Paola et l intraitable
170 pages
Français

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Paola et l'intraitable , livre ebook

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Description

Septembre tire sa révérence devant Octobre et un matin, sous un ciel menaçant, Paola rentre chez elle et constate, sur le répondeur de son téléphone, un appel manqué d’un numéro inconnu. Au cours de l’après-midi, un trentenaire se présente chez elle.








­– Je me nomme Monsieur Bin Zayed Alaoui et étant ambassadeur à Dubaï, je quête votre aide. La disparition de mon ami Monsieur Oumar Al Nayan a plongé sa famille dans un désarroi. L’édification d’un hôtel restaurant quémande la signature de quatre associés dont mon ami.








En se rendant à Dubaï, Paola discerne les acteurs de cette énigme dont Sandrine, l’épouse de Monsieur Al Nayan, surnommée l’Intraitable.








Grâce à ses dons, Paola réussira-t-elle sa mission, étrange soit-elle ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342357752
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
info@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35774-5

© Société des Écrivains, 2022
Remerciements
David, Marco, Michaël, Elodie, Sandrine
Résumé
Septembre tire sa révérence devant Octobre et un matin, sous un ciel menaçant, Paola rentre chez elle, après s’être reccueillie sur la tombe de Léopold, son défunt époux.
En croisant le répondeur de son téléphone, placé dans son salon, elle décèle un numéro inconnu.
Au cours de l’après-midi, une arrivée impromptue interrompt la douce quiétude de la maîtresse de maison qui, aussitôt, découvre un trentenaire, élancé et avenant.
— Sabah il khayr (Bonjour) Madame Putman. Je me nomme Monsieur Bin Zayed Alaoui et, étant ambassadeur à Dubaï, j’ai apprécié la complicité de Léopold, votre conjoint.
Sur le souhait de Paola, Monsieur Alaoui s’assied dans le salon et, sous une étrange confusion, le dubaïote déplie le but de sa visite inattendue :
— Il y a un mois de cela, la disparition d’un ami, Monsieur Oumar Al Nayan, a plongé sa famille dans un profond désarroi.
Monsieur Al Nayan, excellent chef cuisinier, et son épouse, responsable de salle, possèdent un restaurant, à proximité de l’aéroport.
Lors des signatures au bas d’un contrat pour l’édification d’un hôtel restaurant à quatre étoiles, les quatre associés : Monsieur Watts floridien, Monsieur Gavriko russe, Monsieur Anderson australien et Monsieur Al Nayan devaient être présents mais ce dernier marqua son absence.
Malgré les multiples recherches, les trois partenaires et Madame Al Nayan Sandrine restèrent sur un échec.
Sur la convoitise de Monsieur Peters votre ambassadeur, démuni d’arguments, Monsieur Idrissi, l’inspecteur, confirma sa disparition.
Le lendemain pour Dubaï, Paola s’installe dans l’avion, au côté de Monsieur Alaoui qui, à leur arrivée, présente Aayala, son épouse et hôtesse de l’air.
Durant son séjour, dans la somptueuse demeure de ses hôtes, Juna la cuisinière et rabah le majordome prêtent une oreille attentive à l’invitée qui s’en réjouit.
Au fil des jours, durant sa croisade, Madame Putman se rend à l’AVENTURE, le restaurant de Monsieur et Madame Al Nayan, au côté de ses hôtes et rencontre Sandrine, surnommée l’INTRAITABLE au caractère pointu, Monsieur Tahir le sommelier et Sabrina la serveuse.
Téméraire, Paola poursuit ses recherches qui la conduiront à Monsieur Oumra le frère jumeau d’Oumar, un professeur de chimie.
A l’encontre de sa motivation, Poala se heurte à deux reprises à une berline noire, aux vitres teintées, qui, étrangement, accélère sa vitesse vers sa direction.
