleen. On sort les armes et on se défend.
Ils relevèrent leur manche gauche, là où se trouvait un poignard. Celui de Mélody était attaché au niveau de son creux lombaire. Tous les poignards avaient la même apparence. Une lame à double tranchant couleur argent de douze centimètres de long sur trois de large, une garde couleur dorée d’un centimètre de long sur six de large et une poignée noire de dix centimètres de long dont l’extrémité était légèrement plus large. Au milieu de la garde, il y avait un rectangle de couleur beige où y était inscrit un symbole composé d’un rond bleu ciel entre deux ailes blanches avec un « A » doré sur le cercle. Alors qu’ils attendaient l’attaque des harpies, une forme noire passa au-dessus d’eux mais trop vite pour qu’ils puissent l’identifier.
— C’était quoi ça ? questionna Tamara.
— Je ne sais pas, répondit Mélody. J’ai seulement aperçu une silhouette. Dites, il ne manque pas l’une des harpies ?
— Tu as raison, dit Zhane. Elles ne sont plus que deux.
À ce moment, une aile vint s’écraser à moins d’un mètre d’eux. Ils se retournèrent et virent les restes du corps de la harpie disparue en train de se consumer.
— La situation se complique, s’inquiéta Colleen.
— Je dirais plutôt que c’est le contraire. Le nombre de nos ennemis diminue, ce qui est une bonne chose, enchérit Mélody.
— Les harpies sont une espèce de démons assez coriaces et cette créature inconnue est en train de les massacrer sans la moindre difficulté, fit remarquer Tamara.
— Quand elle en aura fini avec elles, ce sera notre tour, s’inquiéta Colleen.
— Qu’elle vienne, je l’attends, rétorqua Zhane.
— Tu n’as pas écouté ce que j’ai dit. Cette créature arrive à se battre contre quatre harpies en même temps, rappela Tamara.
— Il n’y en a plus que deux, lança Mélody.
— Ça veut dire que nous ne ferons pas le poids, intervint Colleen.
— Tu n’en sais rien, dit Zhane.
— On pourrait utiliser ce poison qu’on a en notre possession, proposa Mélody.
— Sauf que nous n’avons pas pensé à en prendre, rappela Tamara.
— Ne me dis pas que tu envisages de filer, s’insurgea Zhane.
— Nous n’avons pas trop le choix, dit Colleen. Il serait étonnant que nous soyons de taille face à lui ou que ses intentions soient pacifiques.
À ce moment, plusieurs caisses en haut des piles volèrent en éclats. En regardant dans cette direction, ils purent enfin voir la créature en entier. Elle avait la peau entièrement noire, des griffes au bout des doigts, les yeux rouges sans pupilles ni iris et ses canines étaient si grandes qu’elles sortaient de sa bouche. Elle tenait les deux harpies restantes par la gorge. Tous trois tombèrent au sol, mais seule la créature noire atterrit sur ses pieds. Elle se redressa, tenant toujours les harpies par la gorg

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