Parmi les acteurs de cette énigme, qui est l’investigateur au volant de cette voiture et qui a occasionné l’absence prolongée d’Oumar ?
Malgré l’appréhension de Monsieur Peters, Paola réussira-t-elle sa mission, étrange soit-elle ?
Chapitre un
— Gœidag (Bonjour) Madame Putman. La morosité du temps assombrit nos perspectives enjouées et ces roses rouges égaieront votre joli minois que j’adule énormément.
— Gœidag Charly. La flatterie vous perdra et cela nous désolerait.
— Pour qui, pour vous ou pour les autres ?
— A demain Charly !
Parmi les nombreux badauds, Paola poursuit son sillon dans le marché puis, avec fougue, se rend sur la tombe de son défunt époux où une colombe blanche, posée sur la stèle, se repose paisiblement. Sous un ciel menaçant et sous le regard soutenu de l’oiseau, enjouée, elle égaie la demeure de Léopold.
— Gœidag mon Chéri. Ta jolie complice épie jalousement mes faits et gestes. Dois-je en être jalouse ?
Octobre s’est empressé d’évincer Septembre et par ses couleurs automnales et pour le plaisir des yeux, Dame Nature peaufine sa nouvelle apparence.
Le soir devant la cheminée, blottie dans ton gilet, je me remémore nos étreintes langoureuses.
J’ignore le temps qu’il me reste à vivre mais j’espère que tu seras présent lors de mon passage vers l’au-delà.
Je t’aime mon Ange. A demain.
De retour dans son havre de paix, Paola, allouée à un chocolat chaud et à une cigarette mentholée, croise le répondeur de son téléphone, placé dans le salon, qui lui atteste un numéro inconnu.
Indifférente à cette manifestation, indécise, elle s’adjoint à la Mare au Diable de George Sand alors que la pluie revendique sa présence sur la contrée.
Au cours de l’après-midi, une flambée dans la cheminée requinque la douceur de la maison, Paola affermie dans son fauteuil savoure une gaufre au sucre quand, inopinément, un taxi stoppe sa course devant sa demeure.
Le carillon de l’entrée émet quinze heures et une arrivée impromptue interrompt l’appétence de l’hôtesse qui, en ouvrant sa porte, discerne un trentenaire élancé, vêtu d’un costume sombre.
— Sabah il khays (Bonjour) Madame Putman. Je me nomme Monsieur Bin Zayed Alaoui.
Etant ambassadeur à Dubaï, j’ai apprécié la complicité de Léopold, lors de nos réunions.
Je vous ai téléphoné et n’aimant pas le répondeur, je me présente devant vous.
Sur le souhait de la maîtresse de maison, l’inconnu s’assied dans le canapé, sous le regard déterminé de son interlocutrice qui, étrangement, ressent chez lui une confusion douteuse.
— S’il vous plait, calmez votre nervosité et publiez-moi le pourquoi de votre visite.
— Depuis un mois, une disparition a plongé une famille dans un profond désarroi.
— Et ?
— Le milieu social et la pulsion de l’épouse troublent le discernement de la police qui, à ce jour, claironne son zéro pointé.
Mis sur la sellette, l’inspecteur m’a contacté à l’insu de ses supérieurs.
Léopold fut un associé de poigne qui, durant nos assemblées, n’a jamais déçu les dirigeants et à de nombreuses reprises, à l’abri des indiscrets, il m’affirma vos talents de détective.
Si vous acceptez cette mission, le temps de votre enquête, vous résideriez chez moi et sur la convoitise de ma femme, vous figureriez une amie perdue de vue depuis un certain temps.
Votre cigarette et votre perplexité expriment votre refus.
J’abandonne ma croisade et excusez-moi pour mon introduction incorrecte.
— Mon défunt époux ne vous a pas menti.
Quand partons-nous et que désirez-vous : Un café, un chocolat chaud ou un alcool à votre goût ?
— J’adore le chocolat et demain, à douze heures quarante cinq, nous nous envolerons vers Dubaï.
Une pension de famille, édifiée non loin d’ici, a retenu mon attention.
Deux heures avant notre vol, un taxi
— Monsieur Alaoui, votre quête se caractérise dans une brume que j’aimerai traverser en toute quiétude.
Pour assouvir mon dessein, je vous convie à rester chez moi, le temps de notre attente.
Le bois crépite dans l’âtre et l’onctuosité du chocolat chaud crée une alliance qui, sans conteste, délie les langues.
— Que savez-vous sur moi et que pouvez-vous me dire sur votre dilemme déroutant ?
— Vous demeurez une énigme pour moi. Les voyages parfont votre chaîne de l’amitié et étant une écrivaine, vous couchez vos aventures lointaines dans vos livres qui, apparemment, se vendent comme des petits pains.
Depuis un an, une étude s’est penchée sur un projet fabuleux : L’édification d’un imposant et luxueux restaurant à quatre étoiles à Dubaï, à proximité de l’aéroport en pleine extension.
Il y a un mois, quatre partenaires dont trois associés venant de pays différents se sont réunis autour de leur contrat et d’une dame, intervenue à la dernière minute.
— Dans votre narration, un détail m’a échappé : Une dame est intervenue à la dernière minute.
Le timbre de votre voix n’accuserait-il pas le pourquoi de votre présence ?
— On ne peut rien vous cacher. C’est exact.
A quinze heures dans le restaurant du quatrième partenaire, Monsieur Oumar Al Nahyan, quatre engagements déposés par quatre hommes exprimaient l’approbation du projet au bas d’un contrat.
Quinze heures trente se définirent et Oumar n’apparut pas.
Etant une incroyable battante, Sandrine, son épouse et principale actionnaire de son restaurant, imposa sa signature au côté de Monsieur Watts Floridien, de Monsieur Gavriko russe et de Monsieur Anderson Australien.
La satisfaction acquise, inquiets, les trois partenaires et Madame Al Nahyan se mirent à la recherche de Oumar. Malgré leurs efforts, leur quête s’avèra négative.
Déterminée à provoquer une révolution, Sandrine interpella la police qui, aussitôt, ouvrit une enquête qui, à ce jour, demeure un mystère.
Aayala ma conjointe, Monsieur Ibrahim Idrissi l’inspecteur et moi-même resteront vos alliés dans cette enquête enigmatique.
— Pour achever ma curiosité, brodez-moi la personnalité de Sandrine, de son mari et des trois associés.
— Il y a vingt et un ans à Chamonix, lors du réveillon de Noël, les quatre partenaires célibataires se rencontrèrent pour la première fois.
Les années passèrent et malgré leur mariage, ils restèrent unis dans les bons et mauvais moments de la vie
Il y a vingt ans de cela, sur un coup de foudre, Sandrine originaire de Porto Vecchio, et Oumar de Dubaï se marièrent et de cet union, naquirent trois garçons et une fille qui, aujourd’hui, étudient aux Etats-Unis.
En cuisine, apprécié par ses trois employés, Oumar demeure un patron ferme et conciliant à la fois lors d’un dilemme alors que son épouse, tenue à la gestion de la salle et à la comptabilité, marque ardument sa place de patronne à l’encontre des deux salariés en salle et du sommelier.
Quant aux associés,
*Monsieur Watts, banquier et propriétaire d’une importante chaîne d’hôtels, réside à Miami,
*Monsieur Gavriko, l’un des meilleurs vendeurs de Vodka à Moscou et
*Monsieur Anderson, patron de bateaux de luxe, à Sydney.
Oumar a un frère jumeau, jamais certifié officiellement par le restaurateur.
Une carbonnade flamande couronne le dîner et pour une vision correcte, l’hôtesse, avide de découvertes, quête une perception :
— Monsieur Alaoui, en s

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